Cizancourt

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Cizancourt
Cizancourt
L'église Sainte-Marie-Madeleine.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Péronne
Intercommunalité Communauté de communes de l'Est de la Somme
Maire
Mandat
Jean-Luc Doutart
2020-2026
Code postal 80200
Code commune 80197
Démographie
Gentilé Cizancourtois
Population
municipale
28 hab. (2021 en diminution de 20 % par rapport à 2015)
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 50′ 45″ nord, 2° 55′ 24″ est
Altitude Min. 48 m
Max. 88 m
Superficie 1,83 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Ham
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Cizancourt
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Cizancourt

Cizancourt est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

À 53 mètres d'altitude et voisins des communes de Saint-Christ-Briost et d'Épénancourt, trois fermes, une mairie, une église et moins de cinquante habitants constituent la commune de Cizancourt, sur une superficie de 1,8 km2 (soit 19,1 hab./km2).

La plus grande ville à proximité de Cizancourt est Saint-Quentin située au nord-est de la commune à 26 km.

La commune est traversée par l'autoroute A29.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est limitée à l'est par le canal de la Somme et la Somme avec ses marais.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 685 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Estrées-Mons à 7 km à vol d'oiseau[3], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 647,5 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Cizancourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,1 %), zones urbanisées (12,9 %), forêts (9 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Chisencourt (1147.) ; Chisencort (1215.) ; Coisiancourt (1337.) ; Sizencourt (1567.) ; Chizancourt (1647.) ; Chizencourt (1648.) ; Cizencour (1733.) ; Cizencourt (1753.) ; Cisancourt (1757.) ; Sezincourt (1761.) ; Sizenecourt (1764.) ; Sizancourt (1767.) ; Gisencourt (1778.) ; Cizancourt (1801.)[13]

Histoire[modifier | modifier le code]

Dès l'époque gallo-romaine, Cizancourt s'est implanté dans une vallée qui débouchait sur les étangs de la Samara (Somme|) par une zone marécageuse où jaillissaient des sources. Les substructions d'une villa gallo-romaine ont été fouillées en 2009-2010 par l'INRAP au lieu-dit la Sole des Galets[14].

Les hommes s'y installent également, attirés par la présence d'un petit village à Saint-Christ et d'un gué à Briost, permettant le passage à l'est de la rivière, sur une voie romaine secondaire reliant Saint-Quentin à Amiens.

Au XIIe siècle, Cizancourt devient une seigneurie dans la mouvance de Nesle, pour passer ultérieurement dans celle de la prévôté de Péronne[15].

À partir de 1385, le village est lié à la châtellenie de Briost par son moulin à waide (ou guède), plante utilisée pour la teinture des vêtements[15].

Carte postale montrant les marais de Cizancourt dans les années 1930
Carte postale montrant les marais de Cizancourt dans les années 1930.

Le village est érigé en commune lors de la Révolution française.

Première Guerre mondiale

Cizancourt est envahi et entièrement détruit tout comme l'église[16],[15]. Elle a été décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le [17].

L'église a été reconstruite après-guerre dans une zone moins marécageuse, à son emplacement actuel[15].

Aujourd'hui, seules les pâtures à l'est de la commune rappellent l'aspect des marais d'origine, à la saison des pluies, conférant à ce petit village un caractère particulier.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.

Elle faisait partie depuis 1801 canton de Nesle[18]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Ham.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune faisait partie de la communauté de communes du Pays Neslois (CCPN), créée fin 2001, qui succédait au district de Nesle, créé par arrêté préfectoral du .

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[19], le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le 30 mars 2016 prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays Hamois et celle du Pays Neslois, afin de constituer une intercommunalité de 42 communes groupant 20 822 habitants, et précise qu'il « s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants »[20].

La fusion intervient le et la nouvelle structure, dont la commune fait désormais partie, prend le nom de communauté de communes de l'Est de la Somme[21],[22].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1983 En cours
(au 8 octobre 2020)
Jean-Luc Doutart   Agriculteur
Réélu pour le mandat 2020-2026[23],[24]

Population et société[modifier | modifier le code]

Les habitants de Cizancourt s'appellent les Cizancourtois ou Cizancourtoises[réf. nécessaire].

Le nom jeté des habitants est : chés guérnoules éd Cizancourt (les grenouilles en picard)[réf. nécessaire].

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[26].

