Ajain

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Ajain
Ajain
Vue du bourg d'Ajain depuis le cimetière.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Creuse
Arrondissement Guéret
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Grand Guéret
Maire
Mandat
Guy Rouchon
2020-2026
Code postal 23380
Code commune 23002
Démographie
Gentilé Ajainois, Ajainoises
Population
municipale
1 043 hab. (2020 en diminution de 6,87 % par rapport à 2014)
Densité 31 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 12′ 23″ nord, 1° 59′ 40″ est
Altitude Min. 310 m
Max. 562 m
Superficie 33,14 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Guéret
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Vaury
Législatives Circonscription unique
Localisation
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Liens
Site web www.ajain.fr

Ajain est une commune française située dans le département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine. Elle appartient au canton de Saint-Vaury.

Géographie[modifier | modifier le code]

Généralités[modifier | modifier le code]

La Creuse au pont de la route départementale 100, en limite d'Ajain (à gauche) et Sainte-Feyre.

Dans la moitié nord du département de la Creuse, la commune d'Ajain s'étend sur 33,14 km2[1]. Elle est bordée au sud-ouest sur cinq kilomètres par la Creuse, en limite de Saint-Laurent et Sainte-Feyre, et arrosée par plusieurs de ses affluents et sous-affluents de rive droite, comme la Gasne ou le ruisseau des Mazeaux.

L'altitude minimale avec 310 mètres[1] se trouve localisée au sud-ouest, là où la Creuse quitte le territoire communal et sert de limite entre celles de Glénic et de Sainte-Feyre. L'altitude maximale avec 560[2]. ou 562 mètres[1] est située à l'est, au lieu-dit le Grand Bois.

En bordure de la route nationale 145 — (2 x 2 voies), axe Montluçon-Bellac, accessible par l'échangeur no 46 — et traversé par les routes départementales (RD) 3, 11, et 63A1, le bourg d'Ajain est situé, en distances orthodromiques, onze kilomètres à l'est-nord-est du centre-ville de Guéret, la préfecture.

Le territoire communal est également desservi par les RD 16 et 100.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes d’Ajain
Roches Ladapeyre
Glénic Ajain
Sainte-Feyre Saint-Laurent Pionnat

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[4].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

  • Moyenne annuelle de température : 10,3 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 5 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,9 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,9 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 1 032 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,2 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Gueret Bongeot », sur la commune de Guéret, mise en service en 1975[9] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 023,6 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et à 70 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[13], à 11,4 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,8 °C pour 1991-2020[15].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[16],[17].

Aucune aire protégée ne concerne le territoire communal.

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5].

Aucun site Natura 2000 n'a été défini sur la commune[19].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

En 2022, deux ZNIEFF sont recensées sur la commune d’après l'INPN[20].

Le site « étang de Signolles et étang de Champroy », ou « étang des Signolles et étang de Champroy », est une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1[Note 6] de 37 hectares, entièrement située sur le territoire d'Ajain[21],[22].

Cette zone présente une diversité biologique importante avec 150 espèces animales recensées dont huit espèces déterminantes (un insecte, un mammifère et six oiseaux), ainsi que 113 espèces végétales dont deux déterminantes de plantes phanérogames.

Un petit site d'environ seize hectares fait partie de la ZNIEFF de type 2[Note 7] « vallée du Verraux et ruisseaux affluents (Fragne, Clavérolles, rio Bazet) » ; correspondant à la vallée du premier affluent de rive droite du ruisseau de l'Étang de Clavérolles, ce site est localisé dans l'est du territoire communal, à l'est et au nord-est du lieu-dit-Rameix[23].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Ajain est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[24],[25],[26].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Guéret, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[27],[28].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (33,8 %), forêts (32,9 %), zones agricoles hétérogènes (30,6 %), zones urbanisées (0,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %), eaux continentales[Note 10] (0,8 %), mines, décharges et chantiers (0,4 %)[29].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune d'Ajain est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[30]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[31].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Creuse. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999[32],[30].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Ajain.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 38,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 545 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 130 sont en en aléa moyen ou fort, soit 24 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[34].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[30].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[35].

La commune est en outre située en aval du barrage de Confolent, un ouvrage sur la Creuse de classe A[Note 11] soumis à PPI, disposant d'une retenue de 4,7 millions de mètres cubes[37]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[38].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Ajain est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[39].

Toponymie[modifier | modifier le code]

En occitan, la commune porte le nom d'Agenh[40].

Histoire[modifier | modifier le code]

Carte postale du village en 1909.

Avant la Révolution française, la majorité des habitants du village d'Ajain étaient tenanciers de la commanderie de Blaudeix[41].

Ajain fait partie des très nombreuses communes françaises créées dans les débuts de la Révolution[1].

En , les révoltés d'Ajain sont des paysans des communes d'Ajain, Ladapeyre et Pionnat qui marchent sur Guéret. Ils veulent délivrer leurs camarades emprisonnés pour s'être opposés à l'impôt des 45 centimes que le gouvernement provisoire de la nouvelle République vient de voter le . À l'entrée de la ville, l'affrontement avec la Garde nationale fait 16 morts parmi les manifestants[42].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Région[modifier | modifier le code]

Jusqu'au , Ajain comme toutes les communes du département de la Creuse faisait partie de la région Limousin.

Cette région fusionne avec l'Aquitaine et Poitou-Charentes pour former au la région Nouvelle-Aquitaine.

Le président du conseil régional de Nouvelle-Aquitaine est le socialiste Alain Rousset depuis 2016, réélu en 2021.

Circonscription[modifier | modifier le code]

Ajain appartenait à la première circonscription de la Creuse qui était composée des cantons de : Bénévent-l'Abbaye, Bonnat, Bourganeuf, Dun-le-Palestel, Le Grand-Bourg, Guéret-Nord, Guéret-Sud-Est, Guéret-Sud-Ouest, Saint-Vaury et la Souterraine.

À la suite du redécoupage des circonscriptions législatives françaises de 2010, la Creuse ne comporte plus qu'une circonscription unique regroupant les anciennes première et deuxième circonscriptions de la Creuse. Ce nouveau découpage électoral s'applique à partir des élections législatives de 2012.

Lors des élections législatives de 2022, la députée Catherine Couturier d'étiquette LFI-NUPES a été élue pour la XVIe législature de la Cinquième République.

Département[modifier | modifier le code]

Le département de la Creuse a été créé à la Révolution française, le en application de la loi du , essentiellement à partir de l'ancienne province de la Marche. Ses habitants sont appelés les Creusois.

Jusqu'aux élections cantonales de 2011, les conseillers généraux sont élus dans le cadre des cantons pour une durée de six ans. Dans la Creuse, il y a alors 27 cantons et donc 27 conseillers généraux. Ces derniers élisent en leur sein le président du Conseil général de la Creuse.

Ajain faisait alors partie du canton de Guéret-Nord.

À la suite redécoupage cantonal de 2014, le nombre de cantons descend à quinze. Dans chacun d'entre eux est élu un binôme mixte de conseillers départementaux à partir des élections départementales de 2015. Les 30 conseillers départementaux élisent le président du Conseil départemental de la Creuse.

Ajain est désormais rattachée au canton de Saint-Vaury.

Lors des élections départementales de 2021, c'est le binôme socialiste composé de Philippe Bayol et d'Armelle Martin qui a été élu.

La présidente du conseil départemental est Valérie Simonet (Les Républicains) depuis 2015, réélue en 2021.

Communauté de communes[modifier | modifier le code]

Ajain fait partie des communes fondatrices de la « communauté de communes de Guéret Saint-Vaury », une structure intercommunale regroupant 17 communes à sa création en 1999 : Ajain, Gartempe, Guéret, La Brionne, La Chapelle-Taillefert, La Saunière, Montaigut-le-Blanc, Saint-Christophe, Saint-Fiel, Saint-Laurent, Saint-Léger-le-Guérétois, Saint-Silvain-Montaigut, Saint-Sulpice-le-Guérétois, Saint-Vaury, Saint-Victor-en-Marche, Sainte-Feyre et Savennes.

Elle passe ensuite à 19 communes au , avec l'adhésion de Bussière-Dunoise et Glénic.

Au , avec l'arrivée de trois nouvelles communes Anzême, Jouillat et Saint-Éloi, l'intercommunalité regroupe 22 communes et change de nom et de structure en devenant la communauté d'agglomération du Grand Guéret.

Celle-ci s'élargit de nouveau le , composée de 25 communes, avec l'arrivée de Mazeirat, Peyrabout et Saint-Yrieix-les-Bois.

Elle est présidée depuis 2014 par Éric Correia, conseiller municipal de Guéret et conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine (de 2015 à 2021).

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie en 2022.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
mars 2001 2008 Jean Luc Bernard RPR  
mars 2008 2014 Jean Boyer[43]    
mars 2014 En cours Guy Rouchon PS Retraité

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[45].

En 2020, la commune comptait 1 043 habitants[Note 12], en diminution de 6,87 % par rapport à 2014 (Creuse : −3,8 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 5721 4331 3941 4461 8381 8351 8152 1562 156
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 0702 0122 0271 9371 9741 8811 9101 9721 937
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 9791 7901 5371 3951 3251 3281 2291 1311 161
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 1281 0828879329821 0341 0871 0921 098
2015 2020 - - - - - - -
1 1301 043-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[46].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 24,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (25,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 44,3 % la même année, alors qu'il est de 38,4 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 508 hommes pour 598 femmes, soit un taux de 54,07 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,47 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[47]
HommesClasse d’âgeFemmes
2,0 
90 ou +
11,8 
14,2 
75-89 ans
18,7 
22,9 
60-74 ans
18,3 
18,0 
45-59 ans
15,6 
16,9 
30-44 ans
13,1 
9,3 
15-29 ans
7,6 
16,7 
0-14 ans
14,9 
Pyramide des âges du département de la Creuse en 2018 en pourcentage[48]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,3 
90 ou +
3,4 
10,5 
75-89 ans
14,8 
23,9 
60-74 ans
22,8 
22 
45-59 ans
20,8 
15 
30-44 ans
14 
13,5 
15-29 ans
11,2 
13,8 
0-14 ans
12,9 

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
  4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[18].
  6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  10. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  11. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[36].
  12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
  13. Les deux panneaux indicateurs à l'angle du chemin menant à la chapelle indiquent « Chapelle de Bonnefond ».
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Abbé Dardy, Ajain (Creuse) Paroisse Séminaire de l'An 1000 à l'An 1900.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « 560 » sur Géoportail (consulté le 28 décembre 2022)..
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
  5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
  8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
  9. « Station Météo-France Gueret Bongeot - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Orthodromie entre Ajain et Guéret », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. « Station Météo-France Gueret Bongeot - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Orthodromie entre Ajain et Limoges », sur fr.distance.to (consulté le ).
  13. « Station météorologique de Limoges-Bellegarde - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  14. « Station météorologique de Limoges-Bellegarde - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  15. « Station météorologique de Limoges-Bellegarde - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  16. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  17. « Liste des espaces protégés sur la commune d'Ajain », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  19. « Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Ajain », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  20. « Liste des ZNIEFF de la commune d'Ajain », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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