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L'abbaye est fondée en [[966]] à partir d'un oratoire préexistant, et doté de la règle bénédictine introduite par le monastère Saint-Pierre de Gand<ref>Marcel Pacaut, ''Les Ordres religieux au Moyen Âge'', Nathan, 1970, p.55</ref>, par l'abbé Maynard Ier de l'[[Abbaye de Saint-Wandrille]].
L'abbaye est fondée en [[966]] à partir d'un oratoire préexistant, et doté de la règle bénédictine introduite par le monastère Saint-Pierre de Gand<ref>Marcel Pacaut, ''Les Ordres religieux au Moyen Âge'', Nathan, 1970, p.55</ref>, par l'abbé Maynard Ier de l'[[Abbaye de Saint-Wandrille]].

===XIIème siècle===

Au XIIème siècle, les bénédictins du Mont-Saint-Michel jouent un grand rôle intellectuel en traduisant Aristote et d'autres philosophes grecs. <ref>Voir à ce sujet [http://pagesperso-orange.fr/coloman.viola/Mont_Saint_Michel.html ici]</ref>


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Version du 4 avril 2008 à 14:17

Modèle:Infobox édifice religieux

L’abbaye du mont Saint-Michel se trouve sur la commune du Mont-Saint-Michel[1], en Normandie, dans le département de la Manche.

Classé monument historique en 1874, le site figure depuis 1979 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO et est géré par le Centre des Monuments Nationaux [1]. On le compare souvent aux sept merveilles du monde.

Histoire primitive du Mont

Les druides

Le mont même était un lieu de cultes druidiques pour les peuplades qui occupaient la forêt de Scissy autour du mont Saint-Michel. Selon l’historien du XVIIIe siècle, Gilles Deric (1726-1800), le rocher était dédié au dieu gaulois du soleil sous le nom de Mons vel Tumba Beneni : mont ou tombe de Belenos.

Les Romains

La voie construite par les Romains qui passait à l’ouest du Mons Belenus dut, avec l’envahissement de la mer, être déplacée vers l’est pour finir par disparaître en se fondant avec la voie passant par Avranches.

Début de l'ère chrétienne

À l’avènement du christianisme dans la région, aux alentours du IVe siècle, le Mont Tombe est rattaché à l’ancien diocèse d’Avranches.

Au milieu du VIesiècle, le christianisme s’implante véritablement dans la baie. À cette époque, le Mont Tombe offre un abri à de pieux solitaires, ermites approvisionnés par le curé d’Astériac, qui veillent sur le site et mènent une vie contemplative autour de deux oratoires. Le premier, dédié au premier martyr chrétien, saint Étienne est élevé à mi-hauteur du rocher. Il est suivi d’un second en l’honneur du premier martyr des Gaules, saint Symphorien, élevé au pied du rocher.

Le Mont Saint-Michel quitte, en 710, son appellation de "Mont Tombe" pour prendre celui de Mont-Saint-Michel-au-péril-de-la-Mer à la suite de l’édification, par l’évêque saint Aubert d’Avranches, d’un oratoire dédié à l’archange saint Michel en 708. Aubert aurait reçu, au cours de son sommeil, trois fois l'ordre de Saint-Michel de faire ériger sur le Mont-Tombe un oratoire. L'archange aurait laissé la trace de son doigt sur le crâne d'Aubert. Ce crâne repose dans la cathédrale d'Avranches et porte les traces d'un tel stigmate.

Le sanctuaire doit être, selon les prescriptions de l'ange, une réplique du Mont-Gargan en Italie (Ve siècle). Aubert construit donc sur le Mont Tombe un sanctuaire circulaire formé de morceaux de roc grossièrement empilés. Il installe le culte de Saint-Michel et pour assurer le service liturgique, instaure une communauté de 12 clercs. Les restes de l'oratoire ont été retrouvés dans la chapelle Notre-Dame-Sous-Terre[2]. Ce sanctuaire est une chapelle reliquaire qui abritait le tombeau du fondateur, Aubert et certainement les reliques insignes ramenées du Mont-Gargan. La chapelle Notre-Dame-Sous-Terre est aujourd'hui sous la nef de l’abbatiale.

Les premières constructions se révèlent insuffisantes et à l'époque carolingienne, d'importants bâtiments sont élevés, autour desquels se répartissent les cellules individuelles des religieux.

