Fédération nationale des républicains indépendants

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Fédération nationale des républicains indépendants
Image illustrative de l’article Fédération nationale des républicains indépendants
Logotype officiel.
Présentation
Président Valéry Giscard d'Estaing
(1966-1974)
Michel Poniatowski
(1974-1977)
Fondation (CELRI)
(FNRI)
Scission de Centre national des indépendants et paysans
Disparition
Siège 195 boulevard Saint-Germain, Paris 7e[1]
Positionnement Centre droit à droite
Idéologie Libéral-conservatisme
Europhilie

Les Républicains indépendants (RI) — officiellement dénommés Comité d'études et de liaison des Républicains indépendants puis Fédération nationale des républicains et indépendants (FNRI) à partir de 1966 — sont un mouvement politique français de centre droit ayant existé entre 1962 et 1977. Elle constitue la force d'appoint pour la majorité gaulliste, avant l’élection de son président, Valéry Giscard d'Estaing, à la présidence de la République.

Historique[modifier | modifier le code]

Valéry Giscard d'Estaing, président de la FNRI, en 1969.

Le [2], après la censure du gouvernement de Georges Pompidou, des élus du Centre national des indépendants et paysans (CNIP), autour notamment de Valéry Giscard d'Estaing, font scission pour former le Comité d'études et de liaison des Républicains indépendants, régulièrement désigné sous la dénomination « Républicains indépendants » (RI), du nom du groupe parlementaire. La comité se constitue en parti politique le , avec la création de la Fédération nationale des républicains et indépendants (FNRI)[3].

En 1974, Valéry Giscard d'Estaing est élu président de la République. Il quitte son poste de président du parti, qui échoit par la suite à Michel Poniatowski[4].

La FNRI devient le Parti républicain le .

Ligne politique[modifier | modifier le code]

Les républicains indépendants sont libéraux en économie (notamment en faveur de la liberté des mouvements de capitaux) et pro-européens (ils prônent la prédominance des institutions européennes et du droit communautaire sur le droit interne français, et la coopération des États européens).

Émanations[modifier | modifier le code]

Les Jeunes Républicains indépendants (JRI) puis Génération sociale et libérale (GSL) — dont Jean-Pierre Raffarin, Philippe Augier et Patrick Poivre d'Arvor ont entre autres été responsables — constituent les mouvements de jeunesse successifs de la FNRI.

Résultats électoraux[modifier | modifier le code]

Élections présidentielles[modifier | modifier le code]

Année Candidat Premier tour Second tour
Voix % Voix %
1974 Valéry Giscard d'Estaing 8 326 774 32,60 13 396 203 50,81

Élections législatives[modifier | modifier le code]

Année Premier tour Sièges Rang[a] Gouvernement
Voix %
1967 4 830 833 5,5
42  /  486
5e Pompidou IV
1968 2 330 167 5,5
61  /  487
5e Couve de Murville (1968-1969), Chaban-Delmas (1969-1972), Messmer I (1972-1973)
1973 4 519 459 6,9
55  /  490
5e Messmer II (1973-1974) , Messmer III (1974) , Chirac I (1974-1976), Barre I (1976-1977), Barre II (1977-1978)

Élections sénatoriales[modifier | modifier le code]

Année Sièges
1968
54  /  283
1971
59  /  283
1974
58  /  283

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. En nombre de voix.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Les "Giscardiens" déposent les statuts de leur fédération », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  2. « Centre national des indépendants et paysans : 1962-1974 · Bibliothèque numérique de Sciences Po », sur bibnum.sciencespo.fr (consulté le )
  3. « Groupe des Républicains indépendants (RI) », sur france-politique.fr (consulté le ).
  4. « Organigramme de Démocratie Libérale DL », sur france-politique.fr (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]