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Familles de Butler

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Famille de Butler
Image illustrative de l’article Familles de Butler
Armes portées en France par différentes familles de Butler

Blasonnement écartelé aux 1 et 4 d'or à un chef d'azur endenché de deux pièces et deux demies ; aux 2 et 3 de gueules à trois coupes couvertes d'or, posées 2 et 1.
Devise Depressus extolor
Lignées Butler de Galmoye (Saint-Germain-en-Laye, éteinte)
de Butler (Saint-Malo, éteinte)
de Butler (Lorient, éteinte)
de Butler (La Rochelle, subsistante)
Période XVIIe-XXIe siècle
Pays ou province d’origine Irlande
Allégeance Drapeau de l'Angleterre Angleterre, Drapeau du royaume de France Royaume de France

Famille de Butler (alias Butler) désigne plusieurs familles françaises de ce nom originaires d'Irlande, reconnues nobles d'ancienne extraction irlandaise en France comme issues de l'ancienne famille irlandaise Butler.

Une famille Butler, vicomtes de Galmoye, issue d'un fils illégitime de Thomas Butler, 10e comte d'Ormond dit « Thomas Le Noir» († 1614), se fixe au XVIIe siècle à Saint-Germain-en-Laye où elle accompagne le roi d'Angleterre Jacques II lors de son exil. Elle est reconnue noble en France en 1757. Cette famille est éteinte.

Une famille Butler s'établit en Bretagne à Lorient. Elle est reconnue noble en France en 1744 en la personne de Richard Butler, commandant de vaisseaux de la Compagnie des Indes. Cette famille est éteinte.

Une famille Butler originaire de New Ross, s'établit en Bretagne à Saint-Malo en en la personne de Richard Butler, écuyer, capitaine de vaisseau du roi de Suède puis commandant de vaisseaux de la Compagnie des Indes. Cette famille est éteinte.

Une famille Butler, originaire de Galway, s'installe vers 1665 comme armateurs et marchands à La Rochelle où elle participe au commerce maritime de la cité. Elle est reconnue noble en France en 1760 et subsiste de nos jours[1] et elle est membre de l'Association d'entraide de la noblesse française.

Famille de Butler, vicomtes de Galmoye, établie à Saint-Germain-en-Laye (éteinte)

Origine

Cette famille d'origine Irlandaise est issue de Piers-Fitz-Thomas Butler (+ 1601), fils illégitime de Thomas Butler dit « Thomas Le Noir » (+ 1614), 10e comte d’Ormond, qui reçut de son père, en 1597 à sa majorité, les terres de l’abbaye de Duiske dans le Comté de Kilkenny. Piers-Fitz-Thomas Butler épousa Katherine Fleming fille de Lord Slane et eut deux fils dont l’aîné Edward Butler (+ 1653), chevalier,fut créé en 1646 pair d’Irlande et premier vicomte de Galmoye. Il épousa Ann, fille d’Edmund, vicomte Montgarret, d’où deux fils : Piers Butler, colonel de dragons (+ 1650), marié Lady Margaret Netterville et Thomas Butler, qui n’eut qu’une fille[2].

Edward Butler, 2e vicomte de Galmoye (1627-1667), fils de Piers Butler et de Lady Netterville épousa Lady Eleanor Aston et en eut deux fils : Piers Butler (qui suit) et Richard Butler (né vers 1654 + 1725 à Saint-Germain-en-Laye), garde du corps du roi d'Angleterre Jacques II, qui eu entre autres de son mariage avec Lucia Kavanagh James (Jacques) Butler, 4e vicomte de Galmoye (qui suivra)[2].

Armes de la famille Butler, vicomtes de Galmoye

Piers Butler, 3e vicomte de Galmoye (1652-1740), suivit le roi d’Angleterre Jacques II lors de son exil en France au château de Saint-Germain-en-Laye et reçu de celui-ci le titre de comte de Newcastle[2]. Il leva à ses frais un régiment de cavalerie, The Galmoy’s horse, au service de la cause jacobite, lors des batailles de La Boyne, d’Aughrim et du siège de Limerick (1690). Louis XIV le fait en 1698 colonel d'un régiment français à son nom, et en 1705 lieutenant général des armées. A la bataille de Malplaquet il perd six officiers, dont Edward Butler, son fils né d'un premier lit. Il participe aux sièges de Douai, du Quesnoy, de Bouchain et se distingue à nouveau au siège et à la prise de Barcelone en 1713. A la fin des hostilités, son régiment est licencié en janvier 1715 et il est incorporé dans le régiment de Dillon. Il est alors nommé colonel mestre de camp du régiment de Bulkeley[3]. Il meurt sans postérité en 1740 et son neveu James (Jacques) Butler lui succède comme 4e vicomte de Galmoye[2].

