Daméraucourt

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Daméraucourt
Daméraucourt
La mairie et la place du village
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Beauvais
Intercommunalité CC de la Picardie Verte
Maire
Mandat
Hugues Crignon
2020-2026
Code postal 60210
Code commune 60193
Démographie
Gentilé Daméraucourtois, Daméraucourtoises
Population
municipale
202 hab. (2021 en diminution de 8,6 % par rapport à 2015)
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 42′ 32″ nord, 1° 55′ 42″ est
Altitude Min. 128 m
Max. 197 m
Superficie 8,57 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Beauvais
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Grandvilliers
Législatives 2e circonscription de l'Oise
Localisation
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Daméraucourt
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Daméraucourt
Liens
Site web http://www.dameraucourt.fr/

Daméraucourt est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La rue de Grandvilliers devant l'école.

Daméraucourt est un village rural du plateau picard dans le département de l'Oise, limitrophe du département de la Somme et qui surplombe la vallée des Évoissons. Il est situé à 35 km au sud-ouest d'Amiens et à la même distance au nord-ouest de Beauvais.

Il est aisément accessible par l'Autoroute A29, le tracé initial de l'ex-RN 1 (actuelle RD 901) ou l'ex-RN 15 bis (actuelle RD 315).

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Dargies, Élencourt, Sarnois, Équennes-Éramecourt et Hescamps.

Communes limitrophes de Daméraucourt
Hescamps
Somme
Équennes-Éramecourt
Somme
Daméraucourt Dargies
Élancourt Sarnois

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le village est drainé par le ruisseau les Évoissons, qui passe dans la vallée en contrebas de l'église.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 827 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Arnoult à 11 km à vol d'oiseau[3], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 797,2 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Daméraucourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beauvais dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,7 %), prairies (13,9 %), forêts (10,5 %), zones agricoles hétérogènes (4,8 %), zones urbanisées (3,2 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Selon le rapport de présentation de la carte communale de la commune, « le village reproduit les caractéristiques essentielles des villages de paysage bocager : le village est entouré d'une couronne bocagère puis de champs ouverts. Les herbages se localisent surtout autour du village et sur les terres humides peu propices à l'agriculture. Le bâti présente des caractéristiques liées à la spécialisation d'élevages tels que les fermes herbagères, à cour ouverte sur la rue et de petite taille[13] ».

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 104, alors qu'il était de 101 en 2013 et de 94 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 87,7 % étaient des résidences principales, 4,6 % des résidences secondaires et 7,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 99 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Daméraucourt en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4,6 %) supérieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 84,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (81,8 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Daméraucourt en 2018.
Typologie Daméraucourt[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 87,7 90,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 4,6 2,5 9,7
Logements vacants (en %) 7,7 7,1 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 614, 6103, 6113 et 6152 du réseau interurbain de l'Oise[14].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Damenescort (1118) ; Damenoiscort (1172) ; Damelescort (1211) ; Damenecourt (1280) ; Dameroiscort (1328) ; Damenaucourt (1421) ; Damerocourt pres Poix (vers 1580) ; Dameraucour (1667) ; Daméraucourt (1840)[15].

Le nom jeté ou sobriquet des villageois était au XIXe siècle les Nagas (les arriérés), sans qu'on en connaisse l'origine[16], leur sobriquet en patois picard « chés Nagas ed'Daméraucourt »[17].

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1882 est découverte dans la commune une caverne funéraire préhistorique[18].

Des tuiles romaines ont été découvertes au bois de Quesnoy[19].

En 1219, le seigneur de Poix, châtelain de Daméraucourt, donne la moitié de la dîme payée par les habitants à l'abbaye de Lannoy, qui y possède alors une maison avec une grange dîmeresse, vendue en 1693[20].

En 1239, un accord intervient entre le sire de Dameraucourt, Robert, vicomte de Poix, et l'abbaye pour réparer à frais partagés le chœur et le clocher de l'église de Dameraucourt. « Les religieux de Lannoy s'obligeaient à faire reconstruire le chœur en pierre sur 40 pieds de long, 20 pieds de large et 36 pieds de haut dans œuvre, et la tour du clocher en pierre et bois, au carré, sur 12 pieds de chaque face et 46 pieds de haut dans œuvre, et de couvrir le tout en tuiles. La construction devait être terminée dans le délai d'un an à compter du jour de la Saint-Remi de l'an 1239. L'abbaye reconnaissait en outre qu'elle serait tenue, à l'avenir, de réparer la toiture à moins que les dégâts ne fussent causés par cas fortuit ou de cause majeure, par tempête ou incendie, et de subvenir au luminaire de l'église en fournissant annuellement deux sétiers d'huile et dix-huit livres de cire. De leur côté, le seigneur et les habitants de Dameraucourt s'engageaient laissera l'abbaye tous les matériaux de l'ancien chœur[20] ».

Un château fort du XIVe siècle, détruit vers 1815, se trouvait à Daméraucourt. Sa porte est préservée et conservée au Musée de Picardie[21].

En 1848, un arbre de la liberté est planté sur la place du village à la suite de la Révolution de 1848. Ce peuplier était considéré en 1938 comme « le plus bel arbre de la liberté de notre région »[22].

