Sciecq

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Sciecq
Sciecq
L'église de Sciecq.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Deux-Sèvres
Arrondissement Niort
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Niortais
Maire
Mandat
Jean-Michel Beaudic
2020-2026
Code postal 79000
Code commune 79308
Démographie
Population
municipale
653 hab. (2021 en augmentation de 2,83 % par rapport à 2015)
Densité 151 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 22′ 27″ nord, 0° 28′ 10″ ouest
Altitude Min. 12 m
Max. 72 m
Superficie 4,33 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Niort
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Autize-Égray
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Sciecq
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Sciecq
Géolocalisation sur la carte : Deux-Sèvres
Voir sur la carte topographique des Deux-Sèvres
Sciecq
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Sciecq
Liens
Site web www.sciecq.fr

Sciecq est une commune du Centre-Ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de l’agglomération de Niort, sur la rive droite d'une grande boucle de la Sèvre Niortaise, se trouve le village de Sciecq.

Vue aérienne de Sciecq
Vue aérienne de Sciecq.

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique du nord-ouest[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Poitou-Charentes, caractérisée par un bon ensoleillement, particulièrement en été et des vents modérés[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 920 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Niort à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 12,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 846,6 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Sciecq est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Niort, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,5 %), forêts (15,4 %), zones urbanisées (10,3 %), prairies (9,7 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Sciecq est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Sèvre Niortaise. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1995, 1999 et 2010[16],[14]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « Vallée de la Sèvre Niortaise amont », approuvé le , dont le périmètre regroupe 17 communes[17].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sciecq.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[18]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[19]. 66,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,9 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 3],[20].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[14].

Risque technologique[modifier | modifier le code]

La commune est en outre située en aval du barrage de la Touche Poupard, un ouvrage de classe A[Note 4] mis en service en 1995 sur le cours d’eau le Chambon, affluent de la Sèvre Niortaise. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[22].

Économie[modifier | modifier le code]

Histoire[23][modifier | modifier le code]

Sciecq fait face au château de Mursay, autrefois habité par Agrippa d'Aubigné et par Madame de Maintenon, maitresse de Louis XIV.

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

A Sciecq, à la ferme des Loups, de jeunes réfractaires s'étaient réunis et avaient formé le premier "maquis" de la région sous la direction d'un officier et de plusieurs sous-officiers. Les maquisards étaient peu ou pas armés. Ce maquis était classé "AS" (Armée Secrète).

Les "maquis" s'implantaient dans les régions vallonnées et boisées. La ferme des Loups est située à deux kilomètres du bourg au cœur des bois, dans la vallée de la Sèvre Niortaise. Le lieu était donc propice.
Ce maquis a été très discret.

Le groupe ainsi organisé a pris le nom de "Groupe Lambert".

Du 6 au , le Groupe Lambert se transforme en "Compagnie Lambert" en vue de son incorporation au 114e régiment d'infanterie. Les "maquisards" vont se transformer en soldats.

La Compagnie Lambert formera la 5e compagnie du 2e bataillon, puis la Compagnie Régimentaire de Mitrailleuses et d'Engins 1 (C.R.M.E.1) du 114e Régiment d'Infanterie (114e R.I).
Ce régiment, après un entrainement rapide de deux mois, sera déployée en , avec d'autres régiments, autour de la poche de La Rochelle.

Des accrochages sérieux, avec l'armée allemande puissamment armée ont eu lieu pendant cette période, les Allemands tentant de passer en force les lignes pour se ravitailler.
Le , dans le secteur de Saint-Sauveur, l'affrontement le plus important a eu lieu.

Le régiment tiendra et combattra jusqu'à la libération de La Rochelle, le .

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2001 2008 Gérard Gelin    
mars 2008 mars 2014[24] Nicole David    
mars 2014 mars 2015[25],[26] Jean-Claude Barraud   Démissionnaire
juin 2015[27] En cours Jean-Michel Beaudic MRSL[28]  

Démographie[modifier | modifier le code]

À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Sciecq, cela correspond à 2004, 2009, 2014[29], etc. Les autres dates de « recensements » (2006, etc.) sont des estimations légales.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
301336337359344325299287288
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
301317330315294284270256255
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
254251252249262260236214252
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
242272344438449473538504574
2014 2019 2021 - - - - - -
629637653------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Sainte-Madeleine de Sciecq. Au cœur du bourg se dresse une église romane du XIIe siècle. Il existe au sud une grande porte latérale, actuellement murée. Les colonnes supportent un bel arceau orné de sculptures romanes. Les chapiteaux des colonnes sont formés d'animaux symboliques.
  • Trois moulins bordent la boucle de la Sèvre : le moulin de Sciecq, le moulin des Loups et le moulin de Salbœuf.
  • Par le sentier de la Cueille on découvre la fontaine et son lavoir puis un autre lavoir plus récent sur le bord de la Sèvre Niortaise.
  • Médiathèque de Sciecq[32]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  4. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[21].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Orthodromie entre Sciecq et Niort », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Niort » (commune de Niort) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Niort » (commune de Niort) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Niort », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Sciecq », sur Géorisques (consulté le )
  15. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
  16. « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur www.deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  17. « PPRI Vallée de la Sèvre Niortaise amont », sur le site de la préfecture des Deux-Sèvres (consulté le )
  18. « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur www.deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  19. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
  20. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
  21. Article R214-112 du code de l’environnement
  22. « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur www.deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  23. Source : Médiathèque de Sciecq
  24. « Derniers vœux pour Nicole David », La Nouvelle République,‎ (lire en ligne).
  25. Jean Rouziès, « Le maire de Sciecq annonce sa démission », La Nouvelle République,‎ (lire en ligne).
  26. « Y a-t-il un pilote dans une mairie sans maire ? », La Nouvelle République,‎ (lire en ligne).
  27. « Jean-Michel Beaudic élu maire », La Nouvelle République,‎ (lire en ligne).
  28. « Les élu(e)s », sur lemouvementradical.fr (consulté le ).
  29. « Calendrier de recensement », sur Insee (consulté le ).
  30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  32. La Médiathèque de Sciecq