Saint-Léger (Gaume)

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Saint-Léger
Saint-Léger (Gaume)
La nouvelle église (architecte Lamy)
Blason de Saint-Léger
Héraldique
Drapeau de Saint-Léger
Drapeau
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Drapeau de la province de Luxembourg Province de Luxembourg
Arrondissement Virton
Bourgmestre Alain Rongvaux (PS)
(Mayeur)
Majorité Mayeur
Sièges
Mayeur
Ecout@
13
9
4
Section Code postal
Saint-Léger
Châtillon
Meix-le-Tige
6747
6747
6747
Code INS 85034
Zone téléphonique 063
Démographie
Gentilé Léodégarien(ne)
Population
– Hommes
– Femmes
Densité
3 735 ()
49,24 %
50,76 %
103,03 hab./km2
Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +
()
24,19 %
62,84 %
12,97 %
Étrangers 9,00 % ()
Taux de chômage 8,50 % (octobre 2013)
Revenu annuel moyen 22 330 €/hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 49° 36′ 46″ nord, 5° 39′ 26″ est
Superficie
– Terr. non-bâtis
– Terrains bâtis
– Divers
36,25 km2 (2021)
86,08 %
3,31 %
10,6 %
Localisation
Localisation de Saint-Léger
Situation de la commune dans l'arrondissement de Virton et la province de Luxembourg
Géolocalisation sur la carte : Belgique
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Saint-Léger
Géolocalisation sur la carte : Belgique
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Saint-Léger
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Saint-Léger
Liens
Site officiel saint-leger.be

Saint-Léger (en gaumais Sint-Ldjir, en luxembourgeois Silljes[1]/Zieljhee) — ou non officiellement Saint-Léger-en-Gaume — est une commune francophone de Belgique située en Région wallonne dans la province de Luxembourg, ainsi qu’une localité où siège son administration.

Elle fait partie de la Lorraine gaumaise et des 25 communes de l'Agglomération transfrontalière du pôle européen de développement.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune se situe en Gaume, sous-région où la langue vernaculaire traditionnelle est le gaumais.

Le village est bordé à l’est et au sud par le Ton, une rivière affluent de la Chiers. Il est traversé par la route nationale 82 reliant Arlon et Virton.

Sections de la commune[modifier | modifier le code]

# Nom Superf.
(km²)[2]
Habitants
(2020)[2]
Habitants
per km²
Code INS
1 Saint-Léger 20,35 2.018 99 85034A
2 Châtillon 8,65 908 105 85034B
3 Meix-le-Tige 7,25 730 101 85034C

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Saint-Léger
Étalle Arlon
Virton Saint-Léger Messancy
Musson Aubange

Sécurité et secours[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de la zone de police Sud-Luxembourg pour la police, ainsi que de la zone de secours Luxembourg pour les pompiers. Le numéro d'appel unique pour ces services est le 112.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le , des unités indéterminées de l'armée impériale allemande détruisirent 6 maisons et passèrent 11 civils par les armes lors des atrocités allemandes commises au début de l'invasion[3].

La fin de la Seconde Guerre mondiale est proche. Les Alliés ont débarqué en Normandie le et reconquis une grande partie de l'Europe occidentale. En , un détachement de l'armée allemande en retraite d'Italie s'arrêtèrent à Arlon. Ils firent une incursion à Saint-Léger et environs pour se procurer des véhicules chez les habitants afin de regagner l'Allemagne en se dirigeant vers le Grand-Duché de Luxembourg.

La , entre St-Léger et Châtillon, des maquisards attaquèrent et tuèrent 5 Allemands, sauf un jeune d'origine italienne de ± 14 ans qui accompagnait ces soldats et qui fut épargné. Par négligence ce jeune fut abandonné sur la chemin de retour des maquisards vers leur camp en forêt. Il rentra à pied à Arlon où il put décrire ce qui s'était passé à des officiers de la Wehrmacht. Le lendemain, le , une cinquantaine de soldats allemands cernèrent le village et obligèrent les habitants à sortir et à se regrouper dans l'enceinte de l'usine Dominicy (construction d'engins agricoles), puis ils incendièrent les habitations. Certains tentèrent de se cacher et de fuir. Trois hommes furent tués : Auguste Rongvaux, Alfred Jenneret et Fernand Wautelet. Cent-quatorze maisons furent totalement détruites et une trentaine endommagées à des degrés divers. L'église fut entièrement ravagée par les flammes. Les sinistrés trouvèrent refuge dans les villages voisins et un vaste mouvement de solidarité se mit en place dans le sud de la province au lendemain de la Libération. Mais il fallut encore de longues années pour que le village renaisse de ses cendres et soit entièrement reconstruit.

La Grand-Rue fut rebaptisée « rue du  ».

Héraldique[modifier | modifier le code]

La commune s’est dotée d’armoiries, mais qui n’ont pas été légalement confirmées pour l’instant.
Blasonnement : D’argent à trois flammes de gueules.
Source du blasonnement : Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 2 : Communes wallonnes M-Z, Communes bruxelloises, Communes germanophones, Bruxelles, Dexia, , p. 690.



Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique avant la fusion de 1977[modifier | modifier le code]

  • Source: DGS, 1831 à 1970=recensements population, 1976= habitants au 31 décembre

Évolution démographique de la commune fusionnée[modifier | modifier le code]

En tenant compte des anciennes communes entraînées dans la fusion de communes de 1977, on peut dresser l'évolution suivante:

Les chiffres des années 1831 à 1970 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.

  • Source: DGS , de 1831 à 1981=recensements population; à partir de 1990 = nombre d'habitants chaque 1 janvier

Patrimoine[modifier | modifier le code]

Silhouette de hussard gravée en 1929-1930 par des chasseurs.
L'ermitage de Wachet.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Joseph Dujardin (1879-1937), homme politique
  • Édouard Winkin (1850-1951), médecin, bourgmestre, entrepreneur agricole
  • Godefroid Kurth (1847-1916), historien, séjourna à Saint-Léger
  • Ernest Rongvaux (1881-1964), Ministre des Communications
  • Mgr Picard (1886-1955), créateur de la Radio Catholique belge
  • Édouard Ned, de son vrai nom Athanase-Camille Glouden (1873-1949), né à Châtillon, professeur, poète, romancier et essayiste belge de langue française.

Spécialités culinaires[modifier | modifier le code]

En Gaume, on peut déguster le pâté gaumais, une tourte farcie à la viande de porc marinée. On dit à Saint-Léger : « Un pâté et un Orval, et on peut tenir le carême. »[réf. nécessaire]

On peut également goûter à la touffaye, avec des côtes de porc, une salade de pissenlits aux œufs durs ou une laitue à la vinaigrette.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]