En 1900, les habitants du village étaient surnommés les Nagas[23]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la deuxième circonscription de l'Oise.

Elle fait partie depuis 1801 du canton de Grandvilliers[24]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 23 à 101 communes.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de la communauté de communes de la Picardie verte, créée fin 1996 et qui succédait notamment au SIVOM du canton de Grandvilliers, créé en 1965.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mai 1908 après 1938 Hyppolite Boye[25]   Agriculteur
Chevalier du mérite agricole
Chevalier de la légion d'honneur
1959 1986 Jean-Pierre Jordan   Conseiller général de Grandvilliers (1964 → 1976)
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 2008 Albert Vasseur    
mars 2008[26] 2014 Michel Gérard   Responsable administratif
avril 2014[27] En cours
(au 6 juin 2023)
Hugues Crignon   Agriculteur[28]
Réélu pour le mandat 2020-2026[29]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

L'école.

Eau et déchets[modifier | modifier le code]

L'adduction d'eau est assurée par le syndicat des eaux de Dargies-Daméraucourt, auquel adhère la commune.. Son captage est situé à Dargies[30].

Enseignement[modifier | modifier le code]

En 2021, les enfants sont scolarisés au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal qui regroupe Dargies, Daméraucourt, Élencourt, Offoy et Sarnois[31],[32].

La classe de Sarnois accueille les maternelles (2020-2021 : 32 élèves), celle de Dargies les CP CE1 et CE2 (Effectif 2020-2021 : 21 élèves) et celle de Daméraucourt les CM1 et CM2 (Effectif 2020-2021 : 22 élèves)[33].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[35].

En 2021, la commune comptait 202 habitants[Note 3], en diminution de 8,6 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
454510539484505502479470449
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
451426427361323320299266256
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
234231210180162166185210187
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
220203163171186166199200227
2015 2020 2021 - - - - - -
221204202------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,9 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 106 hommes pour 110 femmes, soit un taux de 50,93 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[37]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
3,8 
7,0 
75-89 ans
1,9 
20,0 
60-74 ans
25,0 
19,0 
45-59 ans
18,3 
23,0 
30-44 ans
19,2 
14,0 
15-29 ans
13,5 
17,0 
0-14 ans
18,3 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[38]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • La mairie-école, en brique rouge typique.
  • L'église Saint-Denis[39], construite en limite du village sur un site légèrement dominant, une des rares églises du secteur à avoir conservé des pafrties du XIIIe siècle et qui a fait l'objet de travaux en 2015-2016, avec des vitraux de belle facture dont un dédié à Jeanne d'Arc, une poutre de gloire spiralée en bois de 1762 qui sépare le chœur et la chapelle seigneuriale, et supporte un Christ en croix avec saint Jean et Marie[40],[21], des fonts baptismaux de la fin du XII e ou du début du XIIIe siècle[41], un harmonium rénové, et un ensemble inspirant la paix de ce petit village.
Elle contient une cloche qui porte l'inscription " J'ay été bénite par Messire Nicolas Pillesoy curé de ce lieu assisté de messire François Piat prêtre messire François comte de Lannoy châtelain, seigneur dudit Lannoy de Daméraucourt Saint-Martin le pauvre du viel [...] Houdan au bois baron de Bretizel seigneur et [...] d'Ouchy Chasteau et dame de la Motte La Croix au bailly Anfreville Marais, Mers, Capagne, Omastre Sallenelle, Bosraucourt, Lespinoy et gouverneur des villes et châteaux du comté d'Eu et Tresport sur la mer grand bailli des eaux et forest dudit comté gentilhomme ou aire de la chambre du roy maréchal de camp des armées nommée Louise par messire Jean de Lestendard, chevalier, seigneur marquis de Bully et dame Louise de Torsy sur les [...] / de Nainville fondeur Amiens/1669[42] "
Dans l'église se trouve la dalle funéraire en pierre de Tournai de Nicolas de Lannoy et de son épouse Magdeleine de Mutterel du début du XVIIe siècle, avec une inscription, peu lisible : Cy gist hault et puissant seigneur maître Nicolas de Lannoy chevalier connétable du roy en ses conseils d'état et privé gouverneur du comté et maistre des eaux et forêts dudit comté seigneur dudit lieu de Lannoy, Daméraucourt, Coignères, Austrucq, baron, pair et conestable héréditaire de Boulonois seigneur et baron (?) d'Auxi le Château qui décéda le 10... 16... Et dame Magedeleine le Mutterel sa femme, dame de Foyville et autres lieux laquelle décéda le 10... De... 16…[43], et une autre, semblable, de Jean de Lannoy et Anne de Herbelot[44].
Le monument aux morts.
  • Le village compte trois chapelles et quatre calvaires[45] :
    • La chapelle Saint-François, reconstruite à l'identique après sa destruction en 2009 lors d'un accident de la route. Elle porte l'inscription Ecce homo sur son fronton ;
    • La chapelle Notre-Dame-de-la-Miséricorde ;
    • La chapelle Saint-Denis, au cimetière, qui date du XVIe siècle. À la fin du XIXe siècle, on mentionnait que « la charpente n'est pas sans intérêt. La sablière présente deux têtes, dont l'une tire la langue, l'autre est celle d'un singe. Les tirants et le poinçon de l'abside sont en spirale. On voit aussi deux écussons l'un est celui des Dameraucourt. l'autre mi-partie des Dameraucourt, mi-partie de... à trois chevrons de... Cette chapelle était, autrefois, le but d'un pèlerinage : on y disait la messe le premier jeudi du mois[21] ».
    • Les calvaires de l'école, du carrefour, de la rue du Bois et le calvaire Crignon.

On peut également noter la remise de l'ancienne caserne des pompiers et le monument aux morts.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • La légende dit que le village de Rameroncourt (Oise) avait pour seigneur vers 1560 le chevalier Antoine de Lannoy, époux de Jacqueline Rasse. Ce couple eut au moins deux enfants, Jean de Lannoy, qui succéda à son père et sa sœur Marie qui aurait épousé en 1571 le chevalier Jacques de Manssel. De cette union naquit en janvier 1583 Marie de Manssel, baptisée quelques jours après à Montfort-l'Amaury (Yvelines) par le curé Michel Moreau.
    Le parrain était Nicolas Moreau (1544-1619) dit d'Auteuil du nom de sa seigneurie. Proche du duc d'Anjou et futur Henri III dont il fut le maître d'hôtel, Nicolas Moreau est trésorier de France jusqu'en 1586. Époux de Marthe Potier, fille de Jacques, seigneur de Blancmesnil, et de Françoise Cueillette, dame de Gesvres, Nicolas Moreau est seigneur de Thoiry (78) et l'un des bibliophiles renommés de son époque [46], [47], [48], [49].
  • Jean Casale, pilote pionnier de l'aviation français et as de la Première Guerre mondiale, fut tué en s'écrasant le dans la forêt de Daméraucourt, de retour d'un meeting aérien au Touquet avec son Blériot Type 115 dit "le Mammouth" (Quadrimoteur de transport pour 8 passagers)[50].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes des seigneurs de Daméraucourt étaient ainsi décrites « échiqueté d'or et d'azur de 25 pièces[21] ».

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Daméraucourt et Saint-Arnoult », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Saint-Arnoult » (commune de Saint-Arnoult) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Saint-Arnoult » (commune de Saint-Arnoult) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Beauvais », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. Verdi Ingénierie Seine, « Rapport de présentation de la carte communale de Daméraucourt : Partie I - Diagnostic » [PDF], sur picardieverte.com, (consulté le ), p. 17.
  14. « Transports en commun à Daméraucourt », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  15. Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l’Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 149.
  16. Ylliatud ([A.-J. Dutailly), Dictons et sobriquets populaires des départements de l'Aisne, de l'Oise et de la Somme, Noyon, Imprimerie J. Tugaut, , 198 p. (lire en ligne), p. 87; sur Gallica.
  17. Dutailly, Dictons et sobriquets populaires des départements de l'Aisne, de l'Oise et de la Somme, Noyon, J. Tugaut, .
  18. Léon Delambre, « La grotte-dolmen et l'abri sous roche de Daméraucourt », Bulletin de la Société d'études historiques & scientifiques de l'Oise, t. 4, no 1,‎ , p. 83-93 (lire en ligne, consulté le ), sur Gallica.
  19. Daniel Delattre (préf. Jean-François Mancel), L'Oise : Les 693 communes, Grandvilliers, Editions Delattre, , 316 p., p. 62.
  20. a et b L. E. Deladreue, « De l'abbaye de Lannoy (ordre de Citeaux) », Mémoires de la société académique de l'Oise, t. X,‎ , p. 464-465, 621 (lire en ligne, consulté le ), sur Gallica.
  21. a b c et d Chanoine Marsaux et M. Thorel-Perrin, « Excursion dans le canton de Grandvilliers », Mémoires de la société académique d'archéologie, sciences et arts de l'Oise, t. XVII,‎ , p. 244-246 (lire en ligne, consulté le ).
  22. Maurice Crampon, « Le culte de l'arbre et de la forêt en Picardie : Essai sur le folklore picard », Mémoires de la Société des antiquaires de Picardie, t. XLVI,‎ , p. 477 (lire en ligne, consulté le ) sur Gallica.
  23. « L'association historique prévoit l'avenir : Énigmes à résoudre », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3432,‎ , p. 7.
  24. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. « Hippolyte Jean Baptiste Eloy Boye », base Léonore, ministère français de la Culture.
  26. Source : Hebdomadaire Le bonhomme picard du 26 mars 2008
  27. « Les maires en place », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3289,‎ , p. 7.
  28. Pierre-Emmanuel Reger, « 6 000 plants de groseilliers plantés pour la décoration de pâtisseries près de Grandvilliers : Hugues Crignon et son fils Romain ont planté 6 000 plants de groseilliers destinés à la décoration de pâtisseries en France à Daméraucourt, près de Grandvilliers (Oise) », Le Réveil,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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