Saint-Gelais

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Saint-Gelais
Saint-Gelais
Temple circulaire de Saint-Gelais.
Blason de Saint-Gelais
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Deux-Sèvres
Arrondissement Niort
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Niortais
Maire
Mandat
Gérard Bobineau
2020-2026
Code postal 79410
Code commune 79249
Démographie
Population
municipale
2 183 hab. (2021 en augmentation de 6,96 % par rapport à 2015)
Densité 133 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 23′ 01″ nord, 0° 23′ 19″ ouest
Altitude Min. 30 m
Max. 93 m
Superficie 16,40 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Échiré
(banlieue)
Aire d'attraction Niort
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Plaine niortaise
Législatives Première circonscription
Localisation
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Liens
Site web saintgelais.fr

Saint-Gelais est une commune du Centre-Ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Gelais se situe dans les Deux-Sèvres (79), dans la banlieue de Niort.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Saint-Gelais[1]
Cherveux
Échiré Saint-Gelais[1] François
Niort Niort Chauray

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique du nord-ouest[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Poitou-Charentes, caractérisée par un bon ensoleillement, particulièrement en été et des vents modérés[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 895 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Niort à 8 km à vol d'oiseau[5], est de 12,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 846,6 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Gelais est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Échiré, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[12] et 5 462 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Niort dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,8 %), prairies (24,7 %), zones agricoles hétérogènes (8,9 %), zones urbanisées (8,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Gelais est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Sèvre Niortaise et le Musson. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1992, 1993, 1995, 1999, 2010 et 2015[20],[18]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « Vallée de la Sèvre Niortaise amont », approuvé le , dont le périmètre regroupe 17 communes[21].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Gelais.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[22]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[23]. 43,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,9 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 3],[24].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1996, 2003, 2005 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[18].

Risque technologique[modifier | modifier le code]

La commune est en outre située en aval du barrage de la Touche Poupard, un ouvrage de classe A[Note 4] mis en service en 1995 sur le cours d’eau le Chambon, affluent de la Sèvre Niortaise. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[26].

Toponymie[modifier | modifier le code]

La commune est nommée en l'honneur de Gelais de Poitiers, évêque du Bas-Empire.

Histoire[modifier | modifier le code]

Un bâtiment historique se trouve dans la commune à savoir le temple circulaire.

L'église est de style roman.

Économie[modifier | modifier le code]

La zone artisanale des Carreaux comporte une plateforme logistique de la société Malvaux et plusieurs sociétés liées au secteur du transport, ainsi que des artisans, mais l'activité principale reste l'agriculture. Quelques commerces de proximité se trouvent dans le village. En 2023, la société SAS Deux-Sèvres Biogaz met en service un méthaniseur pour une production locale de gaz[27].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
Écartelé : aux 1 et 4, d’azur à la croix alésée d’argent ; aux 2 et 3, d’or au lion de gueules ; sur le tout, burelé d’argent et d’azur[28]. Le Blason reprend en partie le blason de la famille de Saint-Gelais de Lusignan.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1989 mars 2008 Jacques Monceau DVD[29]  
mars 2008 mars 2014[30] Jean-Michel Texier DVG  
mars 2014 mai 2020[31] Bruno Juge DVG Journaliste
mai 2020 En cours Gérard Bobineau SE-DVG[32] Agriculteur retraité, ancien adjoint au maire
Les données manquantes sont à compléter.

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune[33].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Saint-Gelais, cela correspond à 2008, 2013, 2018[34], etc. Les autres dates de « recensements » (2006, 2009, etc.) sont des estimations légales.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
652609641661682709772796879
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
833852876822829936885852791
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
741740762751767711698728741
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
7227501 0011 2211 4001 4561 6271 6721 920
2018 2021 - - - - - - -
2 1162 183-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église Saint-Gelais de Saint-Gelais du XIIe siècle est classée aux monuments historiques en 1945[37] et possède une façade de style gothique flamboyant. Après avoir été proche de la ruine et avoir été menacée de destruction, elle a été restaurée grâce à une souscription publique au début du XXe siècle.

Elle porte encore sur un linteau intérieur la trace de l'ancien blason parlant des Saint-Gelais (un singe laid).

  • Un petit château (propriété privée) est également classé.
  • La commune abrite un ancien temple protestant, le seul de la région à être circulaire. Il est inscrit à l'inventaire des monuments historiques. Il porte en fronton la citation suivante :

« Celui qui croit au fils a la vie éternelle. »

— Jean, ch III, V 36.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  4. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[25].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Communes limitrophes de Saint-Gelais » sur Géoportail..
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Saint-Gelais et Niort », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Niort » (commune de Niort) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Niort » (commune de Niort) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 d'Échiré », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Niort », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  18. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Gelais », sur Géorisques (consulté le )
  19. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
  20. « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur www.deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  21. « PPRI Vallée de la Sèvre Niortaise amont », sur le site de la préfecture des Deux-Sèvres (consulté le )
  22. « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur www.deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  23. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
  24. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
  25. Article R214-112 du code de l’environnement
  26. « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur www.deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  27. https://www.lanouvellerepublique.fr/deux-sevres/commune/chauray/saint-gelais-la-production-de-methane-debutera-en-septembre
  28. Gaso.fr
  29. Annuaire des Mairies des Deux-Sèvres (79)
  30. « Jean-Michel Texier passe le témoin », La Nouvelle République,‎ (lire en ligne)
  31. « Le maire Bruno Juge ne se représente pas », La Nouvelle République,‎ (lire en ligne)
  32. « La liste de sensibilité de gauche conduite par Gérard Bobineau et dont certains sont membres de l’association St-Gelais ensemble, est complète. » [1]
  33. Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris, consulté le .
  34. « Calendrier de recensement », sur Insee (consulté le ).
  35. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  37. « Eglise Saint-Gélais », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )