Lucienne Laurentie

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Lucienne Laurentie
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 89 ans)
NéronVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
SerresVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Conjoint

Lucienne Laurentie, née Serres le à Clichy et morte le à Néron, est une autrice et résistante française, survivante de la déportation dans le camp de Ravensbrück et le Kommando d'Holleischen.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance[modifier | modifier le code]

Lucienne Marie Serres est née le à Clichy[1].

Résistance[modifier | modifier le code]

Elle entre en résistance dès le début de la Seconde Guerre mondiale, et s'engage au sein du réseau d’évasion Comète en 1942. Les membres de ce réseau aident les soldats et aviateurs alliés échoués sur le sol français à rejoindre le Royaume-Uni ou l'Espagne. Lucienne Laurentie participe ainsi activement à faire évacuer au Royaume-Uni des aviateurs anglais et américains.

Arrestation, internement et déportation[modifier | modifier le code]

Chargée en particulier de cacher et d’héberger les aviateurs, elle en aurait protégé une quarantaine au total jusqu'à ce qu'elle soit arrêtée sur dénonciation à Paris le 7 juin 1943[2],[3].

Immédiatement internée à la prison de Fresnes puis au Fort de Romainville pendant 11 mois, elle est ensuite déportée vers l'Allemagne le 18 avril 1944 (convoi I.204).

Elle est internée dans le camp de Ravensbrück d'avril à juin 1944 avant d'être affectée au Kommando d'Holleischen (sous le numéro matricule 50727 et triangle rouge) jusqu'à la libération du camp en mai 1945[4],[1],[5].

Après guerre[modifier | modifier le code]

Elle décède à Néron le [1].

Vie privée[modifier | modifier le code]

En 1940, elle épouse Henri Laurentie, secrétaire général du Tchad et adjoint de Félix Éboué en 1940 et futur compagnon de la Libération.

Ils sont les parents de quatre enfants[4],[6].

Œuvres littéraires[modifier | modifier le code]

  • "Tribune libre", Voix et visages, n°49, novembre-décembre 1955, p.7.
  • Manuscrit inédit sur son expérience comme déportée (avril 1970)[7]
  • Poèmes et chants concentrationnaires (1975)

Distinction[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Lucienne Marie Serres épouse Laurentie - Les Français Libres », sur www.francaislibres.net (consulté le )
  2. Musée de l'Ordre de la Libération, Dossier pédagogique "Femmes en résistance", Paris, sans date
  3. « Fiche d'évadé - Réseau Comète », sur www.evasioncomete.be (consulté le )
  4. a et b « Guide de survie à destination des professeurs pour trouver l'inspiration lors des visites guidées des collections permanentes. », Musée de l'Ordre de la Libération, Musée de l'Ordre de la Libération,‎ (lire en ligne)
  5. Michelle Michel et les Presses artistiques), Cinquantenaire de l'Ordre de la Libération : 1990, Musée de l'Ordre de la Libération, (ISBN 2-9505191-0-5 et 978-2-9505191-0-8, OCLC 463616322, lire en ligne)
  6. Souvenir, « L'œil de l'historienne », sur Le Souvenir Français, (consulté le )
  7. Christian Bernadac, Déportation, 1933-1945, France-Empire,
  8. France, Journal officiel de la République Française: Annexe ..., (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]