Saint-Pal-de-Chalencon
Saint-Pal-de-Chalencon | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Haute-Loire | ||||
Arrondissement | Yssingeaux | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Marches du Velay-Rochebaron | ||||
Maire Mandat |
Pierre Brun 2020-2026 |
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Code postal | 43500 | ||||
Code commune | 43212 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 015 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 35 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 21′ 27″ nord, 3° 57′ 27″ est | ||||
Altitude | Min. 700 m Max. 978 m |
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Superficie | 28,95 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Plateau du Haut-Velay granitique | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Haute-Loire
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Saint-Pal-de-Chalencon est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle est labellisée"Petite cité de caractère" depuis .
La commune est jumelée avec la commune Italienne de Belvedere Ostrense dans la région des Marches.
Géographie[modifier | modifier le code]
Perchée au sommet d’un éperon rocheux, St-Pal-de-Chalencon se situe au sud des Monts du Forez, au cœur de la Vallée de l’Ance, à 887 m d’altitude, à mi-chemin entre Le Puy-en-Velay et Saint-Étienne.
On trouve à proximité les communes de Haute-Loire : Craponne-sur-Arzon, Tiranges, Boisset, Saint-André-de-Chalencon où siégeaient les seigneurs de Chalencon dont la ville dépend.
Les hameaux[modifier | modifier le code]
De nombreux hameaux sont rattachés à cette commune : Bost-Buisson, le Grangeon, le Pontrenard, la Fleur, Cossanges, Brandy-Haut, Epinassolles, Malbost, Brandy-Bas, le Moulin du Sap, le Sap, la Montzie, les Gouttes, Boisset-Haut, Boisset-Bas, Ricou, Pansier, Bois de Montclair, Méalet, les Garays, Combreaux, Bouffelaure, Montchany, le Vialaron, le Villard, Trespeyres, Châturanges, les Grenouilloux, le Bouchet, Montalet, Conches, Pieyres, l'Étang, Lavaur, la Grenouille, Blaise, le Betz, le Breyre, Tanlas.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Au sud du village de Trespeyres, se trouve un lieu-dit le Chier Gros : il s’agit en nord-occitan d’une grosse pierre, dont la légende dit qu’elle s’ouvre les soirs de Noël, à minuit, et qu’on peut alors voir un trésor[1].
Histoire[modifier | modifier le code]
La maison de Chalencon est une famille féodale originaire du Velay, attestée dès 1179 en la personne de Bertrand de Chalencon. Selon Régis Valette, sa filiation est suivie depuis 12051. Sa branche ainée prit le nom de Polignac après 1349, devenant ainsi la seconde maison de Polignac.
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Montalet[2],[3].
Une des branches cadettes de la famille a accédé en 1949 au trône de Monaco, sous le nom de maison Grimaldi, en la personne du prince souverain Rainier III (1923-2005), fils de Pierre de Polignac (1895-1964) et de Charlotte de Monaco (1898-1977), fille naturelle du prince souverain Louis II de Monaco (1870-1949), issu de la famille de Gouyon. La maison de Polignac conserve le trône monégasque en la personne du prince souverain Albert II de Monaco (né en 1958), fils de Rainier III.
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blason | Inconnu. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Cité médiévale, Saint-Pal-de-Chalencon possède plusieurs croix sculptées : calvaire du Lurou au hameau de « Boisset-Haut » (classée), croix monumentale de Trespeyres (XVe siècle), croix inscrite à l’inventaire des monuments historiques, à double face sculptée aux hameaux de .Cossanges et Bost-Buisson (XVIe), croix maltée au hameau du Villard, chapelle de Lorette.
Au village, l’enceinte fortifiée du bourg conserve encore quelques tours et trois portes (dont deux classés et une inscrite), vieilles maisons à tourelles dans le bourg ou avec fenêtres à meneaux mais aussi maison d’assemblée, four à pain du hameau de Combreaux.
Sports[modifier | modifier le code]
- Course de côte de Cacharat[4],[5],[6], remportée par Jean-Luc Thérier en 1972
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[8].
En 2018, la commune comptait 1 015 habitants[Note 1], en diminution de 1,46 % par rapport à 2013 (Haute-Loire : +0,6 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Maurice Monier (1952), prélat et canoniste, pro-doyen de la Rote romaine, y est né.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Roger Darcissac, Une municipalité sous la Terreur, Montalet, ci-devant Saint-Pal-en-Chalencon : in Cahiers de la Haute-Loire 1979, Le Puy-en-Velay, Cahiers de la Haute-Loire, (lire en ligne)
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), , 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne)., p. 79, notice 1533
- Saint-Pal-de-Chalencon sur le site Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui de l'EHESS, consulté le 20 juillet 2012.
- Roger Darcissac, Une municipalité sous la Terreur, Montalet, ci-devant Saint-Pal-en-Chalencon : in Cahiers de la Haute-Loire 1979, Le Puy-en-Velay, Cahiers de la Haute-Loire, (lire en ligne)
- Route en lacets située sur les communes d'Apinac, Saint-Pal-de-Chalencon et Merle-Leignec
- Historique de la montée de Cacharat
- Montée Historique de Cacharat
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.