1re division légère mécanique

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1re division légère mécanique
Création juillet 1935
Dissolution 16 juillet 1940
Pays Drapeau de la France France
Branche Cavalerie
Type Division légère mécanique
Composée de 6e RC
18e RD
4e RC
4e RDP
74e RADLM
Ancienne dénomination 4e division de cavalerie
Équipement Chars Hotchkiss H35
Chars Somua S-35
Panhard AMD-178
Renault ZT
Guerres Seconde Guerre mondiale
Batailles Campagne de France

La 1re division légère mécanique, est une unité française de blindés, créée en juillet 1935, par la transformation de la 4e division de cavalerie. Première grande unité française entièrement motorisée, elle combat en 1940 pendant la bataille de France. Encerclée en Belgique fin mai 1940, elle est reconstituée en juin. Elle est dissoute après l'armistice de 1940.

Création[modifier | modifier le code]

AMC Schneider P 16 du 18e dragons de la 1re DLM en 1936. L'insigne du sanglier qui charge est peint sur les différents blindés de la division.

La 1re DLM de 1935 devait comporter un régiment reconditionné avec 2 escadrons de motocyclistes et 2 escadrons d'automitrailleuses AMD 35 Panhard, une brigade de combat avec 2 régiments, une brigade motorisée avec 2 régiments motorisés de dragons à 2 bataillons, un régiment d'artillerie.

La cavalerie voulant équiper ses brigades de combat avec des Somua S-35 en remplacement du Hotchkiss H35 employé comme AMC (automitrailleuses de combat). La transformation de la 4e DC était lente et beaucoup de modifications ont été faites à l'ordre de bataille prévu.

Ces modifications ont eu comme conséquence moins d'unités mais avec un meilleur équipement. La brigade motorisée a été réduite à un régiment motorisé de dragons avec 3 bataillons équipés de camions tous terrains (Lorraine et Laffly). Les escadrons d'AMR ont été transférés au régiment motorisé de dragons et les régiments de combat ont été équipés des S-35 et H-35. La production lente des SOMUA a empêché la pleine dotation de SOMUA S-35 dans les régiments de combat qui ont maintenu leurs tanks H-35. Le régiment de reconnaissance a reçu le AMD 35 Panhard. En suivant ses idées, le général Flavigny a pris le commandement de la 1re D.L.M.

Organisation au 10 mai 1940[modifier | modifier le code]

Un groupe de AMR 35 armés d'une mitrailleuse Hotchkiss de 13,2 mm du 4e régiment de dragons portés. le véhicule de devant, no 87347, est le deuxième produit et montre les grandes rosettes typiques de cette unité à partir de 1938.
Commandant : général de brigade Picard
Chef d'état-Major : chef d'escadron Bonvalot
Commandant de l’artillerie divisionnaire : colonel Lais
Commandant du train divisionnaire : chef d'escadron Mulie

Elle compte au total 8 escadrons de chars et 5 escadrons d’automitrailleuses AMD 35 Panhard, tous alignés à 20 véhicules

  • 74e régiment d'artillerie de division légère mécanique
  • 10/74e BDAC
  • 1020/405 BDCA
  • 37/1, 37/2, 37/3 compagnies de sapeurs mineurs
  • 37/16 compagnie d’équipage de ponts
  • 37/81 compagnie télégraphique
  • 37/82 compagnie radio
  • 37/83 détachement colombophile
  • 227/6 compagnie automobile de QG
  • 327/6 compagnie auto de transport
  • GED 37/6
  • GSD 37

Commandement[modifier | modifier le code]

Pendant la campagne de France[modifier | modifier le code]

  • La division subit alors le sort des autres unités encerclées dans la poche, et combat en retraite jusqu'à Dunkerque, où ses éléments survivants sont embarqués pour l'Angleterre, les 30 et . Jusqu’au bout, les derniers chars SOMUA furent engagés avec succès. Les tout derniers furent sabotés par leurs équipages en vue de Dunkerque.
  • La 1re DLM est reconstituée en juin. Elle participe aux combats de retraite avant d'être dissoute en juillet 1940.

Article connexe[modifier | modifier le code]

Sources et références[modifier | modifier le code]