James (Jacques) Butler (1692-1770), 4e vicomte de Galmoye (neveu du précédent et fils aîné de son frère Richard Butler et de Lucia Kavanagh), fut colonel dans la Brigade irlandaise au service de la France. Marié deux fois, il meurt sans postérité en 1770[2].

Piers-Louis-Antoine Butler né en 1741 à Arras et mort en 1826 à Boulogne-sur-Mer (neveu de James Butler, 4e vicomte de Galmoye et fils légitimé par mariage en 1745 de son frère Francís-Pier Butler, capitaine dans la Brigade irlandaise avec Catherine de Valory), devint 5e vicomte de Galmoye. Capitaine commandant au régiment de grenadiers de Walsh, il épouse à Dunkerque en 1780 Julie Kavanagh, dont il eut deux filles[2].

Armes, devise

La famille Butler, vicomtes de Galmoye portait pour armes : « Ecartelé, au premier d'or au chef endenté d'azur à la bordure de sinople ; au second de gueules à trois coupes couvertes d'or ; au 3e d'argent au lion de sable, au chef de gueules chargé d'un cygne d'argent entre deux annelets d'or ; au 4e d'hermine au sautoir de gueules.»[4].

Devise : « Comme je trouve »[2].

Famille de Butler établie à Lorient (éteinte)

Armes accordées en 1744 à Richard Butler

Richard Butler (1696-1749), originaire de la ville et paroisse de Lorient[5], commandant des vaisseaux de la Compagnie des Indes, obtint en mars 1744 des lettres de reconnaissance de noblesse qui le font descendre de Théobald Butler, baron de Caher, son quatrième aïeul, vivant en 1600. Les barons de Caher appartenaient a une branche naturelle de la famille irlandaise Butler d'Ormonde[6].

De son mariage en 1740 à Saint-Malo avec Marie-Françoise Duvelaër, fille de Joseph Duvelaër (+1748), capitaine marchand et armateur, et de Françoise Henry, il eut une fille Françoise de Butler née en 1741 à Lorient qui épousa en 1758 Etienne Baude, marquis de la Vieuville[6], possesseur d'un riche patrimoine dans la région de Dinan auquel elle a apporté le château du Lude dont elle avait hérité de son oncle Joseph Duvelaër (1709-1785) qui avait été co-directeur de la Compagnie des Indes en Chine[7]. Françoise de Butler fait construire l'aile classique de style Louis XVI en 1787, et conserve le château durant la Révolution. Sa fille, Élisabeth (1764-1814), épouse Louis Céleste de Talhouët-Bonamour (1761-1812), marquis de Talhouët.

Armes, devise

En avril 1744, Richard Butler obtint le règlement de ses armoiries : « écartelé aux 1 et 4 d'or à un chef d'azur endenché de deux pièces et deux demies ; aux 2 et 3 de gueules à trois coupes couvertes d'or, posées 2 et 1. »[6].

Famille Butler originaire de New Ross, établie à Saint-Malo (éteinte)

Cette famille originaire de New Ross[8] en Irlande, se fixa à Saint-Malo avec Richard Butler (né à New Ross vers 1690- mort vers 1747)[9],[10], écuyer, capitaine de vaisseau du roi de Suède[11] puis capitaine de vaisseau de la Compagnie des Indes[12].

Rchard Butler qui est le fils de Thomas Butler et d'Elizabeth Malbranch[8] est selon John Hawkins, héraut d'armes de toute l'Irlande, un descendant au 10e degrés de James Butler, 3e comte d'Ormond[8].