Histoire de l’abbaye

La collégiale Saint-Michel au IXe – Xe siècles

L’ère de stabilité connue par la Neustrie durant le règne de Charlemagne laissa place, à la mort de l’empereur, à une période de grands désordres. Les raids et incursions des Normands précédemment contenus reprenaient une nouvelle vigueur, profitant de la désunion de petits-fils de Charlemagne. Ils atteignirent le Mont en 847. En l'an 867, Charles le Chauve vaincu par les Bretons dut leur céder le Cotentin, ce qui suppose qu'ils occupaient déjà l'Avranchin, ou que celui-ci était inclus dans la cession. Les Francs s'étaient cependant réservés la nomination des évêques neustriens.

Guillaume Longue-Épée, qui succéda en 927 au premier duc de Normandie, Rollon, obtint la cession du Cotentin et de l'Avranchin en 933. La frontière sud-est de l'Avranchin avec le diocèse de Rennes étant alors indécise, sur la Sélune ou le Couesnon. Longue-épée poursuivit la politique de restauration des monastères inaugurée par son père, jusqu'à son assassinat en 942. Son fils et successeur, Richard Ier Sans Peur, fut le nouveau fondateur de l’abbaye en 966 lorsque, indigné, lors de ses fréquents pèlerinages au Mont, du relâchement qui régnait parmi les chanoines qui déléguaient leur culte à des clercs salariés, il obtint alors du pape Jean XIII une bulle lui donnant autorité pour y mettre bon ordre.

Les ducs de Bretagne Conan le Tort, mort en 992, et Geoffroy Ier, mort en 1008, se firent ensevelir au Mont Saint-Michel, non comme seigneurs du lieu, mais aux titres de bienfaiteurs. C'est au Mont que Judith de Bretagne, fille de Conan le Tort, épousa le duc Richard II de Normandie, symbolisant l'alliance des deux duchés.

Fondation de l’abbaye bénédictine (966)

L'abbaye est fondée en 966 à partir d'un oratoire préexistant, et doté de la règle bénédictine introduite par le monastère Saint-Pierre de Gand[3], par l'abbé Maynard Ier de l'Abbaye de Saint-Wandrille.

XIIème siècle

Au XIIème siècle, les bénédictins du Mont-Saint-Michel jouent un grand rôle intellectuel en traduisant Aristote et d'autres philosophes grecs. [4]

XIIIe siècle

Des guerriers bretons dirigés par Guy de Thouars ayant incendié le Mont Saint-Michel en 1204, le roi Philippe II Auguste gratifia le monastère d’une importante somme d’argent destinée à sa reconstruction. Reconstruit dans le style architectural normand, avec tailloirs des chapiteaux circulaires, écoinçons en pierre de Caen, motifs végétaux, etc., le cloître de la Merveille est achevé en 1228.

Guerre de Cent Ans

Au début du conflit, l'abbaye perd tous les revenus de ses prieurés anglais.

En 1356, les Anglais prennent Tombelaine et commence le siège de l'abbaye. Peu de temps après, Bertrand du Guesclin est nommé capitaine de la garnison du Mont et remporte plusieurs victoires qui permettent d'écarter la menace anglaise pour plusieurs années.

En 1386, Pierre le Roy est élu abbé et ordonne la construction de la tour Perrine, de la tour des Corbins et du Châtelet afin de défendre l'entrée du monastère. Après la bataille d'Azincourt, le nouvel abbé, Robert Jolivet, fait construire un rempart pour protéger la ville, ainsi qu'une citerne pour alimenter le Mont en eau douce. En 1419, Rouen tombe aux mains des Anglais. Le Mont est alors la seule ville de Normandie qui résiste à l'occupant. Craignant la puissance anglaise, Robert Jolivet offre ses services au roi d'Angleterre. En 1423, les Anglais lancent un assaut contre le Mont qui est sauvé par les Bretons. En 1434, un incendie détruit une partie de la ville. Les Anglais en profitent pour attaquer l'abbaye mais ils sont repoussés. Dès lors, le Mont ne subira plus de siège et la Normandie sera libérée en 1450.

Les prisons de l’abbaye

L’abbaye avait été, sous l’Ancien Régime, un lieu de détention pour plusieurs personnes incarcérées en vertu de différentes juridictions mais les derniers bénédictins ayant quitté le Mont en 1791, sous la Révolution, celle-ci devient alors une prison où sont incarcérés, dès 1793, plus de 300 prêtres réfractaires. Après la détention de socialistes au Mont de Martin Bernard, Armand Barbès et Auguste Blanqui, divers intellectuels, dont Victor Hugo, dénoncent l’abbaye-prison qui sera fermée par décret impérial en 1863.

En 1794, un dispositif de télégraphe optique, le système de Chappe, est installé au sommet du clocher faisant ainsi du Mont-Saint-Michel un maillon de la ligne télégraphique Paris-Brest. En 1817, les nombreuses modifications effectuées par l’administration pénitentiaire entraînent l’écroulement de l’hôtellerie édifiée par Robert de Torigni.

Le monument historique

Intérieur de l'abbaye

Viollet-le-Duc visita le mont en 1835, mais ce furent ses élèves, Paul Gout et Édouard Corroyer (1835-1904), qui furent destinés à restaurer ce chef-d'œuvre de l’art gothique français.

Des travaux urgents de consolidation et de restauration de l’abbaye, classée monument historique en 1874, sont effectués par Édouard Corroyer. En 1896, une flèche s’élevant à plus de 170 mètres au dessus de la mer est érigée.

L’archange Saint Michel qui couronne la flèche a été réalisé dans les ateliers Monduit qui avaient déjà travaillé pour Viollet-le-Duc .

En 1898, Paul Gout redécouvre, lors de fouilles sous le plancher de l’église, Notre-Dame-Sous-Terre qui sera complètement dégagée en 1959 une fois que l’architecte Yves-Marie Froidevaux aura installé une poutre en béton précontraint.

Renaissance religieuse

En 1966, à l’occasion de la célébration sous l’égide d’André Malraux du millénaire de l’abbaye, plusieurs monastères bénédictins envoyèrent quelques moines passer l’année 1966 au Mont, afin de célébrer à leur manière le caractère religieux millénaire du lieu, sans lequel le rocher serait sans doute resté à l’état quasi naturel. Une fois l’année passée, avec son flot de visiteurs et de colloques, une poignée de moines resta, en accord avec l’État, propriétaire des lieux. Leur premier prieur était le père Bruno de Senneville, venu de l'abbaye du Bec-Hellouin.

Cette petite communauté effectua pendant près de trente-cinq ans, par sa présence et la célébration du culte, une sorte de pèlerinage permanent sur les lieux, recevant elle-même les pèlerins de tous horizons. Ces pionniers permirent alors la restauration d’une communauté plus importante.

Depuis 2003, les Fraternités monastiques de Jérusalem, venues de l’église Saint-Gervais de Paris assure la présence religieuse au Mont. Une communauté d’hommes et une communauté de femmes se retrouvent pour les temps de prière dans l’abbatiale ou plusieurs chapelles, rendant ainsi à l’édifice à sa destination originelle.

Architecture

Édifiée dès le Xe siècle siècle, l’abbaye bénédictine abonde en merveilles architecturales édifiées dans les styles carolingien, roman et gothique flamboyant. Le mont Saint-Michel pourrait, en ce sens, être considéré comme une mégastructure dans la mesure où le tout superpose les différents bâtiments dévolus aux activités d’un monastère bénédictin sur un espace exigu.

L’abbaye se compose de plusieurs parties :

Abbatiale et chapelles

Notre-Dame Sous-Terre

Les agrandissements successifs de l’abbaye ont fini par absorber la totalité de l’église abbatiale originale fondée en 966 jusqu’à la faire oublier pendant plusieurs siècles, avant sa redécouverte lors des fouilles effectuées au tournant des XIXe et XXe siècles. Restaurée, elle offre un magnifique exemple d’architecture préromane.

Les autres bâtiments abbatiaux ont ensuite été élevés à l’est de l’église originale, sur le sommet du rocher et surplombant celle-ci.

Plans des divers niveaux de l’abbaye.

L’église abbatiale

Colonne dans l’abbaye

Les pèlerinages s’intensifiant, il fut alors décidé d’agrandir l’abbaye en édifiant une nouvelle église abbatiale à la place des bâtiments abbatiaux qui furent transférés au nord de Notre-Dame-Sous-Terre.

