Marvel Comics

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Marvel Comics
logo de Marvel Comics

Création 1939 (à l'origine Timely Publications puis Timely Comics)
Dates clés The Walt Disney Company rachète Marvel Entertainment pour 4 milliards de dollars
Fondateurs Martin Goodman
Personnages clés Stan Lee
Jack Kirby
Steve Ditko
Joe Quesada
Dan Buckley
Axel Alonso
C. B. Cebulski
Forme juridique Filiale
Siège social 417 Cinquième avenue, New York
Drapeau des États-Unis États-Unis
Actionnaires The Walt Disney CompanyVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité Comics, films, animations, figurine articulée ...
Produits Voir Catégorie:Série de comics Marvel
Société mère The Walt Disney Company
Filiales Male Publishing Corporation (d)
Ultimate Marvel
Marvel Comics 2 (en)
Ultimate Universe (en)
Amalgam Comics
Marvel Music (en)
Epic Comics
Max (comics)
Marvel Press (en)
Marvel KnightsVoir et modifier les données sur Wikidata
Site web http://marvel.com/
Société précédente Atlas ComicsVoir et modifier les données sur Wikidata

Marvel Worldwide Inc., plus communément appelé Marvel Comics ou Marvel, après avoir été nommé Timely Comics puis Atlas Comics, est une subdivision de Marvel Entertainment et l'une des principales maisons d'édition américaines de comic books. Parmi les personnages possédés par Marvel figurent les célèbres Spider-Man, X-Men, Quatre Fantastiques, Hulk, Thor, Captain America, Iron Man, Daredevil, Wolverine et de nombreux autres. La plupart de ces personnages évoluent et interagissent dans le même monde fictif appelé Univers Marvel.

En 2014, Marvel Comics est le premier éditeur devant DC Comics, Image Comics, IDW Publishing et Dark Horse Comics[1].


Histoire

Marvel StudiosAtlas ComicsThe Walt Disney CompanyToy Biz

Cadence IndustriesTimely Publications

1939 à 1951 : Timely Comics

Le logo de Timely Comics, inspiré par Captain America.

Martin Goodman, éditeur de Pulps[n 1] depuis 1933, fonde en 1939 Timely Publications dans les locaux de sa société afin de profiter du succès de Superman. Il en est le directeur éditorial et le gestionnaire, Abraham Goodman en étant officiellement l'éditeur[n 2]. Les comic books sont édités sous le nom Timely Comics.

Goodman ne possédant pas encore d'équipe de dessinateurs décide de faire appel à Funnies, Inc. pour lui fournir des bandes dessinées, et la première publication, Marvel Comics (qui devient Marvel Mystery Comics au deuxième numéro) voit le jour en . On y trouve parmi d'autres les aventures de la Torche humaine de Carl Burgos et celles de Namor réalisées par Bill Everett mais aussi les aventures de l'Ange, le héros de la jungle Ka-Zar et le personnage de Western The masked raider. Marvel Mystery Comics est suivi de Daring Mystery Comics (1940), Mystic Comics () et Human Torch Comics (automne 1940). Les ventes sont bonnes, mais c'est avec l'apparition en du premier fascicule de Captain America, héros patriotique créé par Joe Simon et Jack Kirby, que Timely atteint pour la première fois des tirages supérieurs à un million d'exemplaires[n 3]. Le nombre de comics publiés augmente encore avec The Submariner (printemps 1941) et de nouveaux comics aux héros patriotiques : USA Comics (), All Winners Comics (été 1941), Young allies Comics (été 1941) et Kid Comics (). Même si la plupart de ces titres sont publiés avant l'entrée en guerre des États-Unis contre les forces de l'Axe, l'ennemi est déjà bien marqué comme étant le nazi.

Joe Simon est alors directeur de publication mais Jack Kirby et lui se brouillent avec Martin Goodman qui ne respecte pas le contrat qui les lient au regard des sommes qui devaient être dues aux auteurs. Kirby et Simon vont donc quitter Timely pour National Comics. Vincent Fago va prendre la place de Joe Simon comme directeur de publication de 1942 à 1945.

À la fin de la guerre en 1945, Marvel lance aussi des magazines et comics humoristiques pour filles, créant notamment les personnages « ordinaires » de Patsy Walker et Millie the Model qui seront publiés pendant plus de vingt ans.

Des années 1950 difficiles

Le logo jusqu'en 1957.

Cependant, après la guerre, les ventes de comics de super-héros déclinent. Afin de rationaliser son entreprise, Goodman décide à partir de 1951 d'accoler à ses nombreuses publications le logo de sa compagnie de distribution, Atlas. Avec Atlas, Goodman publie essentiellement des bandes dessinées des genres alors à la mode : horreur, policier, humour, science-fiction, western, etc. Les diverses tentatives de ressusciter les super-héros que ce soit Captain America, Human Torch ou Submariner se soldent par des échecs. De guerre lasse, Timely sort son dernier comics de super-héros, un numéro de Submariner Comics, en [2]. Cet échec n'empêche cependant pas Timely/Atlas d'être encore en 1957 une des maisons d'éditions de comics les plus importantes. Malheureusement, Goodman commet l'erreur en 1956 de ne plus distribuer ses propres comics mais de sous-traiter cette activité à la société American News Company qui est la plus importante entreprise de distribution du pays[3]. Or, six mois après cette décision, American News met la clef sous la porte et Martin Goodman comme de nombreux autres éditeurs est obligé de chercher un nouveau distributeur[4]. Il parvient alors à signer un accord avec Independent News Company, qui est une division de DC Comics, mais à des conditions très dures. En effet, alors qu'Atlas publiait 85 comic books au début de 1957, soit juste avant la chute d'American News, il est obligé par Independent News à ne conserver que huit titres mensuels. Goodman et son neveu Stan Lee décident de publier 16 bimensuels et limitent les genres publiés au western, à la romance et à la guerre essentiellement[3].

Ainsi à la fin des années 1950, Goodman suit la mode d'alors, à savoir les films de science-fiction, et lance six titres offrant ce type d'histoires : Strange Worlds #1 ; World of Fantasy #15 ; Strange Tales #67 ; Journey into Mystery #50 ; Tales of Suspense #1 ; et Tales to Astonish #1. Ceux-ci n'ont que peu de succès et dès la fin 1959, la plupart d'entre eux (sauf Strange Worlds et World of Fantasy, dont la publication est arrêtée) sont dévoués aux monstres de série B. La plupart contiennent des histoires de Jack Kirby (souvent encrées par Dick Ayers), suivies d'histoires de jungle ou d'évasion de Don Heck, de bandes réalisées par Paul Reinman ou Joe Sinnott, et terminées par un récit-court de Stan Lee et Steve Ditko[5].

Marvel publie aussi de nombreux comics humoristiques pour filles, tel que Kathy (« The teenage tornado! ») () ou Linda Carter, Student Nurse ().

Bien que les couvertures des publications Timely portaient parfois la phrase « A Marvel magazine » sur leur couverture dès All Surprise Comics #12 (Hiver 1946-7), et bien que celles-ci portèrent durant plusieurs mois en 1949-1950 un logo « Marvel Comic », le premier comic book officiellement édité par « Marvel Comics » est le recueil d'histoires de science-fiction Amazing Adventures #3, qui porte la boîte « MC » sur sa couverture. Daté sur celle-ci d', il a été publié le [6],[n 4].

Stan Lee est directeur de publication de Marvel Comics de 1941 à 1942 et 1945 à 1972.

1961 à 1973 : Âge d'argent des comics

photo en couleur en gros plan d'un visage d'homme d'une cinquantaine d'années portant des lunettes et une moustache.
Stan Lee en 1973.
Jack Kirby en 1992.

Au début des années 1960, Martin Goodman, apprenant le succès auprès du public américain du comics la Ligue de justice d'Amérique, demande à Stan Lee d'en créer pour profiter de cet effet d'engouement. Avec Jack Kirby, Stan Lee imagine les aventures de cette nouvelle équipe, nommée les Fantastic Four[7], dont les aventures sont contées dans le comics éponyme à partir de [8]. Puis c'est le tour de Hulk en mai 1962 (Lee et Kirby), Thor en (Lee et Kirby), Spider-Man en (Lee et Steve Ditko), Iron Man en (Lee et Don Heck), Les X-Men et Les Vengeurs tous deux en (Lee et Kirby), Daredevil en (Lee et Bill Everett), etc. Tous sont des succès qui amènent Marvel à être la première maison d'édition de comics devant DC Comics[9]. Alors que les héros de l'univers DC comme Superman apparaissent à une époque émerveillée par la science (génétique, physique quantique) et se développent dans le contexte de la conquête spatiale, les héros de Marvel, tous ou presque victimes d'irradiations, sont intimement liés au contexte de la guerre froide qui éveille la crainte de la bombe atomique et du nucléaire[10]. Il faut cependant noter que chaque héros ne reçoit pas nécessairement son comic book. Toujours limité en nombre de comics à cause de l'accord commercial avec Independant News, Marvel réunit dans quelques comics les histoires de deux personnages. Ainsi Tales to Astonish accueille Submariner et Hulk, Tales of Suspense Captain America et Iron Man, et Strange Tales le Docteur Strange et la Torche humaine remplacée ensuite par Nick Fury, agent of S.H.I.E.L.D[11].

Alors que les comics après l'instauration du Comics Code Authority, ne se préoccupaient pas des changements dans la société, Stan Lee abandonne cette habitude. Il crée avec Jack Kirby, la Panthère noire, le premier super-héros noir en 1966 dans le comic book des Quatre Fantastiques[12]. Dès 1963, Lee avait abordé le thème du racisme en créant, en , les X-men. Le comics présente des super-héros détestés pour ce qu'ils sont, à savoir des mutants. En éditant ce comics, Lee ouvre la voie à une nouvelle façon de voir les comics de super-héros qui au-delà des combats des gentils contre les méchants peuvent aussi aborder des sujets sérieux[13].

Écriture : la méthode Marvel

Stan Lee, lorsqu'il commence à créer ses comics de super-héros, décide de ne plus suivre les schémas habituels. Il commence par descendre les super-héros de leur piédestal, comme pouvaient l'être les personnages de DC Comics, et d'en faire de simples humains, avec tous les soucis que ceux-ci peuvent éprouver dans la vie quotidienne, dotés en plus de super-pouvoirs. Il décide en plus de produire un véritable univers fictionnel dans lequel les personnages sont constamment en relation que ce soit par de simples rencontres, des combats ou des alliances et chaque nouvel élément apporté à cet univers est rapidement connu par les lecteurs quel que soit le comics qu'ils lisent[14]. Enfin, étant au début des années 1960 le seul scénariste de Marvel, il est amené à confier une part importante du récit aux dessinateurs. Après avoir discuté des grandes lignes de l'intrigue avec le dessinateur, il le laisse organiser ses planches pour ensuite ajouter les textes. Cette méthode est d'autant plus facile à mettre en œuvre que Lee travaille avec des artistes tels que Jack Kirby, Steve Ditko, Wally Wood ou Bill Everett qui sont des maîtres dans l'art du récit dessiné[15].

Dessin

Steve Ditko en 1945.

Lee invite les dessinateurs à imiter le style énergique de Jack Kirby, qui est le dessinateur vedette de la maison[16], bien que certains, comme Steve Ditko dont le dessin plus anguleux est apprécié sur le comics de Spiderman, n'abandonnent pas leur personnalité[15].

Les artistes, peu à peu, adoptent un style plus expressif. Jack Kirby abandonne le formalisme du gaufrier et insère dans le récit des pleines pages[17] parfois construites à partir de photographies découpées dans des magazines qui constituent un décor fantastique où il place par la suite ses personnages[18]. À la fin de l'Âge d'argent, des dessinateurs tels que Jim Steranko, Neal Adams ou Gene Colan se libèrent du cadre antérieur par un art plus expressif[19].

Les couvertures sont longtemps préparées par Marie Severin qui propose des brouillons aux autres artistes afin qu'aucun comics ne sorte le même mois avec une couverture trop semblable à celle d'un autre. De plus, ces couvertures sont inspirées par le scénario alors que chez d'autres éditeurs elles peuvent n'avoir aucun rapport avec l'histoire[20].

Marvel a également fait connaître de grands auteurs fantastiques aux jeunes générations, en adaptant en BD les meilleures nouvelles de Robert Bloch, Ray Bradbury, Lovecraft, mais avec un succès moindre.

1998-2009 : Faillite et renaissance menée par Joe Quesada

Logo de Marvel Comics

Fin 1996, Marvel Enterprises se retrouve en faillite et est rachetée en 1998 par Toy Biz (un fabricant de jouets) qui se rebaptise Marvel Entertainment créant un groupe diversifié. Avec l'hommes d'affaires Avi Arad, l'éditeur Bill Jemas et l'éditeur en chef Bob Harras, Ike Perlmutter, co-propriétaire de Toy Biz, stabilise les dépenses et sauve la marque[21].

En 2000, Marvel lance à l'instigation de Joe Quesada et Bill Jemas, ses dirigeants de l'époque, la ligne Ultimate pour essayer d'attirer un nouveau lectorat en se débarrassant des contraintes de la continuité et avec des héros remis au goût du jour. Bien que ces comics comptent parmi les meilleures ventes de Marvel, le projet est un échec partiel, n'arrivant pas s'affirmer de manière décisive en dehors du lectorat traditionnel de l'éditeur. En parallèle, Marvel signe des accords avec des studios de cinéma pour produire des longs métrages.

En 2000, fort du succès des séries Marvel Knights, Joe Quesada devient directeur de publication de Marvel Comics. La maison échappe à la faillite et commence à diversifier ses lignes éditoriales : en créant en 2001 son propre système de classement (le Marvel Rating System), elle lance les collections MAX (plus violent et adulte, avec les histoires du Punisher par Garth Ennis) ou Marvel Adventures (pour les enfants), ainsi qu'un autre univers, Ultimate Marvel, où certains personnages sont l'objet d'un reboot pour les nouveaux lecteurs.

Marvel commence également à s'impliquer dans les adaptations cinématographiques des licences : après les succès des adaptations tirées de séries mineures comme Men in Black en 1997 et Blade en 1998, elle négocie les droits d'adaptation avec différents studios, permettant ainsi la production de grands succès comme X-Men en 2000 et Spider-Man en 2002.

Depuis 2009 : Rachat par Disney

Le , The Walt Disney Company rachète Marvel Entertainment pour 4 milliards de dollars (soit 2,8 milliards d'euros)[22]. L'achat se fait par échange d'actions au taux de 0,745 action Disney pour une Marvel et 30 $ en numéraire mais cette transaction nécessite l'approbation de la commission anti-monopole et des actionnaires de Marvel[22]. Cet évènement entraîne le fait que Warner et Disney, déjà opposé dans le domaine du dessin animé (Warner étant le créateur des Looney Toons), se trouvent à nouveau en rivalité dans le domaine des comics, à travers Marvel et DC Comics (appartenant également à Warner, créateur, entre autres, de Superman et Batman).

Le , Axel Alonso est nommé directeur de publication de Marvel Comics[23]. Le , Marvel Comics et Disney Publishing annoncent leur première collaboration concrète avec le lancement d'un mensuel nommé Disney-Pixar Presents en avec des personnages de Pixar[24]. Le , Marvel Comics et Disney annoncent qu'ils lanceront en juin une publication grand format sur les Muppets[25].

Le , Disney Publishing Worldwide annonce emménager dans le même immeuble que Marvel Comics à New York[26]. Disney était installé depuis 2007 à White Plains[27]. Le , Club Penguin annonce que les personnages de Marvel Comics seront disponibles dans le jeu à compter du [28]. Le , Disney lance son premier comic book publié par la maison d'édition Marvel Comics, une filiale de Disney depuis 2009 intitulé Disney Kingdoms : Seekers of the Weird[29]. Le , Marvel annonce récupérer à partir de 2015 la licence Lucasfilm des publications Star Wars au détriment de Dark Horse[30].

En 2014 à Paris, les super-héros Marvel sont mis à l'honneur le temps d'une exposition à Art ludique - Le Musée, preuve de leur impact fort dans la culture populaire occidentale du XXIe siècle[31]. Le , Maker Studios lance une campagne de création de contenu sur Marvel et sur les X Games d'ESPN[32],[33],[34].

En 2014, Marvel adopte une ligne éditoriale « All-New, All-Different » pour mettre en avant les femmes auteures ou héroïnes et les minorités. Une fraction du lectorat dénonce cette ligne éditoriale. En , Marvel fait un retour en arrière. Durant l'été 2017, les auteures de Marvel sont victimes de harcèlement sur Internet[35].

Les rédacteurs en chef

Labels et collections de Marvel Comics

Marvel a publié certains comics sous des labels spécifiques :

Publication en français

En France, les revues de Marvel ont été diffusées par les éditions Arédit/Artima et les éditions Lug devenues Semic et enfin par Panini Comics. Chaque numéro des mensuels ou trimestriels (Strange, Titans, Spécial Strange, Nova, etc.) distribués par leurs soins étaient composés d'histoires provenant de plusieurs revues américaines distinctes.

Au Québec, plusieurs titres de Marvel furent publiés, dans un format similaire aux originaux, par Les Éditions Héritage.

Publications en France

  • Éditions Lug : première maison d'édition ayant traduit les comics Marvel dans des revues anthologiques (Strange, Nova…)
  • Arédit/Artima : contemporaine de Lug, cette société publiait les séries délaissées par son concurrent (Avengers, Captain America, Hulk, Thor)
  • Semic : maison d'édition ayant pris la relève de Lug après son rachat par un groupe scandinave, dont les revues avaient un format proche des éditions originales.
  • Bethy : cet éditeur a publié en librairie des albums conservant la traduction des parutions kiosque de Semic, en partenariat avec Marvel France.
  • Marvel France : filiale de la société italienne Panini, détentrice des droits sur les comics Marvel pour la France depuis 1997 et les traduisant également dans de nombreux pays européens.
  • Soleil Productions : maison d'édition toulonnaise dont Marvel Comics publie certaines séries en anglais. Au début des années 2000, Soleil a édité dans une collection dirigée par Jean Wacquet l’intégrale du Silver Surfer de Buscema et Kirby, trois recueils de Savage Sword of Conan et des artbooks sur les personnages Marvel.

Personnages publiés par Marvel Comics

Voir la catégorie Personnage de comics Marvel et ses sous-catégories.

Adaptations cinématographiques

Notes et références

Notes

  1. Martin Goodman publia des titres comme Ka-Zar (1936), Marvel Science Stories (août 1938), Marvel Tales, Marvel Stories (1941), Complete Western Books
  2. Selon une déclaration datée du 2 octobre 1939 publiée page 40 de Marvel Mystery Comics #4 (daté de février 1940), et réimprimée à la page 239 de Marvel Masterworks: Golden Age Marvel Comics Volume 1 (Marvel Comics, 2004).
  3. Captain America Comics #1 (décembre 1940) se vend à plus de 1 million d'exemplaires, alors qu'en même temps Time Magazine ne vendait que 700 000 exemplaires.
  4. Comme pour tous les comic books, la date imprimée correspond à la période à partir de laquelle les commerçants peuvent renvoyer la revue à l'éditeur.

Références

  1. « Diamond Announces Top Comic Books & Graphic Novels for 2014 », sur www.diamondcomics.com (consulté le )
  2. (en) Don Markstein, « The Sub-Mariner », sur www.toonopedia.com, Don Markstein, (consulté le )
  3. a et b Duncan et Smith 2009, p. 44
  4. (en) Mike Ashley, Transformations : The Story of the Science Fiction Magazines from 1950 to 1970, Liverpool, Liverpool University Press, , 346 p. (ISBN 0-85323-779-4), p. 191
  5. Fred Hembeck, « Tales of the Mysterious Mr. Ditko (and the Not-So-Mysterious Mr. Lee... », sur Hembeck.com, 13 novembre 2004
  6. Selon les informations de copyright de la Bibliothèque du Congrès recueillies par Grand Comics Database.
  7. Gitlin 2010, p. 8-9
  8. « Fantastic Four (1961) #1 », sur www.marvel.com (consulté le )
  9. Courtial 1985, p. 20
  10. Odile Faliu, Marc Tourret, Héros, Bibliothèque Nationale de France, , p. 201
  11. (en) Aaron Sultan, Marie Severin : The Mirthful Mistress of Comics, TwoMorrows Publishing, , 174 p. (ISBN 9781605490427), p. 71
  12. (en) Jeffrey K. Johnson, Super-History : Comic Book Superheroes and American Society, 1938 to the Present, McFarland, , 230 p. (ISBN 9780786490356, lire en ligne), p. 84
  13. Weaver 2013, p. 117
  14. Courtial 1985, p. 106
  15. a et b Weaver 2013, p. 111
  16. (en) John Rhett Thomas, Stan Lee et Jack Kirby, Marvel Masterworks no 25, Marvel Comics, , 248 p. (ISBN 978-0-785-15058-9), « Biography », p. 239
  17. Courtial 1985, p. 104
  18. (en) Rober L. Bryant, Jr, « Cut & Paste : the making of Kirby collages », The Jack Kirby Collector, TwoMorrows Publishing, no 48,‎ , p. 10-11
  19. Weaver 2013, p. 112
  20. Cassell et Sultan 2012, p. 88
  21. (en) Dan Raviv, Comic War: Marvel's Battle for Survival, Heroes Books, (ISBN 978-0-7851-1606-6)
  22. a et b « Disney to acquire Marvel Entertainment for $4B », The Walt Disney Company (consulté le )
  23. Axel Alonso devient directeur de publication chez Marvel
  24. Marvel, Disney To Launch "Disney•Pixar Presents" Magazine
  25. Marvel, Disney Announce Giant-Sized "Muppets"
  26. Disney Publishing To Move Into The Same Building As Marvel Comics
  27. Disney Heads to White Plains
  28. Avengers and other Marvel heroes visit Disney's Club Penguin
  29. Marvel, Disney unveil 1st comic under new imprint
  30. Lucasfilm and Marvel Entertainment join forces to publish Star Wars comics and graphic novels
  31. « Les super-héros Marvel envahissent Paris au musée Art ludique », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  32. (en) Daniel Hurwitz, « Disney's Maker enters Marvel universe », sur USA Today, (consulté le )
  33. (en) « NewFronts 2015: Maker Studios Touts Disney Synergies with Marvel, ESPN », sur Variety, (consulté le )
  34. (en) Joan E. Solsman, « Disney's Maker to dive into Marvel universe », sur CNET.com, (consulté le )
  35. Marius Chapuis, « Comics : les réacs contre-attaquent », Libération.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  36. Tom DeFalco et Laura, ed. Gilbert, Marvel Chronicle A Year by Year History, London, United Kingdom, Dorling Kindersley, (ISBN 978-0756641238), « 1980s », p. 220

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article Ouvrages utilisés pour la rédaction de cet article

  • William Blanc, Super-héros. Une histoire politique, Libertalia, Montreuil, 2018, 368 pages.
  • (en) Blake Bell et Michael J. Vassallo, The Secret History of Marvel Comics, Fantagraphics, , 306 p. (ISBN 978-1606995525)
  • (en) Dewey Cassell et Aaron Sultan, Marie Severin : The Mirthful Mistress of Comics, TwoMorrows Publishing, , 174 p. (ISBN 9781605490427).Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Gérard Courtial, À la rencontre des SUPER-HÉROS, Bédésup, , 152 p. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Les Daniels : Marvel, five fabulous decades of the world's greatest comics (1991) (introduction par Stan Lee)
  • (en) Randy Duncan et Matthew J. Smith, The Power of Comics : History, Form & Culture, The Continuum International Publishing Group Inc., , 346 p. (ISBN 978-0826429360, lire en ligne)
  • (en) Robert Genter, « "With Great Power Comes Great Responsibility" : Cold War Culture and the Birth of Marvel Comics », The Journal of Popular Culture, Blackwell Publishing, vol. 40, no 6,‎ , p. 953–978 (lire en ligne)
  • (en) Martin Gitlin, Stan Lee : Comic Book Superhero, ABDO Publishing, , 112 p. (ISBN 9781604538984)Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Sean Howe, Marvel Comics : The Untold Story, Harper, , 496 p. (ISBN 978-0061992100)
  • Roy Thomas, 75 ans de Marvel. De l 'Âge d'or des comics à l'ère des blockbusters, Taschen, , 720 p.
  • (en) Tyler Weaver, Comics for Film, Games, and Animation : Using Comics to Construct Your Transmedia Storyworld, Taylor & Francis, , 352 p. (ISBN 9781136145742, lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes