Église catholique au Maroc

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 25 décembre 2021 à 20:41 et modifiée en dernier par 2a01:e0a:a17:9550:c57f:fb28:ddc6:10ee (discuter). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Fichier:Eglise N.D. de Lourdes, Casablanca, Diocèse de Rabat, Maroc.jpg
Église Notre-Dame-de-Lourdes de Casablanca.

L'Église catholique au Maroc (en arabe : « الكنيسة الكاثوليكية في المغرب, Alkanisat alkathulikiat fi Almaghrib »), désigne l'organisme institutionnel et sa communauté locale ayant pour religion le catholicisme au Maroc.

L'Église au Maroc comporte deux archidiocèses qui ne sont pas soumises à une juridiction nationale au sein d'une église nationale mais sont soumises à la juridiction universelle du pape, évêque de Rome, au sein de l'« Église universelle[1] ».

Les deux archidiocèses, dont les sièges sont à Tanger et à Rabat, rassemblent toutes les paroisses du territoire du Maroc[2].

En étroite communion avec le Saint-Siège, les évêques des diocèses au Maroc sont membres de la Conférence des évêques de la région Nord de l'Afrique, qui réunit les épiscopats du Maroc, de l'Algérie, de la Tunisie et de la Libye.

L'Église catholique est autorisée par la constitution du Maroc.

L'Église catholique est une communauté religieuse minoritaire au Maroc[3].

Législation en matière religieuse

La religion d'État du Maroc est l'Islam[4].

Deux articles de la constitution encadrent la liberté de religion autorisant ainsi l'Église catholique :

  • article 1er [5] : « la nation s'appuie dans sa vie collective sur des constantes fédératrices, en l'occurrence la religion musulmane  ».
  • article 3[6] : « L'Islam est la religion de l'État et celle du peuple marocain, qui garantit à tous le libre exercice des cultes ».

En 2017, le Conseil supérieur des oulémas du Maroc a décrété que seuls ceux qui « trahissent leur pays » sont passibles de la peine de mort et non plus les apostats qui changent de religion[7].

Carte du droit à l'apostasie par pays dans le monde.
Église Notre-Dame-de-l'Assomption d'Essaouira.
Icône de la Vierge Marie à Essaouira
Église des Saints-Martyrs de Marrakech.
Jésus (Marrakech)
Ancienne église catholique d'El Jadida.

Les cathédrales et églises

Archidiocèse de Tanger

Archidiocèse de Rabat

  • Salé:
    • Ancienne église du quartier du Rmel

Personnalités

Lien interne

Liens externes

Références

  1. « Catéchisme de l'Église Catholique », sur vatican.va (consulté le )
  2. Annuario pontificio 2011, Città del Vaticano, 2011.
  3. « L'observatoire de la liberté religieuse Maroc », sur liberte-religieuse.org (consulté le )
  4. Ibrahimi, « La religion d’État au Maroc avec le Roi pour chef spirituel, est-ce une exception de la démocratie marocaine : Comparaison avec les démocraties d'Europe », L'Opinion, Rabat,‎ (lire en ligne)
  5. « Constitution marocaine de 2011 : Titre premier. Dispositions générales », sur Mjp.univ-perp.fr
  6. « Maroc Constitution du 1er juillet 2011. », sur mjp.univ-perp.fr, 1er juillet 2011. (consulté le )
  7. Anne-Bénédicte Hoffner, « Au Maroc, les apostats ne sont plus passibles de la peine de mort », sur la-croix.com, (consulté le )