Course à la direction du Parti québécois de 2020

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Course à la direction du Parti québécois de 2020
[1]
Type d’élection Élection adressée aux membres du parti, ainsi qu'aux sympathisants
Postes à élire Chef du Parti québécois
Corps électoral et résultats
Inscrits 35 800 (34 600 membres et 1 196 sympathisants)[2]
Votants 25 515
71,2 %
Paul St-Pierre Plamondon
35,44 %
56,02 %
Sylvain Gaudreault
32,98 %
43,98 %
Guy Nantel
21,55 %
Frédéric Bastien
10,03 %
Chef
Sortant Élu
Jean-François Lisée Paul St-Pierre Plamondon

La course à la direction du Parti québécois de 2020 est déclenchée afin de désigner le chef devant succéder à Jean-François Lisée, ce dernier ayant renoncé à ses fonctions à la suite de la sévère défaite du parti lors des élections générales de 2018. Le député de Matane-Matapédia Pascal Bérubé assume entretemps les fonctions de chef du parti par intérim[3]. Le soir du , l'avocat Paul St-Pierre Plamondon remporte la victoire, en récoltant 56,02 % des voix au troisième tour de scrutin.

L'identité du dixième chef du Parti québécois devait initialement être connu le  ; la pandémie de Covid-19 a forcé le parti à reporter plutôt cette date au [1], la course reprenant le après une pause de deux mois[4].

Modalités[modifier | modifier le code]

La période de mise en candidature débutera le pour se terminer le . Pour obtenir un bulletin de candidature, chaque aspirant candidat devra remettre au parti un montant non remboursable de 10 000 $. Chaque candidat devra, pour officialiser sa candidature, remettre son bulletin signé par au moins 2 000 membres provenant d'au moins 9 régions administratives et d'au moins 50 associations locales, au moins 10 signatures devant provenir de chacune de ces 50 associations et 9 régions. Le candidat devra aussi payer au parti, au moment de la remise de son bulletin de candidature, un montant non remboursable de 15 000 $.

Pour la première fois de son histoire, le Parti québécois permettra à la fois aux membres et aux sympathisants du parti de participer à l'élection du chef. Les sympathisants devront débourser 5 $ pour obtenir le droit de vote. Toute personne jouissant de la qualité d'électeur au Québec peut contribuer à la campagne d'un candidat à la direction en lui versant un montant qui ne peut excéder 500 $. Les dépenses maximales de campagne des candidats ne pourront excéder 125 000 $. Deux débats seront organisés par le Parti québécois entre le et le  : l'un à Montréal et l'autre au Centre-du-Québec.

La période de votation débutera le à 9h pour se terminer le à 15h. Le vote se déroulera au scrutin préférentiel. Ainsi, un candidat qui recueille 50 % + une voix l'emportera. Au besoin, un deuxième, voire un troisième tours auront lieu pour, après répartition des deuxième et troisième choix, désigner un gagnant. Les résultats seront dévoilés par la présidence d'élection le soir du , dans un lieu à déterminer qui devra se trouver dans la région de la Capitale-Nationale ou en Chaudière-Appalaches.

Échéancier[modifier | modifier le code]

Report de la course à la direction[modifier | modifier le code]

En vertu du règlement d'élection adopté par la Conférence de coordination du Parti québécois le , la course à la direction devait débuter le (ouverture de la période de mises en candidature) et se terminer à la mi-juin, par la période de votation des membres et sympathisants. Le dévoilement des résultats se serait alors déroulé le [5]. L'ex-députée Agnès Maltais fut choisie comme présidente d'élection[6].

Le , face à la propagation de la Covid-19, Frédéric Bastien décide de suspendre sa campagne. Il demande également aux autorités du parti de suspendre la course à la direction. «Si nous allons de l’avant en ce moment, nous aurions l’air de l’orchestre qui jouait de la musique sur le pont du Titanic juste avant le naufrage. Ce sera un exercice de futilité totale[7]». Le lendemain, la présidente d’élection, l'ancienne députée Agnès Maltais, annonce que le Parti québécois tiendra une conférence de coordination vendredi pour réévaluer les modalités et le calendrier de la course à la chefferie[8].

Le , la direction d'élection annonce que les signatures d'appui à un candidat pourront être transmis par courriel[9]. Le soir du , le Parti québécois décide de reporter l'élection de son nouveau chef au [1]. Trois jours plus tard, alors que le premier ministre François Legault annonce la mise en confinement du Québec pour au moins trois semaines, Frédéric Bastien demande de nouveau sur sa page Facebook la suspension de la course à la direction « jusqu'à nouvel ordre ». Le même jour, Sylvain Gaudreault demande aussi publiquement la suspension de la course à la chefferie.