Réfugié irlandais, il devient Malouin par son mariage en 1721 à Saint-Malo avec Marie Anne Walsh, fille de Philippe Walsh, capitaine marchand et corsaire[13], lui aussi irlandais catholique réfugié en France avec son père et naturalisé en 1670, et de Anne White.

Armes accordées en 1752 par John Hawkins à Richard Butler, écuyer, de Saint-Malo

En 1735 Richard Butler est le commandant du navire de la Compagnie des Indes le Duc de Bourbon, de 850 tonneaux et armé de 32 canons sur lequel embarque Bertrand-François Mahé de La Bourdonnais alors nommé gouverneur de l Ile Bourbon[13]. Aussi armateur, Richard Butler arme notamment La Catin et le Conti[14]. Il arma 13 navires corsaires parmi les 55 navires qui composaient alors la flotte malouine[15].

Fortement engagé dans le mouvement Jacobite notamment par sa femme Marie Anne Walsh[14], Richard Butler fut décoré par le prétendant jacobite pour fidélité à sa cause[12]. De son mariage avec Marie Anne Walsh, il eut 7 enfants, nés à Saint-Malo dont Thomas Louis Butler, né en 1728[8], écuyer[16].

Armes, devise

En 1752, John Hawkins, hérault d'arme d'Irlande accorde à Richard Butler, écuyer, de Saint-Malo les armes : « Écartelé aux 1 et 4 d'or à un chef endenté; aux 2 et 3 de gueules à trois coupes couvertes d'or »[17].

Famille de Butler, originaire de Galway, établie à La Rochelle (subsistante)

Lieutenant des vaisseaux du roi Jean-Richard de Butler, 1741-1788, par Adélaïde Labille Guiard
Général de cavalerie Jean-Rémond de Butler, 1900

Origine

Cette famille Butler (puis de Butler) originaire de Galway en Irlande s'installe à La Rochelle vers 1665 avec Jean Butler, marchand de Galway[18]. Il est le fils de John Butler, aussi marchand et armateur à Galway et de Jeanne Bodkin[19]. On trouve des porteurs du nom Butler, marchands à Galway dès la première moitié du XVIe siècle. En 1556 est publié le testament de John Butler, marchand, inhumé dans le monastère franciscain de Galway, marié à Christina Dorchi[20].

Gustave Chaix d'Est-Ange, écrit que cette famille originaire de Galway en Irlande, qui vint s'établir au XVIIe siècle à La Rochelle revendique une origine commune avec la famille noble irlandaise Butler, qu'elle commença à prendre des qualifications nobiliaires dans la seconde moitié du XVIIIe siècle et se fit accorder par d’Hozier en 1766 (la date exacte est 1760) un certificat de noblesse attestant qu’il a vu une généalogie en latin attestée en 1750 par l’archevêque de Dublin d’après laquelle un certain Jean Butler qui vint se fixer à La Rochelle en 1675, était un descendant de Thomas Butler, appelé « Thomas le Noir », issu de la grande famille des comtes d’Ormond[21]. Il écrit que ce certificat n’a pas la valeur d’un jugement de maintenue de noblesse, ni de lettres patentes de reconnaissance de noblesse[21]. Il indique que la famille de Butler fit enregistrer ses titres de noblesse le 1er mai 1779 au Conseil supérieur de Saint-Domingue[21](la date exacte d'enregistrement est le 1er mai 1770). En 1788, un membre de cette famille nommé « le comte de Butler » figure parmi les colons résidant à Paris qui élurent un député aux état-généraux[22].

Cette filiation présentée à d'Hozier a été ensuite reprise par d'autre auteurs : Diarmuid Ó Cearbhaill dans Galway: Town and Gown, 1484-1984 écrit que les Butler, marchands à La Rochelle descendent d'un Butler d'Ormond appelé « Black Thomas » qui, à cause d'un meurtre qu'il commit, se réfugia dans le Comté de Mayo[23].

Cette filiation en latin attestée en 1750 par l’archevêque de Dublin d’après laquelle un certain Jean Butler qui vint se fixer à La Rochelle en 1675, était un descendant de Thomas Butler, appelé « Thomas le Noir », issu de la grande famille des comtes d’Ormond[21] est problématique, car le membre de la famille Butler d'Ormond dit « Thomas le Noir » fut Thomas Butler10e comte d'Ormond (1531- 1614) qui ne fut pas marié à une Marie de Burgo mais à Elizabeth Berkeley puis à Elizabeth Sheffield et qui ne laissa à sa mort de son deuxième mariage qu'une fille légitime (ses deux fils étant morts en bas-âge)[24],[25],[26], et un fils illégitime connu Piers-Fitz-Thomas Butler (+ 1601), auteur des Butler vicomtes de Galmoye, établis à Saint-Germain-en-Laye. Son oncle aussi appelé Thomas Butler, 3e et dernier fils de Piers Butler, qui ne fut pas appelé « Thomas le Noir », fut tué en 1532 à 30 ans, ne laissa qu'une fille de son mariage avec Élizabeth Sutton[27].

Régis Valette, dans son Catalogue de la Noblesse française écrit que cette famille, qui a pour origine l'Irlande et l'Aunis, est d'ancienne extraction irlandaise du XIIe siècle et ajoute de façon erronée qu'elle fut reconnue noble en France en 1744 (la date exacte est 1760) et admise aux Honneurs de la Cour en 1747[1] (concerne en réalité Sophie Cooke[28], épouse Jacques Butler, sous-gouvernante des futurs Louis XVI, Louis XVIII et Charles X).

Généalogie

La famille française de Butler subsistante est issue de :

  • John Butler, né en 1641 à Galway, fils de John Butler, marchand et armateur à Galway et de Jeanne Bodkin, fille de Patrice Bodkin, marchand, armateur, maire de Galway[23] (Albert Révérend[29] et Gustave Chaix d'Est-Ange lui donnent par erreur comme parents Richard Butler, marchand à La Rochelle et sa femme Madeleine Courcoison, qui étaient en réalité les parents de son épouse Marguerite Butler).
    Marchand, armateur et banquier, il s'installe vers 1665 à La Rochelle (présent comme marchand à La Rochelle en 1663, il est indiqué demeurant à La Rochelle en 1668)[18]. Certains auteurs indiquent que comme d'autres familles irlandaises, il se réfugia à La Rochelle pour fuir les persécutions de Cromwell († 1658)[30]. Il fut naturalisé français par lettres patentes de Louis XIV datées d'août 1679. Il épousa à La Rochelle le 19 février 1675 Marguerite Butler, fille de Richard Butler (1610-1680), marchand à La Rochelle originaire de New-Ross en Irlande, et de Magdeleine Courcoison. Son beau-père, Richard Butler portait les armes « de sinople au chevron d'or accompagné de trois coupes couvertes d’or posées deux et une » qui figurent sur tableau ex-voto qu’il donna en 1664 à l'église Saint Jean du Perrot, transféré depuis à la cathédrale de La Rochelle et qui subsiste de nos jours[31]). De son mariage il eut de nombreux enfants, tous nés à La Rochelle.
    • Jean Butler (1677-1746), marchand, armateur, directeur de la Chambre de commerce de La Rochelle (1732-1734), consul (1712-1714) et maire de La Rochelle (1739-1740). Marié le 17 1709 à La Rochelle avec Jeanne Bruslé[32], il ne laisse qu'une fille, Jeanne-Marguerite Butler, mariée en 1709 avec Étienne de Labadie, capitaine-général des Gardes-côtes. Il arma des navires pour la Compagnie des Indes[33].
    • Richard-Jean Butler (1690-1722), officier de troupes coloniales, puis colon et négociant[34] à Saint-Domingue où il se marie en 1716 à avec Marie-Rosalie Soulfour de Novilé[35], fille d'Antoine Soulfour, seigneur Novilé et de Panville, qui laisse deux fils:
      • Jean-Baptiste Butler alias de Butler (1717-1755), marié à Suzanne Bonfils puis à Julie du Trousset d'Héricourt[35]. De lui est issue la branche aînée qui se fixa en Picardie.
      • Pierre-Antoine Butler alias de Butler (1719-1770), marié en 1740 à Élisabeth Bodkin, fille de Robert Bodkin, négociant et d'Elisabeth Butler[35]. De lui est issue la branche cadette établie par la suite en Rouergue où elle fait construire le Château de Kermaria.
    • Robert Butler (1698-1742), marié en 1729 à L'Isle-Dauphin, à Marie Ducreste, dont on ignore la postérité.

