Saint-Sulpice (Savoie)

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Saint-Sulpice
Saint-Sulpice (Savoie)
Chef-lieu de Saint-Sulpice depuis Saint-Cassin.
Blason de Saint-Sulpice
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Savoie
Arrondissement Chambéry
Intercommunalité Grand Chambéry
Maire
Mandat
Marcel Ferrari
2020-2026
Code postal 73160
Code commune 73281
Démographie
Gentilé Sorpesais
Population
municipale
796 hab. (2021 en augmentation de 2,45 % par rapport à 2015)
Densité 90 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 34′ 07″ nord, 5° 50′ 45″ est
Altitude Min. 352 m
Max. 1 041 m
Superficie 8,82 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Chambéry
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Pont-de-Beauvoisin (Savoie)
Localisation
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Saint-Sulpice
Géolocalisation sur la carte : France
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Saint-Sulpice
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Saint-Sulpice
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Saint-Sulpice
Liens
Site web saintsulpice73.fr

Saint-Sulpice est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Saint-Sulpice sur la chaîne de l'Épine.

Saint-Sulpice est une petite commune de la Savoie, accrochée sur les contreforts de la chaîne de l'Épine, aux portes du massif de la Chartreuse, sur les hauteurs de Chambéry.


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Sulpice est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (62,4 %), zones agricoles hétérogènes (37,2 %), cultures permanentes (0,4 %)[6].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie[modifier | modifier le code]

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit San Sorpicho, selon la graphie de Conflans[7].

Histoire[modifier | modifier le code]

Saint-Sulpice est placée sur une ancienne voie sarde passant par le col de l'Épine.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal de Saint-Sulpice se compose du maire, de quatre adjoints et de 10 conseillers municipaux.

Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du conseil municipal :

Groupe Maire Effectif Statut
SE Marcel FERRARI 15 Majorité

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Résultats des derniers scrutins électoraux
1er score 2e score Participation
Élections européennes de 2014 28,82 % pour Jean-Marie Le Pen (FN) 18,06 % pour Renaud Muselier (UMP) 46,93 %
Élections municipales de 2014 95,23 % pour Jean-Christophe Pozo (SE) 95,23 % pour Raphaël Martin (SE) 58,25 %
Élections législatives de 2012 51,84 % pour Bernadette Laclais (PS) 48,16 % pour Christiane Brunet (DVD) 53,44 %
Élection présidentielle de 2012 53,67 % pour Nicolas Sarkozy (UMP) 46,33 % pour François Hollande (PS) 85,46 %
Élections régionales de 2010 52,98 % pour Jean-Jack Queyranne (PS) 31,23 % pour Françoise Grossetête (UMP) 48,31 %
Élections cantonales de 2008 60,00 % pour Lionel Mithieux (MoDem) 40,00 % pour Paul Chevallier (PS) 45,67 %

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2008 2014 Michel Didier    
2014 2020 Louis Caille    
2020   Marcel Ferrari    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[9].

En 2021, la commune comptait 796 habitants[Note 3], en augmentation de 2,45 % par rapport à 2015 (Savoie : +3,33 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
583576640595645657607573565
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
534529503511491471439424397
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
341351324310321312302303355
1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - -
456600672697762765796--
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Le commune fait partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[12],[13].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • La Voie Sarde. En 1735, la Maison de Savoie dépêche l'ingénieur Franco-Antonio Garella (qui réalisera plus tard les travaux d'endiguement de l'Arve et de l'Arly), sur la montagne de l'Epine. En remplacement de l'ancienne voie romaine du col Saint-Michel voisin (903 m), il propose de tracer une nouvelle voie pavée pour relier Chambéry à Novalaise, en franchissant le col du Crucifix (915 m) au terme de nombreux lacets. Le chantier durera 77 ans. D'imposants murs de soutènement sont encore visibles. Dégradée par près de deux siècles d'abandon et de nombreux éboulements, cette voie historique reçoit en 2022 le soutien de la Fondation du Patrimoine et de la Fondation Stéphane Bern, en vue d'une grande rénovation[14].
L'église de la commune.


Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chambéry », sur insee.fr (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  7. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 23
    Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
    .
  8. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  9. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  12. Information Presse du 5 novembre 2018 : Le Bois de Chartreuse obtient la première AOC Bois en France. Une première dans la filière bois !, site officiel du Bois de Chartreuse.
  13. Cahier des charges de l’appellation d’origine « Bois de Chartreuse », homologué par l’arrêté du 23 octobre 2018 publié au JORF du 31 octobre 2018, Bulletin officiel du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, n° 2018-46 (.PDF).
  14. Jacky Barthélémy, « Des bénévoles préparent le terrain pour restaurer la Voie Sarde », Le Dauphiné Libéré,‎ (lire en ligne)