Épécamps

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Épécamps
Épécamps
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Amiens
Intercommunalité CC du Territoire Nord Picardie
Maire
Mandat
Dimitry Cahon
2023-2026
Code postal 80370
Code commune 80270
Démographie
Population
municipale
hab. (2021 en augmentation de 20 % par rapport à 2015)
Densité 3,8 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 06′ 48″ nord, 2° 09′ 21″ est
Altitude Min. 75 m
Max. 146 m
Superficie 1,6 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Doullens
Législatives 4e circonscription de la Somme
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Épécamps
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Épécamps
Géolocalisation sur la carte : Somme
Voir sur la carte topographique de la Somme
Épécamps
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Épécamps

Épécamps est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Épécamps, avec ses six habitants et ses quatre maisons, est considéré comme la plus petite commune des Hauts-de-France et l’une des quinze plus petites de France[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes voisinant le village sont Domesmont au nord, le hameau de Vacquerie de Bernaville à l'est, Gorges au sud et Lanches-Saint-Hilaire au sud-ouest[2].

Communes limitrophes d’Épécamps
Bernaville
Domesmont Épécamps Gorges
Lanches-Saint-Hilaire

Description[modifier | modifier le code]

Épécamps est un village rural picard du Ponthieu et du Bernavillois, situé à 22 km à l'est d'Abbeville, 15 km au sud-ouest de Doullens et 27 km au nord-ouest d'Amiens. C'est la plus petite commune de Picardie[3]. Afin d'éviter sa disparition par son intégration dans une autre commune, la municipalité demande à pouvoir rendre constructible des terrains afin d'accueillir de nouveaux habitants[4].

Le sol est pratiquement plat, le village étant situé sur un plateau élevé. Les terres communales sont argileuses, peu filtrantes. Une épaisse couche de marne se trouve sous la terre végétale. La surface du territoire communal est de 1,6 km2

La localité est desservie par la route départementale 118. La plus grande ville située à proximité est Abbeville, à 23 km au sud-ouest du village.

En 1899, aucun cours d'eau ni aucun marais n'étant sur la localité, l'unique puits communal procure une eau venant du dessous de la couche marneuse. L'eau destinée aux animaux provient alors d'une mare centrale[2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 865 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bernaville à 2 km à vol d'oiseau[7], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 877,3 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Statistiques 1991-2020 et records BERNAVILLE (80) - alt : 146m, lat : 50°08'21"N, lon : 2°10'49"E
Records établis sur la période du 01-03-1988 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,3 1,4 3,3 4,9 8,1 10,8 12,7 13 10,6 7,9 4,5 1,9 6,7
Température moyenne (°C) 3,7 4,1 6,8 9,4 12,6 15,4 17,6 17,8 14,9 11,2 7,1 4,2 10,4
Température maximale moyenne (°C) 6 6,9 10,3 13,9 17,1 20 22,4 22,6 19,3 14,6 9,7 6,4 14,1
Record de froid (°C)
date du record
−13,2
16.01.13
−13,5
07.02.1991
−11,3
04.03.05
−4,1
02.04.1996
−0,7
07.05.1997
1,4
05.06.1991
5,2
04.07.1990
5
08.08.1990
2
24.09.03
−4,5
24.10.03
−8
23.11.1998
−13
18.12.10
−13,5
1991
Record de chaleur (°C)
date du record
15
09.01.15
17,6
26.02.19
22,6
31.03.21
24,9
28.04.07
28,7
13.05.1998
33,9
27.06.11
40,8
25.07.19
37,2
10.08.03
32,1
09.09.23
28,9
01.10.11
19,5
07.11.15
15,7
07.12.00
40,8
2019
Précipitations (mm) 72,9 63,6 66,6 53,8 64,5 61,2 72,9 79 66 82,5 91,8 102,5 877,3
Source : « Fiche 80086002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Épécamps est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54 %), forêts (43,3 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

Le nombre de logements est identique en 2009, 2014 et 2019, soit 4 habitations[I 1].

