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Pensionnat autochtone au Canada

Fort Resolution.
Fort Resolution.

Les pensionnats autochtones ou écoles résidentielles étaient des établissement d'enseignement public en internat destiné aux Premières Nations du Canada. Ces institutions étaient destinées à scolariser, évangéliser et assimiler les enfants autochtones.

Au cours du XXe siècle, le ministère des Affaires indiennes encouragea les internats pour autochtones afin de favoriser leur assimilation. Cette pratique, qui séparait les enfants de leur famille, a été décrite comme un génocide culturel ou le fait de « tuer l'indien dans l'enfant ». Ces pensionnats ont existé des années 1820 jusqu'aux années 1990, le dernier ayant fermé ses portes en 1996.

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Économie des Iroquois

Iroquoises au travail, pilant du grain ou des fruits secs (gravure de 1664).
Iroquoises au travail, pilant du grain ou des fruits secs (gravure de 1664).

L’économie des Iroquois, telle qu’elle est apparue aux premiers colons européens, reposait sur une organisation collective de la production qui combinait l’agriculture et des activités de type chasse et cueillette. Ce système économique était commun dans ses grands traits à toutes les tribus de la Confédération iroquoise – les Iroquois proprement dit – et plus largement à l’ensemble des peuples iroquoiens du nord - dont les mieux connus sont les Hurons – qui vivaient dans la région correspondant aujourd’hui à l’État de New York et à la zone des Grands Lacs. La Confédération iroquoise s’était constituée peu de temps avant la venue des Européens par le regroupement de cinq tribus, les Cinq-Nations (Sénécas, Cayugas, Onondaga, Oneidas et Mohawks), auxquelles une sixième (les Tuscaroras) s’adjoignit plus tard. Quant aux peuples hurons, bien qu’ennemis traditionnels des Iroquois, ils appartenaient à la même famille linguistique et pratiquaient une économie similaire.

Ces peuples étaient avant tout agriculteurs et se nourrissaient des « trois sœurs » communément cultivées parmi les groupes amérindiens : le maïs, le haricot et la courge. Semi-sédentaires, ils complétaient leur alimentation par la pêche, au printemps, et la chasse, pour laquelle les hommes quittaient les villages de l’automne à l’hiver. Ils avaient élaboré des formes culturelles spécifiques, en rapport avec leur mode de vie. Au nombre de ces créations figuraient leurs conceptions de la nature et de la gestion de la propriété.

Les Iroquois avaient développé une économie très différente du système occidental aujourd’hui dominant. Elle se caractérisait notamment par la propriété collective du sol, une division du travail selon le genre et un mode d’échange fondé principalement sur l’économie de don. Dans cette société relativement homogène, les conflits endémiques avec les nations voisines entretenaient un élément de différenciation interne par le flux de captifs qu’ils produisaient et dont le statut pouvait aller de l’esclavage à l’adoption

Maison Riel

La maison Riel en juillet 2010.
La maison Riel en juillet 2010.

La maison Riel est une maison musée de Winnipeg au Manitoba datant de 1880 et marquée par une figure politique canadienne de l'époque, Louis Riel. Sa construction est typique de l'architecture de la colonie de la rivière Rouge. Cependant, ce sont sa mère et ses frères qui y vécurent, lui-même n'y séjournant qu'à l'été 1883 et quelques jours de décembre 1885 quand, après sa condamnation à la pendaison, sa dépouille y est exposée deux jours avant d'être enterrée à Saint-Boniface. À l'instigation d'un de ses frères, le premier bureau de poste de Saint-Vital y est ouvert, la famille l'habitant jusqu'en 1968, année de son acquisition par une société historique.

La maison Riel appartient à la famille Riel et à ses descendants jusqu'en avril 1968, lorsqu'elle est achetée par la Société historique du Manitoba. Sa propriété est transférée au gouvernement fédéral le 15 avril 1970. L'organisme lui enlève deux couches de parements, l'annexe ayant contenu le bureau de poste ainsi que la véranda. La maison est entièrement restaurée en 1979 et 1980 pour retrouver son allure de 1886. La maison est aménagée en musée. La maison est désignée lieu historique national par la commission des lieux et monuments historiques du Canada le pour sa commémoration de Louis Riel et parce qu'il s'agit aussi d'une maison typique, par sa construction et sa situation, des lots riverains métis. Elle est ensuite reconnue édifice fédéral du patrimoine par le bureau d'examen des édifices fédéraux du patrimoine le Les activités d'interprétation et l'animation sont assurées par la société historique de Saint-Boniface, au bénéfice d'environ 4 000 personnes par an.

Crise d'Oka

Carte des terres en litige lors de la crise d'Oka de 1990
Carte des terres en litige lors de la crise d'Oka de 1990

La crise d'Oka est un événement politique marquant qui opposa la nation Mohawk aux États québécois et canadien, durant l'été 1990 (11 juillet - 26 septembre). La crise demandera l'intervention de l'armée canadienne après l'échec d'une intervention de la Sûreté du Québec.

Depuis quelque temps, les relations entre Mohawks et Québécois sont tendues à Oka. Des conflits s'éternisent au sujet du zonage et de la construction. La Ville veut faire respecter ses règlements sur tous les terrains à Oka mais les Mohawks n'acceptent pas sa juridiction. Un projet s'organise pour construire un centre de désintoxication pour autochtones et un groupe de citoyens s'y opposant se mobilisent. Plusieurs interventions policières d'envergure ont aussi lieu dans les communautés mohawks dans l'année avant la crise. La tension monte lorsque le maire de la ville d'Oka, Jean Ouellette, décide d'accorder un permis à un promoteur québécois afin d'agrandir un terrain de golf et de réaliser un projet domiciliaire. Auparavant, le gouvernement canadien, tuteur des Amérindiens, avait empêché les Mohawks de conclure une entente pour acheter ce terrain.

Histoire des Algonquins

Couple d'Algonquins vers 1700
Couple d'Algonquins vers 1700

L'histoire des Amériques, à fortiori des Algonquins, commence souvent avec sa découverte par l'italien Christophe Colomb en 1492, mais pourtant, les premières traces de vies sur le continent remontent à environ 25 000 ans avant notre ère. C'est petit à petit que des vagues d'autochtones se succédèrent et au fil des glaciations peuplèrent l'Amérique. Au Québec, on relate l'arrivée des premiers occupants vers 15 000 ans avant notre ère à la suite du retrait tardif du glacier. Au nord-ouest du Québec, en Abitibi-Témiscamingue, ce n'est que vers 10 500 ans avant notre ère que débute la libération des glaces qui emprisonnent jusqu'alors le territoire et le peuplement.

Traditionnellement, les Algonquins ou Anishinaabeg en langue algonquine, vivaient d'un mode de vie nomade, de chasse et de pêche ainsi que de la cueillette de petits fruits.

Convention de la Baie-James et du Nord québécois

Nord du Québec (territoire visé par la CBJNQ de 1975)
Nord du Québec (territoire visé par la CBJNQ de 1975)

La Convention de la Baie-James et du Nord québécois de 1975 (CBJNQ) constitue un règlement général québécois entre le gouvernement du Québec et les représentants des Cris et des Inuits du Nord-du-Québec sur les revendications territoriales de ces derniers. La Convention du Nord-Est québécois de 1978 a permis aux Naskapis, du village Kawawachikamach, de s’y joindre.

Les deux conventions prévoient une large autonomie politique et administrative pour les communautés autochtones et leur accordent des droits exclusifs de chasse, de pêche et de piégeage sur des territoires de 170 000 km², ainsi que des compensations financières à court et à moyen termes d’environ 234 millions de dollars. En contrepartie, le gouvernement du Québec obtient le droit de développer les ressources hydrauliques, minérales et forestières du Nord du Québec.

Grande paix de Montréal

Copie du traité de paix de 1701.
Copie du traité de paix de 1701.

Le traité de la Grande Paix de Montréal a été signé à Montréal en 1701 par le Sieur de Callière, représentant la France, et par trente-neuf nations amérindiennes.

Ce traité mettait fin aux guerres intermittentes du XVIIe siècle et marquait un tournant dans les relations franco-amérindiennes.

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Rébellion de Pontiac

Lors d'un conseil célèbre du 27 avril 1763, Pontiac appelle ses auditeurs à se soulever contre les Britanniques.
Lors d'un conseil célèbre du 27 avril 1763, Pontiac appelle ses auditeurs à se soulever contre les Britanniques.

La rébellion de Pontiac opposa l'Empire britannique à une confédération de tribus amérindiennes de la région des Grands Lacs, du Pays des Illinois et de la Vallée de l'Ohio entre 1763 et 1766. Le conflit fut causé par les politiques désavantageuses qu'imposaient les Britanniques après avoir battu les Français durant la guerre de la Conquête (1754-1760). Les guerriers de nombreuses tribus rejoignirent le soulèvement indien dont le but était de chasser les troupes et les colons britanniques de la région. La guerre est nommée du nom du chef outaouais Pontiac, le plus prééminent des chefs amérindiens durant le conflit.

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Mouvement Idle No More

Manifestation Idle No More.
Manifestation Idle No More.

Le mouvement Idle No More ou Jamais plus l'inaction est un mouvement de contestation des Premières Nations contre l'adoption à l'initiative du gouvernement fédéral de Stephen Harper de la loi C-45 qui entraîne, selon les manifestants, une violation des traités ancestraux.

Le mouvement débute le lorsque la cheffe crie Theresa Spence de la réserve d'Attawapiskat entreprend une grève de la faim dans un tipi implanté sur l'île Victoria à Ottawa. Elle exige une rencontre avec le Premier ministre Stephen Harper, ce qu'il refuse pendant 24 jours. Les revendications sont appuyés par des manifestations partout au Canada.

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