Le , la conférence de coordination du Parti québécois décide de suspendre la course à la direction, la récolte de signatures d'appui aux candidatures étant aussitôt interrompue et la réception de dons devant cesser à partir du . La conférence de coordination devra réévaluer dans les 30 jours la possibilité de relancer la course ; si tel est le cas, les candidats disposeront de 21 jours pour récolter les 2 000 signatures d'appui nécessaires pour que leur candidature soit retenue[10].

Nouvel échéancier[modifier | modifier le code]

  •  : suspension temporaire de la course à la direction
  •  : reprise de la course à la direction
  •  : fin de la période de mises en candidatures
  • Entre le et le  : tenue des trois débats
  •  : date limite pour devenir membre ou sympathisant et participer au vote
  •  : date limite pour renouveler sa carte de membre
  • 5 au  : période de votation pour les membres et sympathisants
  •  : dévoilement des résultats

Infraction au règlement de la course à la direction[modifier | modifier le code]

Le , Guy Nantel est suspendu pour deux jours pour avoir contrevenu à une règle de la course à la direction. Celle-ci interdit de communiquer directement avec les membres par courriel sans passer préalablement par la direction du parti[11].

Débats[modifier | modifier le code]

Lors de leur congrès du , soit quelques jours avant que la course soit temporairement suspendue, le Comité national des jeunes du Parti québécois a invité tous les candidats déclarés à prendre la parole devant les médias et les militants[12]. C'était la première occasion où les candidats ont pu échanger sous le même toit. Paul St-Pierre Plamondon, Sylvain Gaudreault, Guy Nantel, Frédéric Bastien et Laurent Vézina étaient présents.

Durant l'été ainsi que l'automne, différents groupes politiques, sociaux ou étudiants ainsi que des associations locales du Parti québécois ont organisé des activités où un ou plusieurs candidats étaient présents pour échanger avec les membres et débattre de leurs idées.

La permanence du Parti québécois a organisé le , le et le trois débats portant sur différents thèmes de la politique québécoise. Les débats étaient tournés sans public dans un studio de Granby et diffusés en ligne.

Premier débat[modifier | modifier le code]

Le s'est tenu le premier débat de la course à la direction. Ce débat portait sur le thème "Liberté et Parti québécois". Les questions adressées aux candidats visaient principalement à connaître leur vision d'un Québec indépendant. Le débat s'est avéré acrimonieux entre Nantel et Gaudreault. Guy Nantel a accusé le député de Jonquière d'être inconnu du grand public, ce dernier répliquant que Guy Nantel quant à lui ne s'impliquait pas dans les instances du parti[13].

Le , lors d'une entrevue accordée à Radio-Canada, Paul St-Pierre Plamondon a critiqué le choix des questions formulées par le parti pour le premier débat. « La place hypothétique du Québec dans l’OTAN ou le NORAD, ce sont des questions qui n’intéressent pas la population en général – et il y a des questions fondamentales qui se doivent d’être débattues, à savoir comment on va rebâtir le Parti québécois » a-t-il indiqué. Les équipes de Frédéric Bastien et Sylvain Gaudreault ont aussi formulé des réserves par rapport à l'organisation de ce débat[14].

Deuxième débat[modifier | modifier le code]

Lors du deuxième débat, qui s'est tenu le , Guy Nantel et Paul St-Pierre Plamondon étaient tous les deux d'accord pour recourir de façon systématique à la clause dérogatoire de la Charte canadienne des droits et libertés, afin de protéger les lois québécoises. Plamondon a toutefois reproché à Nantel de vouloir poursuivre sa carrière d'humoriste même s'il devient chef du parti. De son côté, Gaudreault - le seul des quatre candidats à être présentement député - a rejeté l'idée proposée par Saint-Pierre Plamondon qu'il vaudrait mieux que le Parti québécois soit dirigé d'abord par un « chef extraparlementaire », estimant que le dirigeant d'une formation politique devait « être à la fois à l'Assemblée nationale et sur le terrain[15] ».

Troisième débat[modifier | modifier le code]

Le troisième et dernier débat portant sur les thèmes du nationalisme et de l'environnement a eu lieu le .

Selon le résumé du Journal Métro[16], Frédéric Bastien a mis de l’avant son objectif de «mettre les fédéraux sur la défensive», notamment en renégociant la Constitution du Canada. Sylvain Gaudreault a, de son côté, insisté sur la nécessité d’avoir un chef au Parlement dès 2020. À plus long terme, et pour 2022, l’élu péquiste vise à faire du Québec «le premier pays vert à faire son entrée à l’ONU». Paul St-Pierre Plamondon a quant à lui rappelé que la campagne de 2022 se fera sur l'indépendance. Guy Nantel affirme être la réelle image du changement au parti, qui a perdu des milliers d’appuis en 2018. Le candidat Nantel a aussi attaqué le bilan du gouvernement Marois en matière d'environnement ce qui n'est pas passé inaperçu chez ses adversaires[17].

Candidats[modifier | modifier le code]

Candidatures officielles[modifier | modifier le code]

Liste officielle[18] :

  • Sylvain Gaudreault (candidature officialisée le [19]), député de Jonquière depuis 2007, puis chef par intérim du parti à la suite du départ de Pierre Karl Péladeau en 2016 est le premier candidat à confirmer ses intentions de briguer la direction du Parti québécois. Il en a fait l'annonce dans sa circonscription le [20].
  • Paul St-Pierre Plamondon (candidature officialisée le [21]), avocat et homme d'affaires, puis candidat dans la circonscription de Prévost, dans les Laurentides en 2018 annonce son intention de se présenter à la direction du PQ le [22], à l'occasion de son premier événement de campagne. Il s'agit de la deuxième tentative de PSPP de devenir chef du Parti québécois, ayant été candidat lors de la course à la direction de 2016, ce qui lui avait permis d'être connu auprès des militants et de la population.
  • Guy Nantel (candidature officialisée le [23]), humoriste québécois engagé[24].
  • Frédéric Bastien (candidature officialisée le [25]), historien et professeur au collège Dawson annonce son intention de se porter candidat à la direction du PQ le sur sa page Facebook. Son lancement de campagne se déroule le 9 février à Montréal[26].

Candidatures ne s'étant pas qualifiées[modifier | modifier le code]

Candidats potentiels ayant refusé[modifier | modifier le code]

Résultats[modifier | modifier le code]

À l'issue de trois tours, c'est Paul St-Pierre Plamondon qui est élu chef du Parti québécois avec 56,02 % des voix[34].

Candidat Premier tour Deuxième tour Troisième tour
Votes Pourcentage Votes Pourcentage Votes Pourcentage


Paul St-Pierre Plamondon 9 042 35,44 10 554 41,59 13 530 56,02
Sylvain Gaudreault 8 415 32,98 8 906 35,09 10 621 43,98
Guy Nantel 5 499 21,55 5 917 23,32 Éliminé
Frédéric Bastien 2 559 10,03 Éliminé
Totaux 25 515 100% 25 377 100% 24 151 100%

Propositions des candidats[modifier | modifier le code]

Souveraineté du Québec[modifier | modifier le code]

Guy Nantel propose de tenir un référendum sur l'indépendance au cours de la première moitié d'un premier mandat[35]. Paul St-Pierre Plamondon s'est aussi engagé à tenir un référendum au cours d'un premier mandat péquiste[36].

De son côté, Frédéric Bastien exclut tout référendum au cours d'un premier mandat, estimant qu'une telle promesse présentée en campagne électorale ferait subir au Parti québécois une défaite semblable à celle des élections générales de 2007[35]. Il propose plutôt d'entamer des négociations constitutionnelles - s'appuyant sur l'obligation de négocier reconnue par la Cour suprême du Canada en 1998 - avec le gouvernement fédéral et les gouvernements provinciaux, notamment pour défendre la Loi sur la laïcité de l'État présentement contestée devant les tribunaux. Frédéric Bastien estime que c'est à travers une approche volontariste, fondée sur la contestation de la légitimité de la Loi constitutionnelle de 1982, que le projet souverainiste deviendra à nouveau désirable et réalisable, permettant ainsi aux péquistes de tenir un référendum au cours d'un second mandat[37].

Sylvain Gaudreault pense au début de l'année 2020 qu'il serait prématuré de tenir un référendum dans un premier mandat[38]. Il change par la suite d'opinion et propose d'entamer des négociations constitutionnelles avec le Canada au cours d'un premier mandat[36] en vue de tenir un référendum au cours d'un premier mandat majoritaire[39].

Éducation[modifier | modifier le code]

Guy Nantel souhaite instaurer la gratuité scolaire du préscolaire à l'universitaire dans un Québec indépendant[35].

Paul St-Pierre Plamondon a proposé de réduire le financement public des cégeps et universités de langue anglaise pour qu'il soit proportionnel au poids démographique de la communauté anglo-québécoise[40]. Il veut aussi instaurer un examen de français obligatoire dans les cégeps anglophones[41]. De son côté, Laurent Vézina a proposé plutôt d'étendre la Loi 101 au réseau collégial[35].

Immigration[modifier | modifier le code]

Souhaitant freiner le déclin du français, Paul St-Pierre Plamondon veut que le Québec accueille entre 35 000 et 40 000 immigrants par année. De son côté, Frédéric Bastien propose d'en accueillir que 25 000 à 30 000 par année, ce qui correspond à l'accueil annuel sous le gouvernement Bouchard[42].

Sylvain Gaudreault propose plutôt de créer un observatoire chargé de fournir des scénarios au gouvernement concernant le nombre d'immigrants idéal que le Québec devrait accueillir chaque année, selon sa capacité d'intégration[43]. Guy Nantel refuse aussi d'indiquer lui-même ce que serait un seuil idéal[42].

Financement recueilli par les candidats[modifier | modifier le code]

En date du , selon les données fournies par le Directeur général des élections du Québec, Sylvain Gaudreault aurait recueilli des dons totalisant 31 965 $. Il est suivi de Paul St-Pierre Plamondon, avec 28 879 $, puis de Frédéric Bastien, avec 17 121 $. Guy Nantel ferme la marche avec 9 360 $[44].

Selon le site Too Close To Call, en date du , Paul St-Pierre Plamondon était le candidat ayant reçu le plus grand nombre de contributions de la part de donateurs uniques, avec 908 dons (32 %). Il est suivi de Guy Nantel avec 755 dons (26 %), de Sylvain Gaudreault avec 608 dons (21 %), puis de Frédéric Bastien avec 551 dons (19 %)[45].

À la fin de la course, le portrait du financement était le suivant[46]:

Nom Donateurs Financement
Paul St-Pierre Plamondon 1223 (32%) 115 086 $ (34%)
Sylvain Gaudreault 777 (20%) 71 174 $ (26%)
Guy Nantel 1141 (30%) 90 053 $ (21%)
Frédéric Bastien 644 (17%) 54 963 $ (16%)
Autres 51 (1%) 11 201 $ (3%)
Total 3836 (100%) 342 477 $ (100%)

Appuis[modifier | modifier le code]

Frédéric Bastien[modifier | modifier le code]

  • Éric Bédard, historien
  • Gilles Proulx, journaliste et ancien animateur de télévision
  • Louise Mailloux, philosophe et essayiste[47]
  • Nadia El-Mabrouk, auteur, militante pour la laïcité[47]
  • Jacques Houle, auteur[48]
  • Djemila Benhabib, journaliste, écrivain, militante pour la laïcité[47]
  • André Lamoureux, universitaire, professeur de sciences politiques à l'UQAM[47]
  • Sylvie Payette, scénariste de télévision, animatrice de radio et romancière québécoise
  • Alexandre Cormier-Denis, militant politique et président d'Horizon Québec Actuel

Sylvain Gaudreault[modifier | modifier le code]

Paul St-Pierre Plamondon[modifier | modifier le code]

Sondages[modifier | modifier le code]

Maison de sondage Date du sondage Répondants Lien Sylvain Gaudreault Paul St-Pierre Plamondon Frédéric Bastien Guy Nantel Autre candidat Ne sait pas / Refus Marge d'erreur Échantillon
Segma Membres PQ[note 1] Lien 31 26 7 22 - 14 ± 3,06 1 002
Léger Électeurs PQ Lien 20 12 3 34 - 31 ± 3,1 Inconnu
Segma Membres du PQ Lien 30 20 10 15 - 24 ± 2,95 1 067
Léger Grand public Lien 16 5 4 38 - 36 ± 3,1 1 017
Léger Sympathisants PQ Lien 5 4 0 - 65 26 ± 3,1 1 000
1er octobre 2018 - Élections générales québécoises et démission de Jean-François Lisée

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Incluant les sympathisants ou « membres ponctuels » qui ont le droit de vote lors de cette course.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Patrick Bellerose, « Le PQ reporte l’élection de son prochain chef », sur Le Journal de Québec (consulté le )
  2. Guillaume Bourgault-Côté, « Le PQ a perdu la moitié de ses membres en quatre ans », sur Le Devoir, (consulté le )
  3. Cogeco Nouvelles, « Le PQ a choisi son nouveau chef intérimaire », sur 98.5 FM (consulté le )
  4. Mylène Crête, « Le Parti québécois reprend sa course », sur Le Devoir, (consulté le )
  5. Parti québécois, « Calendrier de la course à la chefferie », sur pq.org, (consulté le )
  6. « PQ: Agnès Maltais présidente de la course; les non-membres pourront élire le futur chef », sur Le Soleil, (consulté le )
  7. Agence QMI, « Frédéric Bastien cesse sa campagne à la chefferie du PQ », sur TVA Nouvelles, (consulté le )
  8. Mylène Crête, « Le PQ pourrait reporter le choix de son prochain chef », sur Le Devoir, (consulté le )
  9. Parti québécois, « Pandémie de la COVID-19 : Le Parti Québécois réévalue le calendrier et les règles de sa course à la chefferie », sur Parti québécois, (consulté le )
  10. Parti québécois, « Pandémie de la COVID-19 – Le Parti Québécois met sa course à la direction en pause », sur Parti Québécois, (consulté le )
  11. Presse canadienne, « Course au PQ: Guy Nantel est suspendu pour deux jours », La Tribune,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. Zone Politique- ICI.Radio-Canada.ca, « Les candidats à la direction du PQ tentent de séduire les jeunes militants », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  13. Jérôme Labbé, « Premier débat de la course à la direction du PQ : quatre nuances de bleu », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  14. Hugo Lavallée, « Débats au PQ : Paul St-Pierre-Plamondon demande au parti de corriger le tir », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  15. Jérôme Labbé, « Nantel et Saint-Pierre Plamondon invoqueraient à tous coups la « clause dérogatoire » », sur Radio-Canada.ca, (consulté le )
  16. François Carabin, « Débat à la chefferie du PQ: déjà des plans pour les élections de 2022 », sur Journal Métro, (consulté le )
  17. Patrick Bellerose, « Dernier débat du PQ: Nantel écorche le bilan Marois », sur Le Journal de Québec (consulté le )
  18. Parti québécois, « Candidats », sur Parti québécois, (consulté le )
  19. Patrick Bellerose, « Chefferie du Parti québécois: Sylvain Gaudreault, premier candidat officiel », sur Le Journal de Québec, (consulté le )
  20. « Sylvain Gaudreault veut devenir le 10e chef du PQ », sur TVA Nouvelles (consulté le )
  21. Agence QMI, « Paul St-Pierre Plamondon confirme sa candidature dans la Course à la direction du PQ », sur TVA Nouvelles (consulté le )
  22. T. V. A. Nouvelles, « Paul St-Pierre Plamondon entre officiellement dans la course à la chefferie du PQ » (consulté le )
  23. Zacharie Goudreault, « PQ: Guy Nantel devient officiellement candidat à la chefferie », sur Journal Métro, (consulté le )
  24. « Guy Nantel se lance dans la course à la direction du Parti québécois », sur Le Devoir (consulté le )
  25. Presse canadienne, « Direction du PQ: Frédéric Bastien se proclame candidat », sur La Presse, (consulté le )
  26. La Presse Canadienne, « Frédéric Bastien candidat à la direction du PQ », La Presse,‎ (lire en ligne)
  27. Agence QMI, « L’homme d’affaires Laurent Vézina veut devenir chef du PQ », sur Le Journal de Québec, (consulté le )
  28. Simon Roberge, « Gloriane Blais veut diriger le PQ », La Tribune,‎ (lire en ligne, consulté le )
  29. Zone Politique- ICI.Radio-Canada.ca, « Véronique Hivon ne briguera pas la direction du PQ », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  30. Jean-Philippe Daoust, Agence QMI, « Chefferie du Parti québécois : « Ça ne m’intéresse pas » – Pascal Bérubé », sur Le Journal de Montréal (consulté le )
  31. Zone Politique- ICI.Radio-Canada.ca, « Course au PQ : Stéphane Handfield devient le lieutenant montréalais de Sylvain Gaudreault », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
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  35. a b c et d Radio-Canada, « Les candidats à la direction du PQ tentent de séduire les jeunes militants », sur Radio-Canada.ca, (consulté le )
  36. a et b Agence QMI, « Opération charme pour les candidats du Parti québécois », (consulté le )
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  38. Michel David, « La vrai question », sur Le Devoir, (consulté le )
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  40. Patrice Bergeron, « Des «mesures musclées» pour défendre la langue, propose Paul St-Pierre Plamondon », sur La Presse, (consulté le )
  41. Mylène Crête, « Paul St-Pierre Plamondon veut un examen de français obligatoire pour les cégeps anglophones », sur Le Devoir, (consulté le )
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