En 2021, la commune comptait 28 habitants[Note 2], en diminution de 20 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
588457626480907878
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
869794106105981099593
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
10311192938971698683
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
686050484737363442
2014 2019 2021 - - - - - -
353128------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Cultes[modifier | modifier le code]

Catholicisme : Il n’y a plus de messe à Cizancourt, sauf pour les célébrations de mariage et les enterrements. Sainte Marie-Madeleine est fêtée le premier dimanche qui suit le 21 juillet, le même jour que dans le village de Saint-Christ-Briost.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Vestiges de l'époque gallo-romaine
En haut du village se trouvent des vestiges de la cité gallo-romaine d'origine actuellement enfouis. Un peu plus loin, on découvre l'emplacement du fief de Saint-Antoine, sur les lieux d'un ancien établissement des templiers, transformé au XVIIe siècle en manoir, puis en château par Bernard de Péronne.
Église Sainte-Marie-Madeleine de Cizancourt
Église Sainte-Marie-Madeleine de Cizancourt et le « chapiteau » de l'ancienne église.
  • L'église Sainte-Marie-Madeleine de Cizancourt
La première église de Cizancourt datait du XIIIe siècle[28]. Déjà en mauvais état avant la Première Guerre mondiale, elle fut complètement détruite pendant l'occupation allemande, et ne fut reconstruite qu’en 1930, à quelques centaines de mètres de son emplacement d'origine[29].
Des vestiges de l'ancienne église, dont de belles pierres et un chapiteau, ont été retrouvés dans la pâture située à l’est dans le village. L'église actuelle se caractérise par son clocher ouvert (clocher-mur ou campenard), assez rare pour la région. On note également la présence de feuilles de vigne, symbole du Christ, sur la façade, ainsi qu'une statue d’époque romaine en bois sculpté dans la nef.
Le mobilier de l'église est contemporain de sa reconstruction : l'autel, la chaire à prêcher et les fonts baptismaux ont été réalisés en 1929 par l'artiste amiénois Marcel Sueur, le mobilier en bois a été créé par un autre Amienois, Tattegrain, le décor sculpté et le staff est de Morel et Georges Tembouret a créé les verrières. Le chemin de croix est de Roger de Villiers[30].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Histoire de l'église Gallicane couverture
Histoire de l'église Gallicane couverture.
  • Père Jacques Longueval :
    D'après les recherches de l’historien Paul Decagny, Cizancourt est la ville natale du père Jacques Longueval, né le 18 mars 1660 de parents inconnus. Remarqué dès son enfance pour sa vivacité d’esprit, il reçut une éducation religieuse à Amiens, puis chez les jésuites. Il consacra sa vie à rédiger « Histoire de l'Église Gallicane », publiée initialement en huit volumes en 1730, complétée par Pierre-Claude Fontenay puis par Pierre Brumoy et rééditée de nombreuses fois.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Abbé A. Arcelin, Histoire des paroisses, villages et seigneuries de Saint-Christ, Briost et Cizancourt, t. 2, Impr. Bellin à Montdidier et librairie E. Lechevalier à Paris, , 554 p. (lire en ligne) sur Gallica.
  • Abbé Paul Decagny, L'arrondissement de Péronne : ou recherches sur les villes, bourgs, villages et hameaux qui le composent, Péronne, J. Quentin, , 607 p. (lire en ligne) sur Google books.

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Carte spéciale des régions dévastées : 22 NO, Laon [Nord-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Cizancourt et Estrées-Mons », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Estrees-mons-inra » (commune d'Estrées-Mons) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Estrees-mons-inra » (commune d'Estrées-Mons) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  13. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 243 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
  14. Claire Barbet et Gilles Prilaux, « La riche villa gallo-romaine de Cizancourt (Somme) », actualités, INRAP, (consulté le ).
  15. a b c et d Panneau d'informations locales dans la commune (Voir sur Commons, page Cizancourt).
  16. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
  17. Journal officiel du 30 octobre 1920, p. 16879.
  18. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
  20. Projet de SDCI du 13 octobre 2015, p. 20.
  21. V.F.; C.La., « Les fusions ne vont pas toutes se faire en douceur », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne) « Imposée par l’État, la fusion des communautés de communes se fait parfois naturellement. Mais elle engendre aussi des difficultés, comme entre celles de Ham et Nesle ».
  22. « Dernière réunion pour les élus du pays hamois », Le Journal de Ham, no 50,‎ , p. 5 « Éric Legrand peut conclure : « Dans quelques jours, le Pays Hamois cédera définitivement la place à la communauté de communes de l’Est de la Somme : une nouvelle appellation pour un territoire nouveau mais aussi, et surtout, pour une ambition nouvelle ».
  23. « Jean-Luc Doutard veut rester maire de Cizancourt », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Jean-Luc Doutard est maire depuis 1983 Cizancourt, bourg de 36 habitants ».
  24. « Liste des élus de la Somme » [ods], Listes des élus, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. Oswald Macqueron, « Aquarelle : Église de Cizancourt, d'après nature 28 octobre 1876 », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  29. « Église paroissiale et ancien cimetière Sainte-Marie-Madeleine de Cizancourt », Inventaire régional des Hauts-de-France, (consulté le ).
  30. Gilles-Henri Bailly et Isabelle Barbedor, « Le mobilier de l'église Sainte-Marie-Madeleine à Cizancourt », Inventaire régional des Hauts-de-France, (consulté le ).