Aller au contenu

Glénic

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 25 septembre 2022 à 15:14 et modifiée en dernier par Roland45 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Glénic
Glénic
Le bourg de Glénic. Sur la gauche, le viaduc enjambant la Grande Creuse.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Creuse
Arrondissement Guéret
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Grand Guéret
Maire
Mandat
Marie-France Dalot
2020-2026
Code postal 23380
Code commune 23092
Démographie
Gentilé Glénicois
Population
municipale
663 hab. (2021 en évolution de +0,91 % par rapport à 2015)
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 13′ 27″ nord, 1° 55′ 25″ est
Altitude Min. 293 m
Max. 521 m
Superficie 27,60 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Guéret
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Vaury
Législatives Circonscription unique
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Glénic
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Glénic
Géolocalisation sur la carte : Creuse
Voir sur la carte topographique de la Creuse
Glénic
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Glénic

Glénic (Glenic en occitan) est une commune française située dans le département de la Creuse en région Nouvelle-Aquitaine.

Ses habitants sont appelés les Glénicois(es).

Géographie

Communes limitrophes de Glénic
Anzême Jouillat Roches
Saint-Fiel Glénic
Sainte-Feyre Ajain

Localisation

Situé sur la D 940, à 8 kilomètres de Guéret, le bourg de Glénic est perché à 342 mètres d'altitude. Il domine la vallée de la Grande Creuse, qu'enjambe un viaduc construit en 1905-1906 pour permettre le passage de la voie ferrée qui reliait La Châtre à Guéret. Cette ligne a été désaffectée en 1952. Le territoire communal est arrosé par la rivière Creuse et par son affluent la Naute.

Les communes limitrophes de Glénic sont Champsanglard, Saint-Fiel, Ajain et Jouillat.

La commune s'étend sur 2760 hectares et ne comprend pas moins de 29 hameaux, écarts ou lieux-dits. On y dénombrait 1360 Glénicois et Glénicoises en 1901[1], mais seulement 592 en 2007 (620 en population légale)[2].

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

  • Moyenne annuelle de température : 10,6 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 5 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,2 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,2 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 953 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,4 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Gueret Bongeot », sur la commune de Guéret, mise en service en 1975[9] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 023,6 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et à 67 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[13], à 11,4 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,8 °C pour 1991-2020[15].

Urbanisme

Typologie

Glénic est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Guéret, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34,2 %), prairies (33,3 %), zones agricoles hétérogènes (32,3 %), eaux continentales[Note 7] (0,2 %)[21].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Glénic est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Creuse et la Naute. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2018[24],[22].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Glénic.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 39,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 402 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 141 sont en en aléa moyen ou fort, soit 35 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[22].

Risques technologiques

La commune est en outre située en aval du barrage de Confolent, un ouvrage sur la Creuse de classe A[Note 8] soumis à PPI, disposant d'une retenue de 4,7 millions de mètres cubes[28]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[29].

Risque particulier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Glénic est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[30].

Histoire

Il fait peu de doute que les origines de Glénic sont au moins gallo-romaines. Au XIXe siècle, on a en effet retrouvé dans le bourg une pièce en or à l'effigie de Faustine (décédée en 141), épouse d'Antonin le Pieux, et, dans le hameau de Villelot, une urne funéraire ainsi qu'une autre pièce en or à l'effigie de Néron adolescent (pièce datée vers 50-54)[31].

Au demeurant, les plus anciens textes faisant mention de Glénic ne remontent qu'au XIIe siècle : en 1150, on écrit Glanic, au XIVe siècle, on cite le prieur et le chapelain de Glenico, et, enfin, la paroisse de Glénic en 1417[32].

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
? 2020 Roland Brunaud SE Retraité
2020 en cours Marie-France Dalot SE Retraité

La commune de Glénic appartient à la Communauté d'Aglomération du Grand Guéret. .

Démographie

La population de Glénic reste stable depuis une trentaine d'années si l'on s'en tient aux chiffres de la population municipale (et non pas légale). Son éloignement relatif de Guéret et son relief ne lui permet pas, contrairement à d'autres communes, de développer des zones d'habitat pavillonnaire. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[34].

