Saint-Laurent-la-Conche

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Saint-Laurent-la-Conche
Saint-Laurent-la-Conche
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Loire
Arrondissement Montbrison
Intercommunalité Communauté de communes de Forez-Est
Maire
Mandat
Jean-Luc Poyade
2020-2026
Code postal 42210
Code commune 42251
Démographie
Population
municipale
566 hab. (2021 en diminution de 8,56 % par rapport à 2015)
Densité 36 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 41′ 05″ nord, 4° 12′ 43″ est
Altitude Min. 326 m
Max. 366 m
Superficie 15,51 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Étienne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Feurs
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Saint-Laurent-la-Conche

Saint-Laurent-la-Conche est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Saint-Laurent-la-Conche fait partie du Forez. La commune est dans la plaine du Forez, en rive droite (côté est) de la Loire, à 6,5 km (à vol d'oiseau) au sud-sud-ouest de Feurs[1]. Sa sous-préfecture Montbrison est à 20 km au sud-ouest[2], sa préfecture Saint-Étienne à 33 km au sud-est en passant par Cuzieu / la D6[3],[4].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Saint-Laurent-la-Conche[1]
Feurs Valeille
Chambéon Saint-Laurent-la-Conche[1] Saint-Cyr-les-Vignes
Magneux-Haute-Rive Marclopt

Hydrographie[modifier | modifier le code]

L'élément majeur est bien sûr la Loire, qui borde la commune à l'ouest. Son affluent la Toranche conflue avec elle sur la commune.

Il existe plusieurs étangs sur la commune. Les plus grands sont l'étang Mazoyer près du hameau du même nom (2,2 km nord-est du bourg), l'étang près du hameau de la Croix Blanche (2 km sud-est du bourg), les étangs de gravières en bord de Loire (1 km au sud du bourg). Noter aussi, à environ 107 km au nord du bourg en rive de Loire, les surfaces mi-étang mi-marais près des Moriaux[1].

La Toranche

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 627 mm, avec 8 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Feurs », sur la commune de Feurs à 6 km à vol d'oiseau[7], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 650,3 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Laurent-la-Conche est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,7 %), prairies (21,4 %), zones agricoles hétérogènes (12,8 %), eaux continentales[Note 3] (8,5 %), zones urbanisées (1,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,8 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

Époque gallo-romaine[modifier | modifier le code]

Une grande villa gallo-romaine se trouvait sur le territoire de Saint-Laurent-la-Conche[17] à 2 km au nord[1] de celle de Tassin sur Marclopt[18] et à 6,5 km au sud-ouest de Forum Segusiavorum (Feurs), le centre administratif, religieux, commercial et culturel de la civitas des Ségusiaves de la fin du premier siècle avant notre ère au début du troisième siècle de notre ère[19]. La villa de Saint-Laurent-la-Conche devient secondaire à la fin du IIe siècle[17] et est abandonnée au début du IIIe siècle[20] — tandis que celle de Tassin a encore une activité notable au IIIe siècle[21].

Les Romains auraient gagné une bataille sur la commune face à Vercingétorix[22].

Blasonnement[modifier | modifier le code]

Les armoiries de Saint-Laurent-la-Conche se blasonnent ainsi :

Coupé ondé : au 1er d'or à la rame et à la gaffe de batelier d'azur, renversées et passées en sautoir, au 2e d'azur à la conche [cuve taillée dans la pierre] d'argent surmontée d'un besant d'or.
Création de la Conférence Permanente d'Héraldique de la Loire.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2008 En cours Jean-Luc Poyade[23]    

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[25].

En 2021, la commune comptait 566 habitants[Note 4], en diminution de 8,56 % par rapport à 2015 (Loire : +1,27 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
442348354393365385418444425
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
424448494480508514532572562
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
501447410344333321330297286
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
245244262316430480544552592
2014 2019 2021 - - - - - -
615581566------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église.
Pont de la D 115 sur la Toranche.

L'église Saint-Laurent de Saint-Laurent-la-Conche, qui date du Xe siècle, a subi plusieurs modifications depuis sa construction.

Commerces[modifier | modifier le code]

Le village étant très petit, il n'y a pas vraiment de centre, on note plutôt la présence de maisons indépendantes réparties sur la commune dans des lotissements. On relève cependant un restaurant faisant également office de bistrot, dépôt de journaux et de pain le week-end[28],[29].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « Saint-Laurent-la-Conche, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées. Les distances à vol d'oiseau se mesurent avec l'outil « Mesurer une distance » dans l'onglet « Outils cartographiques » à droite (symbole de petite clé plate).
  2. « Distance par la route entre Saint-Laurent-la-Conche et Montbrison », sur openstreetmap.org (consulté en ).
  3. « Distance par la route entre Saint-Laurent-la-Conche et Saint-Étienne », sur openstreetmap.org (consulté en ).
  4. « Saint-Laurent-la-Conche », sur google.fr/maps. Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (dans l'onglet à gauche de l'écran, cliquer sur "Directions").
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  7. « Orthodromie entre Saint-Laurent-la-Conche et Feurs », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Feurs », sur la commune de Feurs - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Station Météo-France « Feurs », sur la commune de Feurs - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  11. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune rurale - définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  17. a et b [Vallat 1978] Jean-Pierre Vallat, « L'évolution des structures agraires et des rapports sociaux dans la cité des Ségusiaves : problèmes et méthodes », Dialogues d'histoire ancienne, t. 4,‎ , p. 187-199 (voir p. 190) (lire en ligne [sur persee], consulté en ).
  18. Vallat 1978, p. 188, 189.
  19. vallat et 1978 192.
  20. Vallat 1978, p. 194.
  21. Vallat 1978, p. 189.
  22. « Origine et histoire de St-Laurent-la-Conche »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur saintlaurentlaconche.com (consulté le ).
  23. Saint-Laurent-la-Conche sur le site de l'association des maires de France, consulté le 30 juin 2015.
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. « Culture - Loisirs / De nouveaux gérants à l'Auberge'in », Le Progrès,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. « Auberge »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur foreztourisme.fr.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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