La nouvelle église abbatiale comportait également trois cryptes, soit la chapelle des Trente-Cierges (au nord), la crypte du chœur (à l’est) et la chapelle Saint-Martin (au sud) (1031-1047). L’abbé Ranulphe commence ensuite l’édification de la nef en 1060. En 1080, trois étages de bâtiments conventuels sont édifiés au nord de Notre-Dame-Sous-Terre, comprenant la salle de l’Aquilon, servant d’aumônerie accueillant les pèlerins, le promenoir des moines et le dortoir. Le cellier et l’aumônerie de la future Merveille sont également entamés.

Les nouvelles constructions recouvrent alors entièrement Notre-Dame-Sous-Terre qui demeure néanmoins utilisée pour le culte.

Reconstructions

Mal consolidées, trois travées occidentales de la nef s’écroulèrent sur les bâtiments conventuels, en 1103. L’abbé Roger II les fait reconstruire (1115-1125). En 1421, c’est au tour du chœur roman de s’écrouler. Il sera reconstruit en style gothique flamboyant entre 1446 et 1523 (avec une interruption entre 1450 et 1499).

La façade classique de l’abbatiale

Suite à un incendie en 1776, il fut décidé de démolir les trois travées occidentales de la nef et, en 1780, la façade classique actuelle fut édifiée. Malheureusement, les soutènements nécessaires à cette dernière ont nécessité la coupure en deux de Notre-Dame-Sous-Terre.

Les chapelles particulières

La Merveille et les bâtiments monastiques

L’abbaye du Mont-Saint-Michel est divisée en deux parties : l’abbatiale et la Merveille. La Merveille était l’endroit où vivaient les moines. Vue de l’extérieur, elle correspond à la partie gothique, c’est-à-dire à la face nord, et a été construite en 25 ans sur trois étages.

La Merveille est elle-même organisée en deux parties : la partie est et la partie ouest. La partie est fut la première à être construite (de 1211 à 1218) et comprend trois salles : l’Aumônerie, la Salle des Hôtes et le Réfectoire (de bas en haut). La partie ouest, quant à elle, a été érigée sept ans après et comporte également trois salles : le cellier, la salle des Chevaliers et le cloître.

Les bâtiments de Robert de Torigni

L’abbé Robert de Torigni fit édifier, à l’ouest et au sud-ouest, un ensemble de bâtiments comportant de nouveaux logis abbatiaux, une officialité, une nouvelle hôtellerie, une infirmerie et la chapelle Saint-Étienne (1154-1164). Il fit également remanier les chemins de communication desservant Notre-Dame-Sous-Terre, afin d’éviter un trop grand contact avec les pèlerins et les moines de l’abbaye. On y trouve également une roue servant de treuil installée lors du fonctionnement de la prison destinée à approvisionner le mont en denrées et à l’intérieur de laquelle marchaient des prisonniers pour la faire tourner.

Dans les ruines de l'infirmerie, effondrée en 1811, il subsiste au-dessus de la porte les trois morts du Dit des trois morts et des trois vifs, représentation murale montrant initialement trois jeunes gentilshommes interpellés dans un cimetière par trois morts, qui leur rappellent la brièveté de la vie et l'importance du salut de leur âme.

La Merveille

Coupe de l’abbaye ; la Merveille se trouve à gauche

Le bâtiment de la Merveille, situé juste au nord de l’église abbatiale, intègre cloître, réfectoire, salle de travail et aumônerie dans un parfait exemple d’intégration fonctionnelle. L’ensemble est constitué de deux corps de bâtiments de trois étages appuyé sur la pente du rocher.

Au rez-de-chaussée, le cellier sert de contrebutement. Puis chaque étage comporte une salle particulière de plus en plus légère au fur et à mesure que l’on accède au sommet, de puissants contreforts situés à l’extérieur, permettant de soutenir le tout. Les contraintes topographiques ont donc joué un grand rôle dans la construction de la Merveille.

Raoul-des-Îles édifie, au dessus de l’aumônerie construite sous Roger II, la salle des Hôtes (1215-1217), le réfectoire (1217-1220) et, au dessus du cellier, la salle des Chevaliers (1220-1225) et le magnifique cloître (1225-1228).

Le cloître

On y trouve notamment un cloître, dont trois arches sont étonnamment ouvertes sur la mer et le vide. Ces trois ouvertures devaient constituer l'entrée de la salle capitulaire qui ne fut jamais construite. Les colonnettes, initialement en calcaire lumachelle importé d'Angleterre, ont été restaurées en poudingue de Lucerne. Le cloître abrite un jardin médiéval recréé en 1966 par frère Bruno de Senneville, moine bénédictin féru de botanique. Il est centré par un motif de buis rectangulaire bordé de treize rosiers de Damas. Les carrés de plantes médicinales, d'herbes aromatiques et de fleurs symbolisent les besoins quotidiens des moines au moyen-âge. Les angles sont marqués par des cinéraires maritimes [5]

La salle dite de Belle Chaise et les bâtiments du sud-est

De même, les bâtiments de la belle-chaise et des logis abbatiaux intègrent les fonctions administratives de l’abbaye aux fonctions cultuelles. L’abbé Richard Turstin édifie, à l’est, la Salle des Gardes (qui sera depuis l’entrée de l’abbaye) ainsi qu’une nouvelle Officialité, où est rendue la justice relevant de l’abbaye (1257).

Vers 1393, sont édifiées les deux tours du Châtelet, puis ensuite la tour Perrine et une Bailliverie. Le tout sera complété, à l’initiative de l’abbé Pierre Le Roy, par un logis personnel complétant les fortifications de l’abbaye même.

La ville

Une muraille fortifiée ceint la ville nichée au sud et à l’est du mont. On peut voir, à proximité d’une des portes, deux bombardes de 380mm? et 420mm? abandonnées par les Anglais.

La description des remparts et des monuments de la ville figurent à l’article sur la commune du Mont-Saint-Michel.

Voir aussi

Liens internes

Bibliographie

  • Germain Bazin, Le Mont Saint-Michel, Préface de Marcel Aubert, Paris, Picard, 1933.
  • Louis Blondel, Notice historique du Mont-St.-Michel et de Tombelaine, Avranches, Le Court, 1816. Seconde édition en 1823.
  • Édouard Corroyer, Description de l’Abbaye du Mont Saint-Michel et de ses Abords. Précédée d’une Notice historique, Paris, Dumoulin, 1877.
  • Gazeau Véronique, Normannia monastica, princes normands et abbés bénédictins. Prosopograpie des abbés bénédictins, 2 vol., Publications du CRAHM, 2007, ISBN : 978-2-902685-38-7.
  • Paul Gout, Le Mont-Saint-Michel. Histoire de l’abbaye et de la ville. Étude archéologique et architecturale des monuments, Paris, Armand Colin, 1910.
  • Edouard Le Hericher, Histoire et description du Mont-Saint-Michel, Avranches Anfray, (vers 1850). L’ouvrage est divisé en trois parties : Légendes et histoire, descriptions des fortifications, de la ville et de l’abbaye, le rocher de Tombelaine.
  • Maximilien Raoul (pseudonyme de Charles-Marie Letellier), Histoire pittoresque du Mont Saint-Michel et de Tombelaine, Suivi d’un fragment inédit sur Tombelène, extrait du Roman de Brut de Wace transcrit et annoté par Antoine Le Roux de Lincy, Paris, Librairie A. Ledoux, 1834.

Liens externes

wikilien alternatif2

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur le mont Saint-Michel.

Notes et références

  1. Les développements consacrés à la géographie du lieu (le mont Saint-Michel, écrit avec une minuscule et sans trait d’union) figurent dans l’article Le Mont-Saint-Michel relatif à la commune du Mont-Saint-Michel (avec une majuscule et un trait d’union, celui de sa baie dans l'article Baie du mont Saint-Michel selon la nomenclature officielle de l’INSEE).
  2. L’actuelle chapelle Saint-Aubert, située au nord-ouest de l’abbaye, ne fut édifiée qu’au XVe siècle.
  3. Marcel Pacaut, Les Ordres religieux au Moyen Âge, Nathan, 1970, p.55
  4. Voir à ce sujet ici
  5. jardins médiévaux, Mic Chamblas-Ploton, La maison rustique, Flammarion, ISBN 2.7066.1749.7


Modèle:Patrimoine mondial de l'Unesco en France

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