En 2021, la commune comptait 663 habitants[Note 9], en évolution de +0,91 % par rapport à 2015 (Creuse : −3,87 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3501 1671 2691 2681 2411 3081 3391 3601 360
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 4061 3311 3231 3411 3771 3501 3371 2501 203
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2301 1811 1581 0231 007943929801684
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
617574531581605593592592631
2017 2021 - - - - - - -
666663-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

Commune rurale, proche de Guéret, Glénic est essentiellement peuplée d’employés ou de fonctionnaires travaillant à Guéret, de retraités, de quelques artisans et d’agriculteurs. Bien que d’une moyenne d’âge élevée, la population a désormais tendance à se stabiliser et même à progresser. Historiquement, la première vocation économique de la Commune est agricole, principalement basée sur l’élevage. Le tourisme « vert » apparaît peu à peu comme un enjeu économiquement important sur le territoire. La commune offre de ce point de vue de nombreux atouts tels que : une nature préservée et authentique, un patrimoine historique riche et diversifié, une richesse humaine basée sur les valeurs traditionnelles de solidarité du monde rural.

Culture locale et patrimoine

Les attraits patrimoniaux de la commune sont nombreux avec, surtout, ses beaux paysages constitués de collines, traversés de rivières et ponctués de forêts et d’étangs. De nombreux chemins de randonnée permettent d’aller à la rencontre d’un patrimoine bâti typique où prédomine la pierre, construit par des hommes à la fois agriculteurs et maçons : fermes anciennes érigées sur des sites gallo-romains, moulins sur la Creuse…etc. Le « petit patrimoine » est particulièrement abondant dans les 27 villages que compte la commune : croix, fontaines, lavoirs, abreuvoirs. Son viaduc enjambant la Creuse, construit en 1904 (Voie ferrée Guéret–La Châtre), s’offre à l’intérêt du promeneur. Mais, ce qui fait principalement la notoriété de Glénic c’est son église, remarquable ouvrage du XIIe siècle.

Lieux et monuments

L'église

Dédiée à la nativité de la Vierge, l’église de Glénic a été bâtie de la fin du XIe siècle au début du XIIe siècle à l’emplacement d’un temple gallo-romain. Elle fut ensuite remaniée et fortifiée au XVe siècle pendant la Guerre de Cent Ans. Dépourvue de clocher, c’est un exemple remarquable d’architecture religieuse et militaire de facture romane et gothique. L’église a été classée au titre des Monuments Historiques le [37].

Cette église faisait partie d’un ancien prieuré dépendant de l’abbaye Saint-Augustin-lès-Limoges. Elle a été acquise par Raymond de Beinac, abbé de Saint-Augustin à Limoges, mort en 1182. En 1612, le prieuré de Glénic fut uni à perpétuité à la mense conventuelle de cette abbaye. L’abbé de Saint Augustin prit alors le titre de prieur de Glénic.

L’église actuelle est composée d’une nef de quatre travées voûtées d’ogives, terminée par une abside à 5 pans qui constitue le chœur. Deux chapelles latérales se font face dans la seconde travée de la nef.

Les récentes découvertes archéologiques ont permis de préciser la chronologie du site avec:

- D’abord, une occupation antique du site dès la période du Haut Empire (IIe siècle ap. J.-C.) à l’époque gallo-romaine. À l’emplacement de l’église ou très proche, la présence d’un mausolée imposant a été confirmée par la découverte d’un linteau épitaphe exposé au fond de l’église et portant notamment le nom de PACATUS déjà identifié sur une inscription funéraire à Limoges. Les nombreux blocs de granite, vestiges architecturaux ou funéraires présents dans la construction actuelle en attestent l’origine.

- une nécropole mérovingienne aurait ensuite succédé au monument gallo-romain, hypothèse validée par les découvertes mobilières effectuées à l’intérieur de l’église. Deux sarcophages dont un en coffre de briques (du VIIe siècle) témoins de cette époque sont exposés sous vitre à droite en entrant. Un couvercle de sarcophage gravé d’une épée se trouve dressé chapelle Sud.

- enfin, la construction d’une église. Elle fut d’abord limitée au chœur et à deux travées (XIe siècle). C’est à partir du XVe siècle, pendant la Guerre de Cent Ans, que sa vocation militaire apparaît, probablement due à sa situation stratégique. L’église fut alors fortifiée et agrandie. La nef primitive fut allongée de deux travées (voûtes à croisées d’ogives). Le chœur surélevé et flanqué de deux tourelles comportait un chemin de ronde aujourd’hui disparu. Deux échauguettes furent également ajoutées. En 1973, des travaux intérieurs ont permis la découverte d’un exceptionnel ensemble de peintures du XVe siècle. Les décors sont originaux avec notamment une interprétation de La Chute d’Adam et Eve.

Les fouilles archéologiques et les travaux de restauration extérieurs et intérieurs entrepris depuis 1995 ont permis de consolider l’édifice, de mettre en valeur le décor intérieur, de restaurer le mobilier et les statues et enfin de présenter au public les découvertes les plus remarquables.

L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1989[38].

Le viaduc

Inauguré le , le viaduc de Glénic a nécessité trois années d’efforts pour sa construction de à . Franchissant la Creuse, il permettait de relier Guéret à La Châtre par le chemin de fer (train à vapeur). La ligne exploitée par Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans, d’une longueur de 75,5 km, ne put être construite que grâce à une subvention du Conseil général de la Creuse de 4 000 francs par kilomètre. Les trains de voyageurs circulèrent sur le viaduc jusqu’en 1939 et les convois de marchandises jusqu'en 1952, année de la fermeture définitive de la ligne de La Châtre à Guéret.

Le viaduc en chiffres :

  • longueur totale 202,10 m
  • Largeur : 4,50 entre parapets
  • Hauteur : 20 m
  • 16 arches
  • Volume de maçonnerie estimé : 7 331 m3
  • Rayon de courbure : 300 m
  • Coût de la construction 295 300 francs (environ 965 631 €)

Modèle:Message galerie

Personnalités liées à la commune

René Bugeaud dit René Villelot (1903-1981)

Né en 1903, René Bugeaud, ancien militaire qui plus tard prendra comme nom d’écrivain René Villelot voit son destin basculer en 1946 le jour de l’ouverture de la chasse. Ce jour-là, un malencontreux accident le prive de la vue. Réfugié à jamais dans les ténèbres, c’est désormais par l’écriture poétique qu’il portera son regard sur le monde qui l’entoure en particulier ces paysages, traditions et coutumes de la Creuse qu’il aimait tant. Certains d’entre nous se souviennent de lui et du bruit de ses sabots qui lui permettait de se repérer, lorsqu’il allait chez « Dudule » à côté du viaduc faire les courses, chercher le lait à Villelot ou encore promener sa petite fille Josette. Pour que l’écriture lui soit plus facile, son fils Jean, lui avait confectionné un ingénieux guide ligne, tandis que Josette l’aidait dans sa rédaction en lui relisant ses textes, les corrigeant et les dactylographiant. Plusieurs de ses textes ont d’ailleurs été publiés dans la revue : « Nous, pour vous ! », ainsi qu’un recueil de poésies : « Souvenir et clapotis des bords de Creuse. » que vous pouvez consulter à la mairie. C’est avec beaucoup d’humilité et de talent qu’il y consigne ses souvenirs et pensées dans un langage simple mais très émouvant. Témoin de notre histoire, amoureux des paysages et de la nature, René Bugeaud s’est éteint en 1981 nous laissant une œuvre poétique très personnelle et typique de notre commune.

« C’est sans illusion ni prétention que j’ai écrit ces poèmes, mais à la recherche d’occupations et distractions, afin de meubler cette nuit sans fin dans laquelle je me débats. » René Bugeaud, Bonnavaud, 1979.

Voir aussi

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
  4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  8. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[27].
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

Références

Notes

Références

  1. Amédée Carriat, Almanach pittoresque et historique de la Creuse pour 2001, Guéret, Lecante, 2000, p. 67.
  2. Source INSEE
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
  5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
  8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
  9. « Station Météo-France Gueret Bongeot - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Orthodromie entre Glénic et Guéret », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. « Station Météo-France Gueret Bongeot - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Orthodromie entre Glénic et Limoges », sur fr.distance.to (consulté le ).
  13. « Station météorologique de Limoges-Bellegarde - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  14. « Station météorologique de Limoges-Bellegarde - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  15. « Station météorologique de Limoges-Bellegarde - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  22. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Glénic », sur Géorisques (consulté le )
  23. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
  24. « Dossier départemental des risques majeurs de la Creuse », sur www.creuse.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  25. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
  26. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Glénic », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
  27. Article R214-112 du code de l’environnement
  28. « barrage de Confolent », sur www.barrages-cfbr.eu (consulté le )
  29. « Dossier départemental des risques majeurs de la Creuse », sur www.creuse.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  30. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le )
  31. Abbé André Lecler, Dictionnaire topographique, archéologique et historique de la Creuse, Limoges, Vve Ducourtieux, 1902 (Laffite reprints, 2000), pp. 302-305. La pièce figurant Néron porte l'inscription NERONI CLAVDIO DRVSO GERM. COS. DESIG., ce qui signifie qu'il était consul "désigné"...
  32. Lecler, Ibid., p. 302.
  33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  34. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  35. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  37. « Eglise de la Nativité de la Vierge », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
  38. Notice no PA00100082, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Souvenirs et clapotis des bords de Creuse, René Bugeaud dit René Villelot, 1979

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :