La Chapelle-Gonaguet
La Chapelle-Gonaguet | |
Le bourg de La Chapelle-Gonaguet. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Dordogne |
Arrondissement | Périgueux |
Intercommunalité | Le Grand Périgueux |
Maire Mandat |
Alain Le Pape 2014-2020 |
Code postal | 24350 |
Code commune | 24108 |
Démographie | |
Population municipale |
1 073 hab. (2014) |
Densité | 56 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 13′ 53″ nord, 0° 36′ 50″ est |
Altitude | Min. 95 m Max. 235 m |
Superficie | 19,07 km2 |
Élections | |
Départementales | Saint-Astier |
Localisation | |
Liens | |
Site web | lachapellegonaguet.fr |
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La Chapelle-Gonaguet est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Aquitaine.
Géographie
Au centre du département de la Dordogne et incluse dans l'aire urbaine de Périgueux[1], la commune de La Chapelle-Gonaguet, est située en Périgord central, sur les hauteurs en rive droite de l'Isle.
L'altitude minimale, 95 mètres, se trouve à l'extrême sud du territoire communal, en limite des communes d'Annesse-et-Beaulieu et Chancelade, au lieu-dit les Sept Chevaux. L'altitude maximale avec 235 mètres[2] est localisée au nord du bourg, au niveau du cimetière.
Le bourg de La Chapelle-Gonaguet, traversé par la route départementale 1, se situe, en distances orthodromiques, dix kilomètres au nord-ouest de Périgueux et douze kilomètres au nord-est de Saint-Astier.
La commune est desservie par la route départementale 710 au sud-ouest et bordée au nord-est par la route départementale 2.
Des tronçons des sentiers de grande randonnée GR 36 GR 646 et GR 654 traversent le sud du territoire communal.
Environnement
Le territoire communal présente quatre zones protégées. Deux sont des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I :
- au nord-est de la commune, en limite de Château-l'Évêque, sur une zone de trois kilomètres de long pour 500 mètres à un kilomètre de large, la forêt de chênes de Feytaud[3],[4] ;
- au sud-ouest, sur une mince bande de 200 à 300 mètres de large pour deux kilomètres de long comprise entre la commune de Léguillac-de-l'Auche et la route départementale 710, la forêt de la Faye présente un massif composé principalement de chênes pédonculés[5],[6].
Deux autres correspondent à des sites de superficies restreintes :
- le site classé de Merlande s'étend sur 100 hectares autour du Prieuré de Merlande[7],[8] ;
Communes limitrophes
La Chapelle-Gonaguet est limitrophe de cinq autres communes. À l'extrême nord, le lieu-dit le Poteau des Quatre Communes pourrait laisser supposer que La Chapelle-Gonaguet est aussi limitrophe de Biras, mais il s'en faut d'environ quatre-vingts mètres.
Villages, hameaux et lieux-dits
Toponymie
En occitan, la commune porte le nom de La Chapela de Gonaguet[11].
Histoire
La première mention du nom de La Chapelle-Gonaguet remonte à la fin du XIIe siècle : avec en 1199, Capela d'Agonaguet qui signifie « Chapelle du Petit Agonac », puis Eculesia d'Agonaguet et Gonaguetam en 1380[12].
Au XVIIIe siècle, elle est identifiée comme La Chapelle Gounaguet sur la carte de Cassini[13] représentant la France entre 1756 et 1789.
En 1809, la partie Merlande de l'ancienne commune de Merlande-et-Andrivaux fusionne avec La Chapelle-Gonaguet.
Politique et administration
Rattachements administratifs
La commune de La Chapelle-Gonaguet a été rattachée, dès 1790, au canton de Lisle qui dépendait du district de Périgueux jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, la commune est alors rattachée au canton de Grignols dépendant de l'arrondissement de Périgueux. En 1829, suite au transfert de son chef-lieu, le canton prend le nom de canton de Saint-Astier[14].
Intercommunalité
Le 27 décembre 2002, la commune adhère à la communauté d'agglomération périgourdine. Celle-ci disparait le 31 décembre 2013, remplacée au 1er janvier 2014 par une nouvelle intercommunalité élargie : Le Grand Périgueux.
Liste des maires
Démographie
En 2014, La Chapelle-Gonaguet comptait 1 073 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2007, 2012, 2017, etc. pour La Chapelle-Gonaguet[17]). Depuis 2006, les autres dates correspondent à des estimations légales.
Remarque
Les recensements de 1793, 1800 et 1806 n'intègrent pas la partie Merlande de l'ancienne commune de Merlande-et-Andrivaux qui fusionnera avec la Chapelle-Gonaguet en 1809.