Parmi ces logements, 75 % étaient des résidences principales, et 25 % des logements vacants. Ces logements étaient en totalité des maisons individuelles[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Épécamps en 2019 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi l'absence de résidences secondaires et logements occasionnels (0 %) inférieure à celle du département (8,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 66,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (66,7 % en 2014), contre 60,2 % pour la Somme et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Épécamps en 2019.
Typologie Épécamps[I 1] Somme[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 75 83,2 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0 8,3 9,7
Logements vacants (en %) 25 8,5 8,2

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Spissus campus en 1137[2] ; Espeschamp en 1160 ; Vespere campi en 1164 ; Especamp en 1201 ; Pissus campus en 1301 ; Especamp en 1567 ; Pécamp en 1646 ; Espécamp en 1673 ; Epécamp en 1675 ; Pécamps en 1720 ; Epé-Camps en 1750 ; Epécamps en 1757[17] ; Epecamps en 1793 et Epécamps puis Épécamps depuis 1801[18].

La formation Spissus campus signifie « champ épais, dense »[réf. nécessaire] en latin. Ernest Nègre, quant à lui, voit dans le nom d'Épécamps l'anthroponyme germanique Eppo suivi du bas latin campos « champs », le tout donnant les « champs d'Eppo »[19].

Épécamp en picard.

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Dès 1137 est attestée la présence d'un prieuré des chanoines de saint Augustin, fondé en 718[2],[20]. En 1178, ruiné par les guerres, le prieuré et ses dépendances sont donnés à l'abbaye Saint-Martin-aux-Jumeaux par l'évêque d'Amiens, Thibault d'Heilly[21].

Temps modernes[modifier | modifier le code]

En 1597, le prieuré ainsi qu'une partie du village sont dévastés par les Espagnols lors du siège d'Amiens[20].

La cure est séparée du prieuré en 1645 à la demande des habitants[22]. En 1698, le village compte 40 habitants et, en 1724, 8 feux[22]. La seigneurie appartient au prieur du lieu[22].

Sous l'Ancien Régime, la paroisse relève du doyenné de Saint-Riquier, archidiocèse du Ponthieu, diocèse d'Amiens, et, dans l'ordre civil, de la prévôté de Beauquesne, bailliage d'Amiens, de l'élection de Doullens, de l'intendance de Picardie et du grenier à sel de Doullens[22].

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

Le prieuré est vendu en 1791 lors de la Révolution française comme bien national. Les derniers vestiges de la chapelle et de tourelles ont disparu en 1895[2].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Bernaville[18]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Doullens

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription de la Somme.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Épécamps était membre de la communauté de communes du Bernavillois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1999 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes du Territoire Nord Picardie dont est désormais membre la commune.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1945 1947 Onésime Lebrun    
1947 1947 Gaston Doue    
1947 1953 Arthur Dupont    
1953 1982 Léon Deramecourt    
1982 mars 2021[23] Jean Deramecourt[24] EXD Fils de Léon Deramecourt[1].
Mort en fonction
juin 2021[25],[26] février 2023 Émilie Deramecourt   Petite-fille de Jean Deramecourt, aide-soignante au CHU d’Amiens.
Démissionnaire
juillet 2020[1] En cours
(au 8 février 2023)
Dimitry Cahon   Chef d’entreprise

Distinctions et labels[modifier | modifier le code]

La commune a reçu la Marianne du civisme en 2017, la totalité des 10 électeurs inscrits ayant voté lors des quatre scrutins de 2017. En 2019, aux élections européennes, les votants, désormais au nombre de 7 sur 12 inscrits, ont accordé tous leurs suffrages à la liste menée par Jordan Bardella[27].

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[29].

En 2021, la commune comptait 6 habitants[Note 3], en augmentation de 20 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
484553676058637075
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
706867545647463632
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
37362826212023209
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
71013121211855
2021 - - - - - - - -
6--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église Notre-Dame-de-la-Nativité, avec son cimetière, près d'une ferme. Cette chapelle existait au XIIe siècle avec son prieuré. Tout en brique, elle sert de grange depuis sa désaffectation[31].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2019 à Épécamps » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Épécamps - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Épécamps - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la Somme » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Olivier Bacquet, « 3e maire en 3 ans, à Epécamps, petit village de... 7 habitants : Epécamps est le plus petit village des Hauts-de-France. Il a un nouveau maire, le troisième depuis 2020. Et pour la première fois depuis 1954, ce n'est pas un Deramecourt », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. a b c d et e Mlle Petit, Notice historique et géographique sur la commune d'Épécamps, Paris, G. Delarue, , 4 p. (lire en ligne).
  3. Le Courrier picard, édition Picardie maritime, 29 novembre 2017, p. 2.
  4. « Épécamps : les villageois craignent la disparition de leur commune : La plus petite commune de Picardie ne compte que 7 habitants. Craignant de disparaître avec la nouvelle organisation territoriale qui prévoit d'ici 2020 la fusion des petites communes, ses habitants espèrent obtenir l'autorisation de construire pour doubler la population et se faire entendre. », France 3 Hauts-de-France,‎ 12/08/2017 mis à jour le 12/06/2020 (lire en ligne, consulté le ).
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  7. « Orthodromie entre Épécamps et Bernaville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Bernaville » (commune de Bernaville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Station Météo-France « Bernaville » (commune de Bernaville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  11. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  17. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique du département de la Somme, t. 1, Amiens, impr. Lemer aîné, , 528 p. (lire en ligne sur Gallica), p. 327.
  18. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-00133-5, présentation en ligne), p. 962.
  20. a et b Hyacinthe Dusevel, Lettres sur le département de la Somme, Amiens, imp. R. Machart, , 203 p. (lire en ligne sur Gallica), p. 63-64.
  21. François-Irénée Darsy, Bénéfices de l'église d'Amiens, ou État général des biens, revenus et charges du clergé du diocèse d'Amiens en 1730 : avec des notes indiquant l'origine des biens la réparation des dimes, etc, t. 2, Amiens, E. Caillaux, (lire en ligne sur Gallica), p. 262.
  22. a b c et d Gaëtan de Witasse, Géographie historique du département de la Somme : état religieux, administratif et féodal des communes et de leurs dépendances, t. II, Abbeville, impr. de Lafosse, , 719 p. (lire en ligne sur Gallica), p. 10.
  23. Olivier Bacquet, « Près de Bernaville. Mort du maire : retour aux urnes dans le plus petit village de Picardie : Avec cinq habitants, Epécamps est le plus petit village de Picardie. Après la mort de Jean Deramecourt, son maire depuis quatre décennies, les électeurs sont appelés aux urnes », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Maire du village depuis près de quarante ans, Jean Deramecourt est décédé mi-mars, tout juste un après avoir été réélu pour un septième mandat municipal. Il avait 89 ans (...) Jean Deramecourt racontait qu’il avait connu le village avec 33 habitants. Épécamps a même dépassé les 70 habitants au milieu du 19e siècle, avant de devenir un symbole de l’exode rural ».
  24. Olivier Bacquet, « 5 habitants, 7 élus… A 89, le maire rempile dans le plus petit village de Picardie : Sans candidats, le plus petit village de Picardie menaçait de disparaître. Ce n’est pas ce que voulait Jean Deramecourt. À 89 ans, l’homme brigue un 7e mandat de maire d'Epecamps », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Son maire, Jean Deramecourt, a 89 ans. Il est candidat pour un 7e mandat, à la tête d’une liste qui compte 7 noms ».
  25. « Mairie d'Epecamps : Emilie Deramecourt succède à son grand-père dans le plus petit village de Picardie : Le plus petit village de Picardie a un nouveau maire. Trois mois après le décès de Jean Deramecourt, c'est sa petite-fille qui est élue à Epecamps, 5 habitants », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. Emilie Da Cruz, « Épécamps, le plus petit village de Picardie, a son nouveau maire : L’écharpe de maire ne quittera pas la famille Deramécourt. C’est Émilie Deramecourt la petite-fille de Jean Deramécourt, décédé en mars, qui a été élue vendredi 4 juin », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Elle perpétue ainsi une sorte de tradition familiale, puisque le père de son grand-père, Léon Deramecourt, était déjà lui-même maire de la commune ».
  27. Olivier Bacquet, « 100% Rassemblement national à Épécamps, commune la plus civique de France en 2017 : Après avoir obtenu la Marianne du Civisme en 2017, le petit village d'Épécamps s'illustre encore, avec un vote sans appel dimanche dernier : 100% pour la liste de Jordan Bardella », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  31. André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 128 (ASIN B000WR15W8).