Rocky Balboa (film)

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Rocky Balboa
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Titre original Rocky Balboa
Réalisation Sylvester Stallone
Scénario Sylvester Stallone
Musique Bill Conti
Acteurs principaux
Sociétés de production Chartoff-Winkler Productions
Metro-Goldwyn-Mayer
Columbia Pictures
Revolution Studios
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Drame sportif
Durée 102 minutes
Sortie 2006

Série Rocky

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Rocky Balboa est un film américain écrit et réalisé par Sylvester Stallone, sorti en 2006.

C'est le sixième film de la série débutée en 1976.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Sylvester Stallone en décembre 2005, sur le tournage du film.

Rocky Balboa, qui a depuis longtemps quitté le ring, mène une vie paisible à Philadelphie où il tient un restaurant italien baptisé Adrian's, en hommage à sa femme Adrian, moteur de son existence, décédée à la suite d'un cancer. Il se rend très souvent sur la tombe de sa femme et n'entretient plus que des relations distantes avec son fils Robert, qui ne supporte plus que les gens ne le voient que comme le fils de Rocky. Pour redonner un but à sa vie, Rocky décide de se remettre à boxer.

Le champion du monde de boxe, Mason « The Line » Dixon, est impopulaire, la presse et le public l'accusant de ne choisir que des adversaires faciles et de ne jamais avoir eu à se battre au maximum de ses capacités. À la suite d'une vidéo en image de synthèse d'une chaîne de télévision le montrant face à Balboa (le but de cette vidéo étant de démontrer que Dixon serait mis au tapis), son manager décide d'organiser un combat d'exhibition pour faire remonter sa cote de popularité.

Après des réticences, Rocky accepte le combat pour se sentir revivre sur le ring et prouver à tous qu'il n'est pas fini. Il reprend donc le chemin de la salle d'entraînement pour se préparer à l'ultime match de sa vie avec Paulie, Duke, son fils Robert de qui il s'est beaucoup rapproché et Steps, le fils de Marie, une fille que Rocky a raccompagnée chez elle 30 ans plus tôt et convaincue de ne plus fréquenter les voyous de son quartier, et avec laquelle il noue des liens forts.

Le jour du combat, au Mandalay Bay de Las Vegas, Rocky n'atteint pas au 1er round Mason Dixon qui esquive les coups et se montre très rapide. Rocky se rattrape dans les rounds suivants, profitant d'une blessure à la main de son rival. Rocky se montre héroïque durant tout le combat, encaissant de nombreux coups et se relevant plusieurs fois après être allé au tapis. À la fin du match, les deux boxeurs se félicitent mutuellement, Martin, l'entraîneur de Dixon, lui fait comprendre qu'il doit encore progresser. Rocky, grâce à ce match, s'est débarrassé de ses angoisses et en sort apaisé.

Si les juges désignent Mason Dixon vainqueur (2 juges pour Dixon contre 1 pour Rocky), Rocky est acclamé par la foule qui scande son nom et n'a d'yeux que pour lui.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

  • Titre original, québécois et français : Rocky Balboa
  • Réalisation : Sylvester Stallone
  • Scénario : Sylvester Stallone, d'après les personnages créés par Sylvester Stallone
  • Musique : Bill Conti
  • Direction artistique : Michael Atwell et Jesse Rosenthal
  • Décors : Franco-Giacomo Carbone
  • Costumes : Gretchen Patch
  • Photographie : Clark Mathis
  • Son : Steve Maslow, Mark Ulano, Tom Burns, Tateum Kohut
  • Montage : Sean Albertson
  • Production : Charles Winkler, David Winkler, William Chartoff, Kevin King Templeton et Billy Chartoff[1]
Production déléguée : Robert Chartoff et Irwin Winkler
Coproduction : Guy Riedel

Distribution[modifier | modifier le code]

Légende : Version Française (VF)[11] et Version Québécoise (VQ)[12]

Production[modifier | modifier le code]

Attribution des rôles[modifier | modifier le code]

Sylvester Stallone voulait Vin Diesel pour le rôle de Mason Dixon mais ce dernier avait un emploi du temps trop chargé[13]. Il a aussi proposé le rôle au boxeur Roy Jones Jr.[14].

Sylvester Stallone a choisi Milo Ventimiglia pour jouer son fils car ils ont tous deux une paralysie faciale au niveau des lèvres ce qui rappelle le visage de Stallone. Jake Gyllenhaal a également été envisagé pour ce même rôle mais le déclinera pour tourner dans Le Secret de Brokeback Mountain.

James Binns incarne ici un arbitre alors qu'il était avocat dans Rocky 5.

Le boxeur américain Mike Tyson fait une apparition dans le film[15]. Il a improvisé lui-même ses dialogues[14].

Tournage[modifier | modifier le code]

Le tournage a eu lieu à Philadelphie (« Rocky Steps » du Philadelphia Museum of Art, Kensington, Fairmount Park, Philadelphia Animal Care and Control Association, Philadelphia City Hall, Philadelphia Civic Center) et à Las Vegas[16].

Bande originale[modifier | modifier le code]

Rocky Balboa
The Best of Rocky

Bande originale de divers artistes
Sortie
Durée 60:06
Label Capitol
Critique

Bandes originales de Rocky

La bande originale de Rocky Bolboa est en réalité une compilation des meilleurs titres de la saga. Elle contient cependant l'inédit It's a Fight de Three 6 Mafia, qui est la musique de Mason Dixon pour entrer sur le ring. Bill Conti a par ailleurs composé Marie's theme spécialement pour le film mais il n’apparaît pas sur l'album[14].

Liste des titres
  1. Gonna Fly Now (thème de Rocky) – 2:48
  2. Eye of the Tiger de Survivor – 3:53
  3. Going the Distance de Bill Conti - 2:40
  4. Living in America de James Brown – 4:45
  5. Redemption (thème de Rocky II) – 2:41
  6. Fanfare for Rocky – 2:34
  7. Burning Heart de Survivor – 3:52
  8. Conquest – 4:43
  9. Adrianna Pennino – 1:39
  10. No Easy Way Out de Robert Tepper – 4:23
  11. Rocky's Reward – 2:05
  12. Alone in the Ring – 1:10
  13. Heart's on Fire de John Cafferty – 4:13
  14. Can't Stop the Fire – 3:20
  15. Mickey – 4:38
  16. Overture – 8:42
  17. It's a Fight de Three 6 Mafia – 3:07
  18. Gonna Fly Now (John X Remix) – 2:56

Accueil[modifier | modifier le code]

Accueil critique[modifier | modifier le code]

Le film a été bien accueilli par la critique. Le film obtient une note de 77 % sur Rotten Tomatoes, sur la base d'un échantillon de 177 évaluations et d'une note moyenne de 6,510. Le consensus du site se lit comme suit: "Invraisemblable mais divertissante et poignante, Rocky Balboa trouve le champion en forme pour la première fois depuis des années". Metacritic a un score moyen pondéré de 63100 basé sur 36 avis rédigés par des critiques classiques. Les spectateurs interrogés par CinemaScore ont attribué au film une note B +.

De nombreuses critiques font du sixième opus le meilleur depuis le tout premier épisode[18].

Box-office[modifier | modifier le code]

Rocky Balboa a réalisé un score bien plus qu'honorable avec un total d'environ 156M$, en adéquation avec les 3 premiers opus de la série et dépassant aisément Rocky 5[19].

Pays Box-office nbre
semaine
B.O. arrêté
à la date
Box-office Alt=Image de la Terre Mondial[20] 155 547 664 $US 15 sem. 25/03/2008
Box-office Drapeau des États-Unis États-Unis / Drapeau du Canada Canada[20] 70 269 899 $US 15 sem. 25/03/2008
Box-office Drapeau de la France France[21] 1 125 236 entrées 4 sem. 20/02/2008
Box-office Drapeau de la Suisse Suisse romande[22] 115 347 entrées - au total

Distinctions[modifier | modifier le code]

Entre 2006 et 2009, Rocky Balboa a été sélectionné 5 fois dans diverses catégories et n'a remporté aucune récompense[23],[24].

Nominations[modifier | modifier le code]

Autour du film[modifier | modifier le code]

  • Dans ce sixième volet, aucune allusion n'est faite aux pathologies que Rocky a malheureusement contractées durant sa carrière de boxeur, que ce soit son handicap à l'œil droit jadis révélé dans Rocky 2 ou encore les lésions au cerveau diagnostiquées au début de Rocky 5, à la suite de son combat contre le Soviétique Drago.
  • On retrouve dans ce sixième opus le personnage de Spider Rico, ancien boxeur amateur que Rocky a battu au début du premier film. Il est interprété par le même figurant, Pedro Lovell. On peut d'ailleurs remarquer que le nom de Rico est une anagramme de Rocky (pour la prononciation) ce qui peut expliquer le fait que c'est son premier adversaire dans le premier film.
  • Apollo Creed, Clubber Lang et Ivan Drago font une brève apparition au moment où la carrière de Rocky est résumée lors du match de Las Vegas.
  • Durant le film on peut voir un tableau peint représentant l'image de Rocky contre Apollo dans le générique de fin du troisième opus.
  • C'est le troisième film de la saga qui se termine avec une dernière petite scène après la fin du match, après Rocky 3 (qui se fermait sur une petite revanche entre Rocky Balboa et Apollo Creed) et 5 (qui se concluait sur les Balboa père et fils montant les grandes marches avant de se rendre au musée).
  • Lors du générique de fin, plusieurs personnes gravissent les célèbres marches du musée, dont Jennifer Flavin (en) la propre femme de Sylvester Stallone entourée de leurs trois filles.

Anecdote[modifier | modifier le code]

Lors de la conférence de presse préparatoire au match, la plaque signalétique devant Paulie indique son nom « Panina » au lieu de « Pennino ».

Saga Rocky[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Classification États-Unis : « Classé PG pour la violence de la boxe et un peu de langage. »

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Rocky Balboa - Casting du film », sur Allociné (consulté le ).
  2. « « Rocky Balboa - Société de Production / Sociétés de distribution » » ({(en) sociétés partenaires), sur l'Internet Movie Database (consulté le ).
  3. (en) « Budget du film Rocky Balboa », sur Box Office Mojo.com (consulté le ).
  4. « « Rocky Balboa - Spécifications techniques » » (spécifications techniques), sur l'Internet Movie Database (consulté le ).
  5. « « Rocky Balboa - Dates de sortie » » (dates de sortie), sur l'Internet Movie Database (consulté le ).
  6. « Première mondiale de Rocky Balboa au Théâtre chinois de Los Angeles, California, Etats-Unis le 13 Déc. 2006 », sur alamyimages.fr (consulté le ).
  7. a et b « Rocky Balboa », sur cinoche.com (consulté le ).
  8. a et b « Rocky Balboa », sur cinebel.dhnet.be (consulté le )
  9. « « Rocky Balboa - Guide Parental » » ((en) guide parental), sur l'Internet Movie Database (consulté le ).
  10. « Visa et Classification - Fiche œuvre Rocky Balboa », sur CNC (consulté le ).
  11. « Fiche du doublage français du film » sur Allodoublage
  12. « Fiche du doublage québécois du film » sur Doublage Québec, consulté le 17 décembre 2014
  13. (en) Vin Diesel vs. 'Rocky Balboa'? - Movieweb.com
  14. a b et c « Trivia » (tournage et production), sur l'Internet Movie Database
  15. (en) Stallone made Tyson extra in Rocky Balboa instead of opponent (kocorner.com)
  16. « Filming locations » (tournage et production), sur l'Internet Movie Database
  17. (en) « Various Artists - Rocky Balboa: The Best of Rocky », sur AllMusic (consulté le )
  18. (fr) Critiques : Rocky Balboa (commeaucinema.com)
  19. (en) Boxofficemojo
  20. a et b (en) boxofficemojo.com
  21. (fr) cbo-boxoffice.com
  22. (fr) ProCinema
  23. « « Rocky Balboa - Distinctions » » ((en) récompenses), sur l'Internet Movie Database (consulté le ).
  24. a et b « Palmares du film Rocky Balboa », sur Allociné (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Achilleas Papakonstantis, « "Going the distance" : Rocky Balboa ou la résurrection selon Sylvester Stallone », dans Charles-Antoine Courcoux, Gwénaëlle Le Gras et Raphaëlle Moine (dir.), L'âge des stars : des images à l'épreuve du vieillissement, Lausanne, l'Âge d'homme, 2017, p. 151-168

Liens externes[modifier | modifier le code]