Nevy-sur-Seille

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Nevy-sur-Seille
Nevy-sur-Seille
Paysage de Nevy-sur-Seille.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Jura
Arrondissement Lons-le-Saunier
Intercommunalité Communauté de communes Bresse Haute Seille
Maire
Mandat
Gisèle Ghelma
2020-2026
Code postal 39210
Code commune 39388
Démographie
Population
municipale
194 hab. (2021 en diminution de 11,01 % par rapport à 2015)
Densité 30 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 44′ 33″ nord, 5° 37′ 52″ est
Altitude Min. 257 m
Max. 526 m
Superficie 6,56 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Lons-le-Saunier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Poligny
Législatives Première circonscription
Localisation
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Liens
Site web www.nevy-sur-seille.fr/

Nevy-sur-Seille est une commune française située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie[modifier | modifier le code]

Le village est bâti à l’entrée de la reculée de Baume-les-Messieurs, le long de la Seille (Saône) qui prend sa source à quelques kilomètres. Il est dominé par le site de Château-Chalon et la vigne s’étend sur les coteaux en bas de la falaise.

Le fond de la vallée est occupé par la petite rivière dont l’énergie a servi à faire fonctionner plusieurs installations dont un moulin à blé transformé aujourd’hui en minoterie. On cultive en effet les céréales alentour en association avec l’élevage destiné à la production du fromage de comté : l’église primitive de la fin du XVIIe siècle a d’ailleurs laissé place à une fromagerie coopérative, l’église paroissiale actuelle ayant été reconstruite au centre du village au XIXe siècle.

On trouve également à Nevy-sur-Seille plusieurs viticulteurs qui produisent du Côtes du Jura réputé et aussi du rare vin de paille, une petite partie du vignoble a également droit à l’appellation prestigieuse de Château-Chalon.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 336 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Fied_sapc », sur la commune du Fied à 7 km à vol d'oiseau[3], est de 9,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 434,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −28,4 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Nevy-sur-Seille est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lons-le-Saunier, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 139 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (55,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (55,1 %), zones agricoles hétérogènes (25,8 %), prairies (9,1 %), cultures permanentes (5,4 %), zones urbanisées (4,4 %), terres arables (0,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Économie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 mars 2008 Pascal Tissot    
mars 2008 En cours Gisèle Ghelma DVD Retraitée

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].

En 2021, la commune comptait 194 habitants[Note 4], en diminution de 11,01 % par rapport à 2015 (Jura : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
520526531576566557542502506
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
489487488492507527488464421
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
426384375363336280295267294
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
262274238239238246239237218
2018 2021 - - - - - - -
199194-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le village possède de nombreuses constructions inscrites dans la base Mérimée :

  • Plusieurs fermes datant des XVIIIe – XIXe siècles qui associaient agriculture, élevage et culture de la vigne : leurs occupants actuels ont le souci de mettre en valeur la belle pierre de ces vieux murs et l’office de tourisme de Voiteur, le chef-lieu de canton tout proche, multiplie les aménagements pour favoriser la venue des visiteurs qui suivent la route des vins du Jura et découvrent les reculées jurassiennes.
  • Quatre ponts remarquables témoignent de l’importance du site et de la richesse du village à l’ombre des abbayes de Château-Chalon et de Baume-les-Messieurs (d'amont vers aval) :
  • Deux moulins du XVIIIe siècle[22],[23]
  • L'église paroisssiale Saint-Joseph construite de 1840 à 1850[24]
  • Deux oratoires

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Nevy-sur-Seille et Le Fied », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Le Fied_sapc », sur la commune du Fied - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Le Fied_sapc », sur la commune du Fied - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  18. « Pont », notice no IA00015563, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  19. « Pont », notice no IA00015561, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  20. « Pont sur la Seille avec le petit oratoire », notice no PA00101972, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  21. « Pont », notice no IA00015564, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  22. « Moulin à blé, minoterie », notice no IA39000060, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  23. « Moulin », notice no IA00015560, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  24. « Église paroissiale Saint-Joseph », notice no IA00015546, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture