François Cacheux

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François Cacheux[1], né à Paris le et mort à Angers le [2], est un sculpteur français.

Biographie

François Cacheux, d'origine franco-suisse, est le petit-fils du peintre genevois Armand Cacheux (1868-1965).

Le sculpteur Robert Wlérick découvre son talent. En 1940, il entre à l'École des arts appliqués de la rue Dupetit-Thouars à Paris. Ses œuvres attirent l'intérêt des spécialistes.

En 1941, le musée d'art moderne de la ville de Paris acquiert l'un de ses dessins.

Il rencontre André Derain, André Dunoyer de Segonzac et les sculpteurs Jacques Zwobada et Charles Despiau.

En 1943, résistant au sein du réseau F2, il est arrêté, condamné à mort et déporté à Mauthausen.

De retour de déportation, ses œuvres s'inspirent de la vie et de l'amour pour la beauté de la Femme et l'érotisme du corps féminin. François Cacheux se définit comme le « petit-fils de Rodin », mais ajoute être plus gai et plus optimiste que le maître.[réf. nécessaire]

Il est nommé professeur du dessin de nu en 1948 à l'École des beaux-arts de Clermont-Ferrand. En 1950, il est nommé directeur de l'École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg qu'il quitte en 1989.

Il s'installe à côté d'Angers, à Port-Thibault à Sainte-Gemmes-sur-Loire. Il travaillera désormais dans son atelier des bords de la Loire.

Ses œuvres sont présentées dans plusieurs villes de France ainsi qu'à l'étranger : Angers, Brest, Lille (Statue de François Mitterrand), Nevers, Saint-Amand-Montrond, Sarrebourg, le palais d'Iéna à Paris, les musées d’art moderne de Paris, d’Albi, Cracovie, Budapest. Il expose à New York, aux États-Unis où il représente la France au FMI à New York lors d'une exposition internationale. Ses œuvres sont ensuite présentées à Washington puis à Boston au sein de l'Université Harvard.

En 2000, François Cacheux tint à témoigner de son attachement à l'Anjou par un don à la ville d'Angers de vingt deux bronzes (bustes et statuettes), soixante dix dessins et douze pastels. Les bustes et les grandes sculptures sont installés dans le parc et les jardins de l'arboretum d'Angers, les petites sculptures, pastels et dessins, sont conservés dans l'Orangerie de l'Arboretum.

Il réalise la Statue de Jean Moulin qui domine la Maine depuis le plateau des Capucins à Angers.

Les cinq premières statues de François Cacheux représentants les Grands hommes du XXe siècle, commandées par Georges Frêche, président de l'agglomération, sont installées à Montpellier à l'Odysseumsur la place du XXe siècle en août 2010[3]. Cette installation, qui comporte les statues de Jean Jaurès, Winston Churchill, Charles de Gaulle, Franklin D. Roosevelt et Vladimir Illitch Lénine, provoque un débat[4],[5], débat relancé par l'inauguration des statues le 17 septembre 2010[6].

Par décret du 24 juin 1998 portant promotion « Cacheux (François, Alain, Florentin), 24 janvier 1923, sous-lieutenant. Officier du 21 septembre 1974 » il est promu commandeur de la Légion d'honneur[7].

François Cacheux est mort le 9 août 2011 à l’hôpital d’Angers des suites d’une insuffisance cardiaque.

Prix

  • Prix Abd-el-Tif de la Villa Abd-el-Tif (Algérie) en 1954
  • Prix international du buste 1986 (P. L. Weiller)
  • Grand prix au premier Festival international de sculpture contemporaine en 1992
  • À l'occasion de l'exposition de ses œuvres à la Fondation Taylor (association des artistes peintres, sculpteurs, architectes, graveurs et dessinateurs), il est nommé à l'unanimité au comité de cette fondation en 1995[8]
  • Prix Charles Malfray en 1996

Liens externes

Bibliographie

  • Mercillon Henri, Francois Cacheux, Éditions Bibliothèque des arts, Lausanne, Suisse, 2002

Sources

  1. Né « François Alain Florentin Cacheux ».
  2. Angers : le sculpteur François Cacheux est décédé dans Ouest-France (consulté le 12-08-2011)
  3. (fr) « Montpellier / Sculptures à l'Odysseum », sur www.dna.fr
  4. Débat qui concerne les choix, pour illustrer les Grands hommes du XXe siècle, du commanditaire et non la qualité artistique du travail du sculpteur, qui ne suscite aucun commentaire.
  5. (fr) « A Montpellier, les statues des "grands hommes" érigées par Frêche font débat - article d'Anne Beade (AFP) – 18 août 2010 », sur www.google.com
  6. (fr) « MontpellierLe "grand soir" de Frêche et ses statues », sur www.midilibre.com
  7. (fr) « JORF no 145 du 25 juin 1998 page 96232 » [PDF], sur www.legifrance.gouv.fr
  8. http://www.fondationtaylor.com/