Quai des Célestins (Paris)
4e arrt Quai des Célestins
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Situation | |||
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Arrondissement | 4e | ||
Quartier | Arsenal Saint-Gervais |
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Début | Pont de Sully et 11, boulevard Henri-IV | ||
Fin | Pont Marie et 2, rue des Nonnains-d'Hyères | ||
Morphologie | |||
Longueur | 400 m | ||
Largeur | 28 à 30 m | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 1633 | ||
DGI | 1636 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 4e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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Le quai des Célestins est une voie située le long de la Seine, à Paris, dans le 4e arrondissement.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]Le quai des Célestins est un boulevard quasiment rectiligne d'environ 400 mètres qui longe la partie septentrionale de la Seine en la surplombant. Il est situé sur la rive droite du fleuve. Il est prolongé en amont par le quai Henri-IV et en aval par le quai de l'Hôtel-de-Ville. Une seule habitation se trouve du côté des numéros impairs : la maison des Célestins, bâtie sur le port des Célestins en contrebas et qui a une entrée au niveau du quai.
Le quai des Célestins est desservi à proximité par la ligne 7 aux stations Pont Marie et Sully - Morland.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Le quai porte son nom d'après le couvent des Célestins qui y était établi[1].
Historique
[modifier | modifier le code]En 1352, les Célestins y établirent un couvent qui est aujourd'hui remplacé par la caserne des Célestins de la Garde républicaine[2].
Le lundi , sous Louis XIII, pour la fête de la Saint-Louis, le roi et la reine assistent depuis une tribune placée sur le quai des Célestins à une saynète guerrière et à un spectacle pyrotechnique sur l'île Louviers[3].
Le quai est refait et pavé en 1705[1].
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Quai des Célestins (à gauche) vu du quai de l'Hôtel de Ville, les pointes des îles Saint-Louis et la Cité, quai aux Fleurs, en 1788 (dessin de Louis-Nicolas de Lespinasse, gravure de Pierre-Gabriel Berthault).
À cet emplacement, se trouvait le port Saint-Paul, un ancien port de Paris, présent sur les plans de Paris de 1760 à 1771.
Ce port Saint-Paul, au bout de la rue Saint-Paul, est parfois indiqué quai Saint-Paul, ou quai et port Saint-Paul. On le retrouve cité chez Zola dans les Rougon-Macquart (Par exemple au baptême du fils de Napoléon III, Louis-Napoléon, prince impérial, le dans Son Excellence Eugène Rougon, chapitre IV).
La principale entrée de l'hôtel Saint-Pol, aujourd'hui également disparu, se trouvait sur le quai des Célestins[1].
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Paris, le pont Marie et le quai des Célestins
Johan Barthold Jongkind, 1874
Musée d'art moderne André-Malraux, Le Havre. -
Le Pont Marie, le port St Paul le quai des Celestins à droite et le quai d'Anjou à gauche de Jules-Adolphe Chauvet (1884). -
Quai des Célestins de Charles-Marie Dulac (musée d'Orsay, 1891).
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]- Au niveau du boulevard Henri-IV se trouve le square Henri-Galli qui contient notamment des vestiges (déplacés) de l'une des huit tours de la prison de la Bastille.
- Au débouché au débouché des rues Saint-Paul et du Petit-Musc : emplacement de l'ancien port Saint-Paul.
- Nos 2 et 2 bis : hôtel Fieubet ou La Vallette.
- Nos 4 : Hôtel Nicolaï où mourut le sculpteur Antoine-Louis Barye[4].
- Nos 10 à 22 : emplacement de l'ancien hôtel de la Vieuville détruit en 1927 remplacé par un immeuble d'habitation.
- No 32 : panneau Histoire de Paris signalant l'emplacement de l'ancienne tour Barbeau détruite à la fin du XVIe siècle ou au tout début du XVIIe.
- Emplacement du jeu de paume de « La Croix-Noire » où jouèrent Molière et la troupe de l’Illustre Théâtre, en 1645. Le dramaturge fut arrêté et conduit au Grand Châtelet pour une dette qu’il devait à son moucheur de chandelles[5].
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École Massillon (ancien hôtel Fieubet). -
No 32 : emplacement de l'ancienne tour Barbeau. -
Panneau Histoire de Paris
« La tour Barbeau » -
Quai des Célestins vu depuis le quai de l'Hôtel-de-Ville. -
Maison des Célestins en contrebas du quai (sur le port des Célestins). -
Quai des Célestins en 1981
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Félix Lazare et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments (1re éd. 1844) (BNF 32357628, lire en ligne), p. 113.
- Alfred Fierro, Dictionnaire du Paris disparu, Parigramme, , 335 p. (ISBN 2-84096-099-0), p. 78.
- Chroniques de l'éphémère : Le livre de fête dans la collection Jacques Doucet, INHA, (lire en ligne).
- « Hôtel Nicolaï et maison où mourut en 1875 le sculpteur Barye, 4, Quai des Célestins., 4ème arrondissement, Paris. | Paris Musées », sur www.parismuseescollections.paris.fr (consulté le )
- Jean-Claude Clébert, Promenade dans toutes les rues de Paris - La rive droite, Paris, Club des Libraires de France, , page 32.