Millery (Rhône)
Millery | |
La mairie. | |
Héraldique |
Logo |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Lyon |
Intercommunalité | CC de la Vallée du Garon |
Maire Mandat |
Françoise Gauquelin 2020-2026 |
Code postal | 69390 |
Code commune | 69133 |
Démographie | |
Gentilé | Millerot, Millerote |
Population municipale |
4 350 hab. (2021 ) |
Densité | 472 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 38′ 00″ nord, 4° 46′ 58″ est |
Altitude | Min. 155 m Max. 304 m |
Superficie | 9,22 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Lyon (banlieue) |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Saint-Symphorien-d'Ozon |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.mairie-millery.fr |
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Millery [mijʁi] est une commune française située dans le département du Rhône, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie[modifier | modifier le code]
La ville est située sur une colline à 300 m d'altitude.
Le , la frontière de la commune a été modifiée à la suite de la création de la métropole de Lyon. En effet depuis la création d'un corridor reliant l'enclave territoriale des communes de Grigny et Givors à la métropole de Lyon, le territoire de Millery n'atteint plus le Rhône à l'est et la commune n'est plus directement frontalière avec Sérézin-du-Rhône et Ternay. Ce sont les villes de Vernaison et Grigny qui ont intégré ce territoire[1].
Climat[modifier | modifier le code]
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 798 mm, avec 9,2 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Genis-Laval », sur la commune de Saint-Genis-Laval à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 12,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 782,6 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Millery est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon, une agglomération inter-départementale regroupant 124 communes[11] et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lyon est la deuxième plus importante de la France en termes de population, derrière celle de Paris[12],[13].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[14],[15].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (51,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (23,4 %), zones agricoles hétérogènes (21,9 %), cultures permanentes (20,1 %), prairies (14,4 %), forêts (13,8 %), eaux continentales[Note 3] (3,8 %), mines, décharges et chantiers (2,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Vourles | Charly (Métropole de Lyon) |
Vernaison (Métropole de Lyon) |
||
Montagny | N | |||
O Millery E | ||||
S | ||||
Montagny | Grigny (Métropole de Lyon) |
Grigny (Métropole de Lyon) |
Histoire[modifier | modifier le code]
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Jumelages[modifier | modifier le code]
- Bliesbruck (France) depuis 1946
Le jumelage entre Millery et Bliesbruck[20] est né sous l'impulsion de l'association France Résistance en 1946, dans le but d'aider à la reconstruction de la commune mosellane en ruines. Depuis, ces deux localités ont gardé des liens permanents.
Ils ont, d'ailleurs, été ravivés lors de la Pentecôte de , lorsque la délégation millerote, dont le maire, Marc Cliet, faisait partie, vint à Bliesbruck dans l'intérêt de sceller une amitié vieille depuis plus de 60 ans. Une plaque en métal forgé représentant les blasons de chaque commune, reliés par deux mains se joignant, a été offerte à Bliesbruck par Millery, le socle est gravé de l'inscription « Bliesbruck-Millery Une amitié faite pour durer »[21].
Une autre visite de ce genre devrait avoir lieu, cette fois à Millery, en 2012.
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].
En 2021, la commune comptait 4 350 habitants[Note 4], en augmentation de 0,21 % par rapport à 2015 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie[modifier | modifier le code]
Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]
Lafarge Granulats France[modifier | modifier le code]
-
Carrière du Garon.
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Château de La Gallée ;
- Église Sainte-Croix de Millery ;
- Saint-Sépulcre.
-
Simon Saint-Jean peintre et maire de Millery. -
L'église vue latérale. -
L'église vue de face. -
Maison forte, portail d'entrée. -
Le sépulcre entre 1901 et 1902.
-
Entrée principale du Chateau de La Gallée à Millery (Rhône).
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Odon Thibaudier (1823-1892), né à Millery, prélat, successivement évêque auxiliaire de Lyon, évêque de Soissons puis archevêque de Cambrai.
- Ninon Vallin (1886-1961), célèbre cantatrice qui a acheté en 1926 la Sauvagère, un domaine de 15 hectares situé en contrebas du village. Originaire de la région - elle est née à Montalieu-Vercieu près de Crémieu dans l'Isère - elle a fait une carrière internationale exceptionnelle et a donné à la fin de sa vie des cours de chant au Conservatoire de musique de Lyon. Elle a fait aménager dans son parc un théâtre de verdure où elle a donné de nombreux spectacles.
Elle est enterrée au cimetière communal. - Simon Saint-Jean (1808-1860), peintre français, spécialisé dans la peinture des fleurs.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes de Millery se blasonnent ainsi : D'azur à la bande d'argent remplie de gueules accompagnée en chef d'un lion aussi d'argent et en pointe d'un cep de vigne d'or fruité de pourpre. |
Voir aussi[modifier | modifier le code]
- Liste des communes du Rhône
- Malle sanglante de Millery
- Bande dessinée à Millery : "Et si… " de Marie Jaffredo
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- « DÉCRYPTAGE », sur francebleu.fr, vendredi 02 janvier 2015 à 16h34 (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Millery et Saint-Genis-Laval », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Genis-Laval », sur la commune de Saint-Genis-Laval - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Genis-Laval », sur la commune de Saint-Genis-Laval - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Lyon », sur insee.fr (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- [PDF] Claude-Marie-Jules Bourcier, maire de Millery et spécialiste des oiseaux-mouches
- Annuaire des mairies du Rhône (69)
- « Marc Cliet est nommé maire honoraire », Le Progrès, (lire en ligne)
- Grillon de Bliesbruck, no 51, septembre 2010.
- Les 2 blasons unis au foyer communal de Bliesbruck
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.