Chevinay
Chevinay | |
Mairie. | |
Héraldique |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Villefranche-sur-Saône |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de L'Arbresle |
Maire Mandat |
Richard Chermette 2020-2026 |
Code postal | 69210 |
Code commune | 69057 |
Démographie | |
Population municipale |
587 hab. (2021 ) |
Densité | 67 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 46′ 16″ nord, 4° 36′ 30″ est |
Altitude | Min. 245 m Max. 760 m |
Superficie | 8,82 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | L'Arbresle |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel de la mairie de Chevinay |
modifier |
Chevinay est une commune française située dans le département du Rhône, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
Localisation
Chevinay est un village des monts du Lyonnais situé à 16 km à l'ouest de Lyon.
Communes limitrophes
Géologie et relief
La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[1].
Hydrographie
Le système hydrographique de Chevinay se compose de la Brévenne[2], et ses affluents :
- le ruisseau de la Tourette, long de 4,7 km[3] ;
- le ruisseau des Verchères, long de 1,2 km[4] ;
- la Goutte du Soupa, long de 3,9 km[5].
Climat
Le climat est océanique avec été tempéré (Classification de Köppen : Cfb)[6]. La station météorologique la plus rapprochée se trouve à Sain-Bel (Lotissement le Grand Pré), à environ 7,4 km du centre ville de Chevinay[7].
Voies de communication et transports
Transports en commun
La commune est desservie par la ligne régulière no 241 (L'Arbresle-Chevinay) et les lignes fréquence no 414, 526, 527 et 528 des cars du Rhône.
-
Place centrale et fontaine.
-
Monuments aux morts.
Urbanisme
Typologie
Chevinay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (44,8 %), forêts (43,6 %), zones agricoles hétérogènes (11,6 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].
Logement
En 2013, le nombre total de logements dans la commune était de 260.
Parmi ces logements, 85,5 % étaient des résidences principales, 7,3 % des résidences secondaires et 7,3 % des logements vacants.
La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 83,6 %[15].
Toponymie
Plusieurs hypothèses sont admissibles…
- Chevinay, nom unique parmi toutes les commununes françaises, viendrait de Chivignacus, nom d’un propriétaire romain à l’époque gauloise ; cette version est la plus admise.
Ce nom pourrait également être un dérivé du nom de famille signifiant la propriété de Cavenus[Note 3] ou Cavius[16].
- Chevinay pourrait être une altération de cabana qui signifiait cabane en celte[17].
Histoire
De l’Antiquité au Moyen Âge
La voie romaine, Via Aquitania, passait sur la commune de Chevinay. Elle allait de Lugdunum (site antique de Lyon) à Burdigala (Bordeaux), en franchissant les Monts du Lyonnais au col de Saint-Bonnet le Froid où il subsiste un tronçon. Aujourd’hui encore, entre le col de Malval et Yzeron, on peut voir également des empilements de pierres, vestiges d'un oppidum[18].
De même, il existe d'anciens aqueducs et des souterrains, appelés couramment les Thus[Note 4],[19] qui, d'après la tradition, auraient servi de retraite aux Sarrasins.
Du Moyen Âge à la Révolution
Dans la montagne appelée les Vieilles-Mines, des mines de cuivre qui étaient déjà en exploitation du temps des Romains furent à nouveau exploitées au Moyen Âge par Jacques Cœur[20].
François de Clugny, aumônier du roi, abbé et baron de Saint-Martin de Savigny, est « seigneur du Clocher » et nomme à la cure. En 1772, il est nommé évêque de Riez.
Époque contemporaine
L’arrêt de l’exploitation des mines de cuivre fut décidé en 1972[21].
Politique et administration
Administration municipale
Intercommunalité
La commune fait partie de la communauté de communes du Pays de L'Arbresle.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].
En 2021, la commune comptait 587 habitants[Note 5], en évolution de +8,1 % par rapport à 2015 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
Manifestations culturelles et festivités
Santé
Sports
Cadre de vie
Environnement
Économie
Revenus de la population et fiscalité
Le nombre de ménages fiscaux en 2013 était de 219 et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 24 404,70 €.
Emploi
En 2013, le nombre total d'emplois au lieu de travail était de 49. Entre 2008 et 2013, la variation de l'emploi total (taux annuel moyen) a été de - 0,5 %. En 2013, le taux d'activité de la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 81,5 % contre un taux de chômage de 7,4 %[15].
Entreprises et commerces
En 2015, le nombre d'établissements actifs était de cinquante et un dont sept dans l'agriculture-sylviculture-pêche, un dans l'industrie, dix dans la construction, trente dans le commerce-transports-services divers et trois relatifs au secteur administratif.
Cette même année, dix entreprises ont été créées dont sept par des auto-entrepreneurs[15].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Georges (construite entre 1867 et 1879), la clef de voûte est du XVe siècle, son clocher est remarquable[27].
Personnalités liées à la commune
- Alain Larchier, écrivain, président de la Société des poètes et écrivains des Pays de l'Ain, auteur de La Dame de Pérouges (prix de la ville d'Ambronay), La demoiselle de Charny, Les fontaines de Lugdunum, Over Flo (coup de cœur du prix Vaugelas).
- Vitaa (née en 1983), chanteuse française de R&B qui y vécut quelques années.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les noms de lieux dans la région lyonnaise par l'abbé Devaux.
- Nom arabe de la montagne de Sinaï.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- « Plan séisme consulté le 20 août 2016 ».
- Sandre, « Fiche cours d'eau - La Brévenne (U4630500) ».
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de la Tourette (U4632200) ».
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau des Verchères (U4631960) ».
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Goutte du Soupa (U4631920) ».
- Site DB City.com
- Station-meteo.com
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Statistiques officielles de l’INSEE (version nov 2016).
- Dictionnaire illustré des communes du département du Rhône. Tome 1 par MM. E. de Rolland et D. Clouzet
- Site officiel de Chevinay, le nom du village
- Site officiel de Chevinay, Histoire Patrimoine
- Histoire naturelle, Volume 8 par Cayo Plinio Segundo
- La France par cantons et par communes : Département du Rhône par Théodore Ogier
- Le Progrès du 31 décembre 2015
- « Le maire devient conseiller départemental », Le Progrès, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Observatoire du Patrimoine religieux