Vagnas
Vagnas | |||||
![]() Église. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ardèche | ||||
Arrondissement | Largentière | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Gorges de l'Ardèche | ||||
Maire Mandat |
Monique Mularoni 2020-2026 |
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Code postal | 07150 | ||||
Code commune | 07328 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Vagnassiens | ||||
Population municipale |
562 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 24 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 20′ 48″ nord, 4° 22′ 04″ est | ||||
Altitude | Min. 151 m Max. 542 m |
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Superficie | 23,83 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Vallon-Pont-d'Arc | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Vagnas est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie[modifier | modifier le code]
Situation[modifier | modifier le code]
Commune du Bas-Vivarais, Vagnas est située à 240 mètres d'altitude, dans le sud du département de l'Ardèche, à 8 kilomètres au sud de Vallon-Pont-d'Arc. Elle se situe à mi-chemin entre Aubenas (à 31 km au nord) et Alès (à 33 km au sud-ouest).
Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]
Parmi les hameaux de la localité, on peut citer :
- Brujas, ancienne paroisse rattachée à Vagnas
- Ségriès, ancien hameau minier
- Mas d'Alzon
- Seignac
- la Rochette.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
![]() |
Grospierres | Salavas | Salavas | ![]() |
Bessas | N | Labastide-de-Virac | ||
O Vagnas E | ||||
S | ||||
Bessas | Barjac (Gard) | Barjac (Gard) |
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
Les parties sud et est de la commune, autour du village, sont faiblement vallonnées, avec des altitudes comprises entre 200 et 250 mètres. En allant vers le nord-ouest, le relief est plus marqué et l'extrémité nord-ouest correspond au versant est de la Montagne de la Serre, petit massif calcaire qui culmine à 549 mètres, à la limite de Vagnas et Grospierres. La limite nord de Vagnas est le sommet de la Baume Lardière (542 mètres) qui marque la limite avec Grospierres et Salavas.
La commune est située principalement dans le bassin versant de l'Ardèche, soit par le Rieussec, soit par la perte de la Goule de Foussoubie. Le sud-ouest de la commune, autour de Brujas, est situé dans le bassin versant de la Cèze.
Climat[modifier | modifier le code]
Le climat est de type méditerranéen.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Vagnas est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[1],[2]. La commune est en outre hors attraction des villes[3],[4].
Histoire[modifier | modifier le code]
La présence humaine est attestée par des fouilles dès le paléolithique. Les hommes du néolithique ont laissé en témoignage le dolmen de Champagnac.
Les vestiges d'une villa romaine et d'un temple gallo-romain ont été retrouvés dans les ruines du Monastier. À l'époque gauloise puis gallo-romaine, la voie des Helviens traversait la commune. Elle suivait le tracé de l'actuelle route départementale 579 au sud de Vagnas où elle quittait le territoire helvien[5].
À la Réforme, le village prend le parti des huguenots.
Ses remparts seront abattus par le roi Louis XIII lors des guerres de religions.
Les 60 000 soldats du maréchal de Montrevel massacrent 6 000 camisards à Vagnas le 11 février 1703. Un tel déploiement d'hommes est commandé par Louis XIV après les massacres et autres exactions extrêmes par les huguenots sur Sampzon, la Bastide de Sampzon et Grospierres le 30 janvier 1703[6].
Avant la Révolution, Vagnas et Brujas étaient des paroisses du Vivarais rattachées au diocèse de Viviers. À la création des départements, la commune issue de la fusion des deux paroisses fut rattachée à l'Ardèche. Elle est maintenant, comme trois autres communes ardéchoises, rattachée au diocèse de Nîmes (paroisse de Goudargues - Barjac)[7].
Le XIXe siècle est marqué par l'exploitation du lignite sur la commune à partir de 1842, puis de schistes bitumineux à partir de 1859[8]. La mine, située près du hameau de Ségriès, a produit annuellement jusqu'à 1 800 tonnes de lignite et 6 000 tonnes de schiste bitumineux et employé près de 100 personnes. Elle a été fermée en 1947[9].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11].
En 2018, la commune comptait 562 habitants[Note 2], en augmentation de 1,44 % par rapport à 2013 (Ardèche : +1,94 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Dans le village :
- le château des Prieurs (XIVe siècle, remanié), face à la mairie ;
- l'ancienne église de Vagnas (XIVe siècle, remanié et amputée de son clocher), abandonnée en 1882, après la construction de la nouvelle église, aujourd'hui salle des fêtes dite Maison pour tous, face au monument aux morts ;
- l'église de l'Assomption de Vagnas (XIXe siècle) ;
- le Musée médiéval Le temps de Vagnas, une présentation de la vie du village depuis l'âge de la pierre taillée jusqu'à l'époque contemporaine, qui a ouvert le 29 février 2020[14] ;
- au nord du village :
- la pierre plantée, borne milliaire XXXI de la voie des Helviens, voie romaine construite à l'initiative d'Antonin le Pieux. Elle est surmontée d'une croix au XVIIIe siècle. Elle a été déplacée de son emplacement initial en bordure de la voie romaine (dont le tracé est situé plus à l'ouest) à l'intersection de la D 579 et du chemin de la Rochette qui se trouve à une distance de 700 m de l'entrée du village. Elle est classée monument historique ;
- les ruines du Monastier, distantes de 2 km, sont les vestiges d'une occupation humaine depuis l'époque gallo-romaine jusqu'au XIVe siècle. Livrés au pillage dès le XIVe siècle, les bâtiments servirent de carrière pour la construction des plus anciennes maisons du village. À quelques dizaines de mètres de là, un lavoir, dit lavoir des moines, a été établi à la fin du XVIIIe ou au début du XIXe siècle sur l'ancienne source du Monastier ;
- le dolmen de Champagnac, daté d'environ 3000 ans av. JC.
- Voir aussi :
- la Goule de Foussoubie dont l'entrée est située à Labastide-de-Virac.
Zones naturelles protégées[modifier | modifier le code]
Le secteur du marais de Malibaud depuis la commune de Bessas est classé zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type I sur une surface de 1 287 hectares.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Compléments[modifier | modifier le code]
Galerie d'images[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- Patrimoine d'Ardèche - Voie romaine des Helviens
- Catholiques et protestants. Mémoires de pierres, p. 66.
- « Diocèse de Nîmes - Doyenné Vallée du Rhône », sur http://nimes-catholique.fr
- « Concession de lignite et schistes bitumineux de Vagnas : histoire », sur monsite.com (consulté le 22 août 2020).
- http://www.brgm.fr/Rapport?code=RR-38804-FR
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Musée médiéval », sur www.vagnas-ardeche.com (consulté le 1er juillet 2020)