Trimer

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Trimer
Trimer
L'église Saint-Michel-et-Saint-Amand.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Saint-Malo
Intercommunalité Communauté de communes Bretagne Romantique
Maire
Mandat
Christophe Baot
2020-2026
Code postal 35190
Code commune 35346
Démographie
Gentilé Trimerois
Population
municipale
206 hab. (2021 en augmentation de 0,98 % par rapport à 2015en augmentation de 0,98 % par rapport à 2015)
Densité 58 hab./km2
Population
agglomération
28 115 hab.
Géographie
Coordonnées 48° 20′ 26″ nord, 1° 53′ 37″ ouest
Altitude Min. 29 m
Max. 87 m
Superficie 3,56 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Rennes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Combourg
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Trimer

Trimer est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 206 habitants[Note 1]. Elle fait partie de la communauté de communes Bretagne Romantique.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune de Trimer est située dans le département d'Ille-et-Vilaine. Sa latitude est de 48,340556 et sa longitude est de -1,893611[1]. Sa superficie est de 356 hectares[1]. L'altitude minimale est de 29 mètres et l'altitude maximale est de 87 mètres[1]. Les villes voisines sont Tinténiac, La Baussaine et Saint-Thual.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[3]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur Est », avec des hivers frais, des étés chauds et des pluies modérées[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 773 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Quiou à 8 km à vol d'oiseau[5], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 757,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Trimer est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (48,3 %), terres arables (42,3 %), prairies (9,4 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Tremer en 1040, capella de Treimer en 1202[15].

Histoire[modifier | modifier le code]

Trimer est cité pour la première fois en 1040. En 1202, sa chapelle appartient à l'abbaye Saint-Georges de Rennes. Il reste une trêve de Tinténiac jusqu'à la Révolution. Trimer est érigé en paroisse en 1803 ; celle-ci est supprimée en 1811 et annexée à Saint-Thual. L'ordonnance royale du rétablit définitivement Trimer au rang de paroisse. L'économie du bourg est exclusivement agricole[16].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Trimer appartient à l'arrondissement de Saint-Malo et au canton de Combourg depuis le redécoupage cantonal de 2014. Avant cette date, elle faisait partie du canton de Tinténiac.

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la troisième circonscription d'Ille-et-Vilaine, représentée depuis par Claudia Rouaux[17] (PS-NUPES). Auparavant, elle a successivement appartenu à la circonscription de Saint-Malo (Second Empire), la 2e circonscription de Saint-Malo (IIIe République), la 6e circonscription (1958-1986) et la 2e circonscription (1988-2012).

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Depuis le , Trimer appartient à la communauté de communes Bretagne Romantique. Cette intercommunalité a succédé à l'association pour le développement économique du Combournais puis au SIVOM des cantons de Combourg, Tinténiac et Pleine-Fougères, fondé en , auquel appartenait la commune.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 11[18].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie de Trimer.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1929 ? M. Chevallier    
mai 1935 ? M. Dausset    
Les données manquantes sont à compléter.
août 1945 janvier 1980
(démission)
Alphonse Denoual
(1899-1981)
  Retraité, maire honoraire
Officier du Mérite agricole Chevalier de l'Ordre national du Mérite
janvier 1980[19] février 2007
(démission)
Edmond Delaunay[20]
(1942-2007)
  Exploitant forestier
mars 2007[21] mai 2020 Pierre Chesnot
(1948- )
SE Agriculteur
mai 2020[22] En cours Christophe Baot
(1974- )
SE Chef de pôle agence Enedis
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[24].

En 2021, la commune comptait 206 habitants[Note 4], en augmentation de 0,98 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
350332341344373352345368360
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
332325312313314302311314300
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
263260258236222220212196214
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
173152131111102102161167177
2015 2020 2021 - - - - - -
204206206------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La commune compte un seul monument historique protégé :

On trouve aussi :

  • Ancien presbytère, 1875, granit.
  • Mairie et ancienne école communale, granit et brique.
  • Ancien magasin de négociant, début du XXe siècle, granit bleu de Lanhélin.
  • Ancienne école publique de filles, début du XXe siècle[27].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2021, légale en 2024.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Trimer et Le Quiou », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Le Quiou » (commune du Le Quiou) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Le Quiou » (commune du Le Quiou) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  15. Jean-Yves Le Moing, Les noms de lieux bretons de Haute-Bretagne, Coop Breizh, (ISBN 2-903708-04-5 et 978-2-903708-04-7, OCLC 236056804), p. 409
  16. Le patrimoine des communes d'Ille-et-Vilaine, Ed. Flohic, Paris, 2000.
  17. Elle remplace François André décédé en cours de mandat
  18. Art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  19. « Trimer : un nouveau maire », Ouest-France,‎ 2-3 février 1980 (archives du journal)
  20. « Edmond Delaunay, ancien maire est décédé », Ouest-France,‎ .
  21. « Pierre Chesnot, nouveau maire de Trimer », Ouest-France,‎ .
  22. « Trimer. Christophe Baot prend les rênes de la commune », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  27. Le patrimoine des communes d'Ille-et-Vilaine, Editions Le Flohic, Paris, 2000