Église catholique au Botswana

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Paroisse de Botswana

L’Église catholique au Botswana est l'ensemble des membres de l'Église catholique, sous la direction spirituelle du Pape. Les catholiques représentent environ 4% de la population totale du Botswana.

Histoire[modifier | modifier le code]

Au départ, les missionnaires catholiques ne sont pas autorisés au Botswana par les tribus indigènes à la demande des missionnaires protestants qui sont arrivés les premiers. Les missionnaires viennent au Botswana en 1928[1] et créent des écoles et des cliniques[2].

Jusqu'en 1959, le protectorat du Bechuanaland, territoire du Royaume-Uni, est divisé en trois zones administratives ecclésiastiques : le diocèse de Bulawayo en Rhodésie du Sud, le diocèse de Kimberley en Union d'Afrique du Sud et le vicariat apostolique de Windhoek dans le Sud-Ouest africain.

En 1959, la préfecture apostolique du Betschuanaland est créée et administre l'ensemble du protectorat du Bechuanaland. Lorsque le protectorat devient indépendant sous le nom de Botswana, la préfecture devient le diocèse de Gaborone. En 1998, les districts central, de Ghanzi, du Nord-Est et du Nord-Ouest composent le vicariat apostolique de Francistown, qui devient un diocèse en [3].

Le pape Jean-Paul II se rend à Gaborone le [4].

En 2006, l'église de Francistown lance un programme pour traiter les réfugiés infectés par le SIDA avec une thérapie antivirale[2].

Organisation ecclésiastique[modifier | modifier le code]

Les évêques des deux régions, ainsi que leurs collègues d'Afrique du Sud et du Swaziland, appartiennent à la Conférence épiscopale catholique d'Afrique australe.

Le nonce apostolique représente l'Afrique du Sud, le Botswana, le Lesotho et la Namibie. Il est à Pretoria, en Afrique du Sud.

Statistiques[modifier | modifier le code]

La Constitution de la République du Botswana garantit « la liberté de pensée et de religion, la liberté de changer de religion ou de conviction, et la liberté, individuellement ou collectivement, tant en public qu’en privé, de manifester et propager sa religion ou ses convictions par le culte, l’enseignement, la pratique et l’accomplissement de rites » (article 11)[5]. Il n'y a pas d'atteinte à la liberté religieuse[6].

72,1% de la population du Botswana est chrétienne[6].

4% de la population du Botswana (84 500 sur 2 million) sont catholiques (en 2015)[7]. Dans le diocèse de Gaborone, la part est d'environ 7%, dans le diocèse de Francistown, cependant, moins de 1,5%.

En 1962, il y avait un millier de catholiques. Au moment de la visite du pape en , le nombre des catholiques est de 44 000, l’Église du Botswana compte 36 prêtres (diocésains et religieux), 5 religieux non prêtres, un diacre permanent, 5 séminaristes, 65 religieuses et 95 laïcs engagés dans la pastorale[1]. En 2011, treize séminaristes se préparent au sacerdoce au Botswana[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Arrivée de Jean Paul II au Botswana (130988) », sur cath.ch, (consulté le )
  2. a b et c (en) « Botswana’s Bishop Valentine and His Big Heart », sur Zenit, (consulté le )
  3. (it) « Elevazione a Diocesi del Vicariato Apostolico di Francistown (Botswana) e nomina del primo Vescovo », Bollettino,‎ (lire en ligne)
  4. (en) Jean-Paul II, « Célébration eucharistique dans le stade «National Stadium» de Gaborone (13 septembre 1988) », sur Vatican, (consulté le )
  5. « Botswana », sur Observatoire de la Liberté Religieuse (consulté le )
  6. a et b « Données géographiques et identité religieuse au Botswana », sur La Croix (consulté le )
  7. « Botswana », sur Dictionnaire Biographique des Chrétiens d'Afrique, (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]