Économie
Au recensement de 1999, la population active totale (actifs + chômeurs) de La Chapelle-Gonaguet s'élève à 420 personnes[20]. Le taux d'activité entre 20 et 59 ans y est de 85 %, ce qui place la commune au-dessus de la moyenne nationale (82,2 %). On y dénombre 34 chômeurs (8,1 % des actifs, taux inférieur à la moyenne nationale 12,9 %). En tout et pour tout, la population comprend 48,7 % d'actifs, 11,6 % de retraités, 28 % de jeunes scolarisés et 11,7 % d'autres personnes sans activité[20].
Par rapport aux moyennes nationales, le pourcentage de retraités y est nettement inférieur (11,6 % contre 18,2 %) et le pourcentage de jeunes scolarisés y est un peu plus important (28 % contre 25 %).
En 2006[21], la population active totale représente 507 personnes, soit 56,8 % de la population. Le nombre de chômeurs a augmenté (40) mais beaucoup moins que la population active, ce qui entraîne une baisse du taux de chômage à 5,7 % de la population active.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église paroissiale Saint-Michel (XIIe siècle) remaniée aux XIVe et XVIe siècles. Si l'église en elle-même n'est pas classée monument historique, une partie du mobilier ecclésiastique qu'elle renferme l'est : gradin, tabernacle, retable du XVIIe siècle et maître-autel. La cloche qui date de 1807, a été fondue avec le bronze des canons enlevés aux Autrichiens par Napoléon Ier lors de la victoire d'Austerlitz, le 2 décembre 1805.
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L'église
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La nef
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L'église
- Prieuré de Merlande (1143), classé monument historique depuis 1892, son domaine étant inscrit en 2008[22]
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Prieuré de Merlande : l'arrière fortifié
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Prieuré de Merlande : le côté
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La tour et le logis du prieur
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L'entrée
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La nef, le chœur et, au fond, le sanctuaire
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Le sanctuaire
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Travée de chapiteaux
- Château des Brunies, XVIIe siècle, XVIIIe siècle, propriété privée
- Chartreuse des Landes, XVIIe siècle, propriété privée
Personnalités liées à la commune
- Victor Hugo, dans son roman Les Misérables, fait passer son héros Jean Valjean au château des Brunies[23].
- Raoul Rousseau, (1915-1993), médecin et homme politique, fut maire de La Chapelle-Gonaguet de 1971 à 1993.
Voir aussi
Articles connexes
- Dordogne (département)
- Périgord
- Liste des communes de la Dordogne
- Anciennes communes de la Dordogne
- Liste des châteaux et demeures de la Dordogne
- Voie romaine Périgueux-Saintes
- Sentier de grande randonnée GR 36
- Sentier de grande randonnée GR 646
- Sentier de grande randonnée GR 654
Liens externes
Notes et références
Notes
- Décédé en fonctions.
Références
- « Insee, zonage en aires urbaines 2010 de Périgueux », Insee (consulté le )
- « Bne 235 » sur Géoportail (consulté le 2 décembre 2010).
- Forêt de Feytaud sur le site de la DIREN Aquitaine. Consulté le 24 septembre 2009
- Carte de la ZNIEFF 26930000 sur le site de la DIREN Aquitaine. Consulté le 24 septembre 2009
- Forêt de la Faye sur le site de la DIREN Aquitaine Consulté le 24 septembre 2009
- Carte de la ZNIEFF 27000000 sur le site de la DIREN Aquitaine. Consulté le 24 septembre 2009
- Merlande sur le site de la DIREN Aquitaine. Consulté le 24 septembre 2009
- Carte du site classé 0000529 sur le site de la DIREN Aquitaine. Consulté le 24 septembre 2009
- Bourg de La Chapelle-Gonaguet sur le site de la DIREN Aquitaine. Consulté le 24 septembre 2009
- Carte du site inscrit 0000090 sur le site de la DIREN Aquitaine. Consulté le 24 septembre 2009
- Le nom occitan des communes du Périgord sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 16 février 2014.
- Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord,p. 102, éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2)
- « La Chapelle Gounaguet » sur Géoportail (consulté le 2 décembre 2010).
- « Notice communale de La Chapelle-Gonaguet », sur Ldh/EHESS/Cassini (consulté le )
- Union départementale des maires de la Dordogne, consultée le 16 août 2014.
- Barbara Cassiau, Alain Le Pape est réélu, Sud Ouest édition Périgueux du 3 avril 2014, p. 18.
- « Calendrier de recensement », sur Insee (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- Données INSEE compulsées par le journal du Net- Emploi à La Chapelle-Gonaguet
- INSEE Résultats du recensement 2006
- « Prieuré de Merlande », notice no PA00082483, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 2 décembre 2010.
- Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN 2-87901-221-X), p. 56.