Aigrette (Q38)
Aigrette | |
Sous-marin Aigrette | |
Type | Sous-marin de classe Aigrette |
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Classe | Classe Aigrette |
Histoire | |
A servi dans | Marine nationale |
Constructeur | Selon plans de Maxime Laubeuf |
Chantier naval | Forges et chantiers de la Méditerranée |
Lancement | |
Armé | |
Statut | Retiré le |
Équipage | |
Commandant | Georges Durand-Viel (1906), Jean de Lachaux du 1/07/13 au 1/08/15 |
Équipage | 14 |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 35,85 m |
Maître-bau | 4,05 m |
Tirant d'eau | 2,63 m |
Déplacement | 178 tonnes en surface 253 tonnes en plongée |
Propulsion | 1 moteur Diesel de 140 cv 1 moteur électrique de 130 cv 1 hélice |
Vitesse | 9,25 nœuds en surface 6 nœuds en plongée |
Profondeur | Maxi. 30 m |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 2 TLT de 450 mm en carcasse 2 TLT de 450 mm type Drzewiecki |
Carrière | |
Port d'attache | Arsenal de Brest |
Indicatif | Q38 |
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L'Aigrette est un sous-marin de la marine nationale française construit à Toulon à partir de 1902.
Il fait partie des deux submersibles de la classe Aigrette.
Historique
L'Aigrette est le premier submersible au monde à être équipé d'un moteur Diesel en remplacement des moteurs à essence traditionnellement utilisés[1].
Le type de sous-marins équipant la Marine Nationale n'ayant pas encore été choisi, le submersible Z est conduit avec l'Aigrette le au port de Cherbourg pour des tests de comparaison devant une commission spéciale. Ce sera ce dernier qui sera désigné pour continuer les études sur les submersibles[2].
Le , une fuite d'hydrogène de ses batteries entraîne l'explosion de plusieurs éléments[2].
Le , il est envoyé à Toulon pour servir à l'École de Navigation Sous-Marine[1].
Le , le torpilleur de haute mer le Sirocco l'aborde en rade de Brest à petite vitesse, ne provoquant que de légères avaries[1].
Durant la Grande Guerre, l'Aigrette n'assure qu'un rôle purement défensif notamment, au gré des affectations, des ports militaires de Brest[3] et de Cherbourg[4].
En 1916, elle participe à des essais de systèmes coupe-filet anti-sous-marins qui, bien qu'ils soient couronnés de succès, ne seront jamais utilisés en opération sur d'autres bâtiments jusqu'à la fin de la guerre[5].
Ce submersible est retiré du service actif le [1].
Le , il est vendu à Toulon à la Société de matériel naval du Midi avec 4 autres sous-marins pour 351 964 francs[1].
Notes et références
- Yves Dufeil, Franck Le Bel et Marc Terraillon, Navire de la Grande Guerre - AIGRETTE, (lire en ligne), p. 1
- « Q 038 - L'Aigrette »
- Gérard Garier, L'odyssée technique et humaine du sous-marin en France : A l'épreuve de la Grande Guerre, vol. 2, t. 3, Marines édition (ISBN 978-2909675817), p. 21 & 38
- (en) Robert Gardiner et Randal Gray, Conway's All the World's Fighting Ships (1906-1921), [détail de l’édition], p. 208
- Gérard Garier, L'odysée technique et humaine du sous-marin en France : A l'épreuve de la Grande Guerre, vol. 2, t. 3, Marines édition (ISBN 978-2909675817), p. 218