Il existe plusieurs généalogies manuscrites du 18e siècle concernant cette famille :[réf. nécessaire]

  • Généalogie de Jean Butler, futur maire de La Rochelle, rédigée en Latin et approuvée par William Hinde le 24 septembre 1720. Document signé par Samuel Simcockes, maire de Galway, et Guillaume Hinde, le Connaught Herald, copie réalisée par Jules Cousin (bibliothécaire) le 4 mai 1893.[source insuffisante]
  • Généalogie par Hugh Mac Curtin (1739)[réf. nécessaire]
  • Généalogie de Jean-Baptiste de Butler, par John Hawkins (1740), hérault d'armes de toute l'Irlande[réf. nécessaire]
  • Généalogie par Thomas O'Gorman, généalogiste irlandais établi en France[36][réf. non conforme]
  • Pierre Louis d'Hozier, certificat de noblesse du 1er mars 1760[21]

Personnalités

Branche aînée

  • Jean Pantaléon de Butler (Cap-Français (Haïti) 1753 - Göteborg (Suède),le ), fils de Jean-Baptiste (de) Butler et de Julie de Trousset d'Héricourt. Colonel de cavalerie (1792) et chevalier de saint-Louis (1791)[37].
  • Charles Edouard de Butler (- Remaisnil (Somme), le ), fils du précédent, conseiller-général de la Somme, châtelain de Remaisnil.
  • Jean-Théodose de Butler ( - Amiens, le ), fils du précédent, membre du cabinet du ministre de l'Intérieur (1851), secrétaire général de la préfecture de l'Isère (1853), sous-préfet de Lesparre, Montmédy, Nogent-le-Rotrou (1861-69); publiciste.
  • Fernand de Butler (Grenoble, le - Amiens, le ), fils du Jean-Théodose, officier de cavalerie, explorateur de la Casamance et de la Guinée-Bissau.
  • Raymond de Butler d'Ormond (Saint-Mandé, le - Amiens, ), fils de Fernand, professeur de clinique chirurgicale à la faculté de médecine d'Amiens, directeur de la clinique Victor Pauchet d'Amiens (1923-1962).

Branche cadette

Armes de la famille de Butler (de la Rochelle)
Armes portées par la famille de Butler (de La Rochelle)

Armes, devise

  • « D'or à un chef endenché d'azur »[1],[39], selon Valette et Chaix d'Est Ange
  • « Écartelé aux 1 et 4 d'or à un chef d'azur endenché de deux pièces et deux demies ; aux 2 et 3 de gueules à trois coupes couvertes d'or, posées 2 et 1 »[40],[41], ce sont ces dernières qui sont portées par ses membres.

Devise : « Depressus Extollor »[42], soit "Abattu, je me relève"[43] .

Châteaux et demeures

Notes et références

Notes

Références

  1. a b et c Régis Valette, Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle, 2002.
  2. a b c d e f et g John-Bernard Burke,A Genealogical and Heraldic Dictionary of the Peerages of England, Ireland and Scotland,Henry Colburh, 1846, page 646.
  3. Delsouis sur le site web L’Histoire en histoires, article Un Irlandais, gendre du roi d'Angleterre à Saint-Germain-en-Laye
  4. Johannes Baptist Rietstap, Armorial général, contenant la description des armoiries des familles nobles et patriciennes de l'Europe, G.B. van Goor, 1861, page 206.
  5. Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790, Morbihan, Impr. et librairie Galles, 1901, page 386 : « noble homme écuyer Richard Butler de la ville et paroisse de Lorient ».
  6. a b et c Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome VIII, page 23
  7. François Dornic, Grands notables du Premier Empire, notices et biographies sociales, 1978, tome IX Loir-et-Cher, page 143.
  8. a b c et d The Genealogist, volume XVII, 1901, page 156.
  9. Edward Duyker, An Officer of the Blue, Melbourne University Press, 1994, page 12.
  10. Serge M. Rivière, Baudin-Flinders dans l'Océan indien, Harmattan, 2006, page 137.
  11. Patrick Clark de Dromantin, Les réfugiés jacobites dans la France du XVIIIe siècle, Presses Univ de Bordeaux, 2005, page 125.
  12. a et b Pierre-Yves Beaurepaire, L'autre et le frère: l'étranger et la franc-maçonnerie en France au XVIIIe siècle, H Champion, 1998, page 142.
  13. a et b Henri Bourde de La Rogerie, Les Bretons aux iles de France et de Bourbon, Découvrance, 1998, page 151.
  14. a et b Philippe Haudrère, Les Français dans l’océan Indien, XVIIe-XIXe siècle, Presses universitaires de Rennes, 2019, page 250.
  15. Patrick Villiers, Marine royale, corsaires et trafic dans l'Atlantique, de Louis XIV à Louis XVI, Volume 1, Presses universitaires du septentrion, 2002, page 332.
  16. Revue de l'Anjou, Cosnier et Lachèse, 1909, page 296.
  17. Bernard Burke, The General Armory of England, Scotland, Ireland, and Wales, Harrison, 1884, page 154.
  18. a et b Actes du 50e Congrès d'études régionales de la Fédération historique du sud-ouest: Bordeaux, porte océane : carrefour européen, Fédération historique du Sud-Ouest, 1998, page 531.
  19. Diarmuid Ó Cearbhaill, Galway: Town and Gown, 1484-1984, Gill and Macmillan, 1984, page 66.
  20. Report on Documents Relating to the Wardenship of Galway, W. Dawson, 1944, page 10.
  21. a b c d et e Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome VIII, pages 21 et 22.
  22. Borel d'Hauteville, « Annuaire de la Noblesse de France et des Maisons Souveraines de l'Europe », sur Gallica, (consulté le )
  23. a et b Diarmuid Ó Cearbhaill, Galway: Town and Gown, 1484-1984, Gill and Macmillan, 1984, page 66.
  24. David C. Hanrahan, Colonel Blood: The Man who Stole the Crown Jewels, Sutton, 2003, page 54.
  25. William Carrigan, The History and Antiquities of the Diocese of Ossory, Sealy, Bryers & Walker, 1905, page 54.
  26. The Journal of the Royal Society of Antiquaries of Ireland, 1929, page 32.
  27. Damien Duffy, Aristocratic Women in Ireland, 1450-1660: The Ormond Family, Power and Politics, Boydell & Brewer, 22 mars 2021, page 108.
  28. Jean-Baptiste-Pierre de Courcelles, « Dictionnaire universel de la noblesse de France, Volume 1 », (consulté le )
  29. Albert Révérend, Annuaire de la noblesse de France, volume 64, 1908, page 175.
  30. Revue française d'histoire d'outre-mer, 1937, page 3.
  31. Ministère de la Culture, POP : la plateforme ouverte du patrimoine.
  32. Joel Rillat, Ces messieurs de Nante, tome 3, Lulu, 2014, page 234.
  33. Savary des Bruslons, Dictionnaire du commerce
  34. Inventaire sommaire des Archives départementales de la Charente-Maritine antérieures à 1790, P. Dupont, 1892, page 456.
  35. a b et c Description topographique... de la partie française de Saint-Domingue, volume 3, 1958, page 1460.
  36. National Library of Ireland, n.1198, p. 185
  37. Sur Jean-Pantaléon de Butler et les plantations sucrières d'Haïti, notamment celle où était esclave Toussaint Louverture, voyez: Jean-Louis Donnadieu, Un grand seigneur et ses esclaves. Le comte de Noé entre Antilles et Gascogne 1728-1816, Toulouse, PUM, 2009.
  38. Annuaire de l'armée française pour l'année 1899, Berger-Levrault, 1899, page 81.
  39. Étienne de Séréville et Fernand de Saint-Simon, Dictionnaire de la noblesse française, 1975, page 242.
  40. Jougla de Morenas, « Grand Armorial de France », sur Palisep, (consulté le )
  41. Emile Garnault, « Livre d'or de la Chambre de Commerce de La Rochelle »
  42. Devise des Butler Mountgarret, selon Chassant et Toussaint, Supplément au Dictionnaire des devises historiques et héraldiques, Paris 1895, tome I, page 106.
  43. Emile Garnault, « Livre d'or de la Chambre de commerce de la Rochelle », (consulté le )

Bibliographie

Voir aussi

Articles connexes