Louis Barillet
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Jean Barillet (d) |
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Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 464-469, 6 pièces, -)[1] |
Louis Joseph Pierre Barillet, né le à Alençon (Orne), et mort le à Clamart (Hauts-de-Seine)[2], est un maître verrier français.
Biographie
Après des études de peinture à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier du peintre Jean-Léon Gérôme, Louis Barillet, également élève de Luc-Olivier Merson et d'Emmanuel Fontaine[3], commence sa carrière comme médailleur tout en pratiquant la peinture, avant d'ouvrir, en 1919, son premier atelier au no 7 rue Alain-Chartier. En 1932, il ouvre un second atelier au no 15 square Vergennes à Paris[4].
Il travaille avec Jacques Le Chevallier, puis Théo Hanssen. Pendant les années 1920 à 1930, ils participent au renouveau du vitrail français.
Il expose à l'Union des artistes modernes, mouvement d'artistes décorateurs et d'architectes fondé en France en 1929 par l'architecte Robert Mallet-Stevens, et dont l'activité a perduré jusqu'en 1958.
Jean Barillet est son fils et continue la tradition paternelle[5].
Son œuvre
Louis Barillet utilise exclusivement des verres industriels : verres prismatiques, verres imprimés, verres opaques auxquels s’adjoindront des verres gris, noirs et des miroirs. Il repense ainsi l'art du vitrail dans l'esprit du renouveau esthétique adapté aux besoins et au style Art déco de l'époque. Son travail séduit des architectes tels que Robert Mallet-Stevens ou Paul Rouvière [6]. Il réalise de nombreux vitraux religieux, civils, des verrières, etc.
Réalisation pour édifices religieux
- Vitraux de l'église catholique de Sainte Rose du Lima, 1956, douze verrières, York, Pennsylvanie, États-Unis.
- Vitraux de la basilique Notre-Dame de la Trinité de Blois (avec Jacques Le Chevallier et Théodore Hanssen) : quatorze verrières. Architecte Paul Rouvière.
- Vitraux de l'église Notre-Dame-des-Otages à Paris (avec ses collaborateurs Jacques Le Chevallier et Théodore Hanssen).
- Vitraux de l'église Saint-Rémi de Sermoise, 1925 : neuf verrières[7],[8].
- Vitraux de l'église de la Sainte Famille du Pré-Saint-Gervais, 1928 : treize verrières[9].
- Vitraux de l'église Saint-Rémi de Limé, 1929 : treize verrières[10].
- Vitraux de l'église Saint-Rémi d'Augy, 1930 : quatorze verrières (avec Jacques Le Chevallier et Théodore Hanssen)[11].
- Vitraux de l'église Notre-Dame de l'Assomption de Neuilly-Plaisance, dix verrières[12].
- Vitrail d'un ensemble de trois verrières de l'église Notre-Dame des Missions d'Épinay-sur-Seine[13]
- Vitrail d'une verrière de l'église Saint-Sauveur de Bellême, entre 1920 et 1925[14]
- Vitrail de l'église Saint-Maurice de Vesly[15]
- Vitraux de l'église Saint-Martin de Ciry-Salsogne, 1924, dix-sept verrières[16], ainsi que la mosaïque des autels[17]
- Mobilier de la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais[18]
- Vitraux du déambulatoire, cathédrale Sainte-Geneviève de Nanterre, vers 1930, inscrite aux monuments historiques
- Monument aux morts de la paroisse, cathédrale Saint-Gervais-et-Saint-Protais de Soissons, 1931, inscrit aux monuments historiques[19]
- Vitraux de la basilique Saint-Sauveur de Dinan (1939).
- Vitraux de la chapelle de la Vierge en l'Église Saint-Dominique (Paris) fait en 1941
- Vitraux de l'église Saint-Firmin de May-sur-Orne avec Charles-Émile Pinson en 1958[20].
- Vitrail de Saint Vincent, basilique Saint-Denys d'Argenteuil (Val-d'Oise).
- Vitraux de l'église Saint-Martin de Martigny-Courpierre.
- Vitraux de la basilique Notre-Dame de Montligeon[21] (Orne).
- Vitraux de la chapelle du grand séminaire[22] de Meaux (rue Chäage) (architecte : Henry Faucheur)
- Vitraux de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Jouarre[23], collaboration de Jacques Le Chevallier et Théodore Hanssen
- Vitrail pour la chapelle du collège du Sacré-Cœur (opération d'extension) à Domfront (Orne) - Paul Rouvière architecte
- Vitrail pour la chapelle du Souvenir (Flers)[24]
- Vitraux de la cathédrale Notre-Dame de Luxembourg, vers 1938
- Vitraux de l'église du Sacré-Cœur de Dijon
- Vitraux de l'église Sainte-Germaine-Cousin de Calais : 28 verrières[25]
Réalisation pour édifices civils
- Verrière du salon rose de la villa Noailles à Hyères (architecte : Robert Mallet-Stevens).
- Vitraux de l'hôtel de ville de Cachan : quatre verrières, 1935 (avec Jacques Le Chevallier et Théodore Hanssen)[26] ainsi qu’une autre verrière[27].
- Vitrail d'un immeuble d'Issy-les-Moulineaux[28]
- Vitraux pour la piscine Molitor, 1929[29]
- Vitrail d'un immeuble de Montrouge, 1930[30]
- Vitrail d'une usine de Pantin (volé en 2007)[31].
- Mosaïque de la plaque commémorative du monument aux morts de Dernancourt, 1928[32]
- Vitrail pour la salle des fêtes de la mairie annexe du 14e arrondissement de Paris, 1936[33]
- Vitraux d'un hôtel particulier princesse Aga Khan de Paris, no 55 rue Scheffer(16e arrondissement)
- Vitraux pour son propre atelier, no 15 square Vergennes dans le 15e arrondissement de Paris, sur le thème de ses propres activités à travers trois villes prestigieuses et caractéristiques de ces techniques. Tout d'abord la ville de Chartres, qui symbolise l'art du vitrail par l'évocation d'un souffleur de verre, puis Ravenne représentée par la mosaïque sous les traits de l'impératrice Théodora et enfin Athènes, représentée par la déesse Athéna, l'ensemble symbolisant les fondements de la culture occidentale.
- Vitraux de la salle des fêtes d'Issy-les-Moulineaux en 1932
Notes et références
- « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom BARILLET Louis (consulté le )
- Archives de l'Orne, commune d'Alençon, registre 14 E 221, acte de naissance no 29, année 1880 (avec mention marginale de décès) (consulté le 15 octobre 2014).
- « Le renouveau de l'art sacré - L'exemple de l'atelier parisien Barillet », dans dossier de presse Vitraux de Normandie, une histoire de la Grande Guerre, région Normandie, académie de Caen
- Cet atelier est construit en 1931-1932 par Robert Mallet-Stevens.
- L'atelier Louis Barillet, maître verrier, Eyrolles 2005, présentation en ligne.
- « Une œuvre de Paul Rouvière de 1931 », notice no IA41000038.
- Notice no IM02004414.
- Notice no IM02004486.
- Notice no IM93000171.
- Notice no IM02004443.
- Notice no IM02004277.
- Notice no IM93000113.
- Notice no IM93000386.
- Notice no IM61000746.
- Notice no IM27003012.
- Notice no IM02004324
- Notice no IM02004318.
- Notice no IM60000772.
- Notice no PM02001668.
- « Église paroissiale Saint-Firmin », notice no PA14000095.
- « Basilique Notre-Dame de Montligeon », notice no PA00110773.
- « Chapelle de l'ancien grand séminaire », notice no PA77000011.
- La signature de Barillet est tirée de l'un des vitraux de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Jouarre.
- « Chapelle du Souvenir », notice no PA61000042, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Ensemble de vingt-huit verrières », notice no PM62008410, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Notice no IM94001144
- Notice no IM94001143.
- Notice no IM92000359.
- « Piscine Molitor », notice no PA00086713.
- Notice no IM92000251.
- Notice no IM93000306.
- Notice no IM80000027.
- Notice no PA75140014.
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :