Courpiac

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Courpiac
Courpiac
La mairie (oct. 2012).
Image illustrative de l’article Courpiac
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Langon
Intercommunalité Communauté des communes rurales de l'Entre-Deux-Mers
Maire
Mandat
Thomas Solans
2020-2026
Code postal 33760
Code commune 33135
Démographie
Gentilé Courpiacais
Population
municipale
124 hab. (2021 en augmentation de 2,48 % par rapport à 2015)
Densité 56 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 45′ 21″ nord, 0° 10′ 52″ ouest
Altitude Min. 17 m
Max. 72 m
Superficie 2,21 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Bordeaux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de l'Entre-Deux-Mers
Législatives Douzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Courpiac
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Courpiac
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Voir sur la carte topographique de la Gironde
Courpiac
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Courpiac
Liens
Site web www.mairie-courpiac.com/

Courpiac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Située dans l'aire d'attraction de Bordeaux, la commune se trouve à 39 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 27 km au nord-nord-est de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à 8,5 km à l'est-nord-est de Targon, ancien chef-lieu de canton[1].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Bellefond au nord, Lugasson à l'est, Cessac au sud et Romagne à l'ouest.

Communes limitrophes de Courpiac[2]
Bellefond
Romagne Courpiac[2] Lugasson
Cessac

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 846 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Talence à 10 km à vol d'oiseau[6], est de 14,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,0 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Courpiac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (41,4 %), prairies (33,8 %), terres arables (13,5 %), zones agricoles hétérogènes (11,3 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La seule voie importante de communication routière est la route départementale D 19 qui sert de limite ouest du territoire communal avec Romagne et qui permet de rejoindre cette commune, celles de Bellebat et Montignac au sud-ouest, la route départementale D 140 au nord et au-delà Naujan-et-Postiac ; ladite D 140 mène à Faleyras vers l'ouest et à et Bellefond vers l'est ; des routes d'intérêt local permettent de rejoindre Lugasson et Cessac.

L'accès à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) le plus proche est le no 2, dit de Podensac, qui se situe à 26 km vers le sud-ouest.
L'accès no 1, dit de Bazas, à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 41 km vers le sud.
L'accès le plus proche à l'autoroute A89 (Bordeaux-Lyon) est celui de l'échangeur autoroutier avec la route nationale 89, qui se situe à 20 km vers le nord-ouest.

La gare SNCF la plus proche est celle, distante de 23 km par la route vers le sud, de Saint-Pierre-d'Aurillac sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Nouvelle-Aquitaine. Sur la même ligne mais offrant plus d'opportunités de liaisons, la gare de La Réole se situe à 26 km par la route vers le sud-est et celle de Langon à 27 km vers le sud.
La gare de Libourne sur la ligne TGV Atlantique Paris - Bordeaux, la ligne Intercités ligne Lyon - Bordeaux et le réseau TER Nouvelle-Aquitaine sont distants de 22 km par la route vers le nord-ouest.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Courpiac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1991, 1999 et 2009[18],[16].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[19]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Courpiac.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 65 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 65 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[16].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la commune viendrait peut-être du toponyme latin Corbiacum[22], le « lieu de Corbius ».

En gascon, le nom de la commune est Corpiac.

Histoire[modifier | modifier le code]

À la Révolution, la paroisse Saint-Christophe de Courpiac forme la commune de Courpiac[23].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1876 1884 Jean Grousset    
mai 1884 1888 Jean Grousset    
mai 1888 1892 Jean Grousset    
mai 1892 1896 Jean Grousset    
mai 1896 1900 Jean Grousset    
mai 1900 1904      
mai 1904 1908 Etienne Racaud    
mai 1908 1912 Etienne Racaud    
mai 1912 1919      
Novembre 1919 1925      
mai 1925 1929 Gaston Robert    
mai 1929 1935 Gaston Robert    
mai 1935 1945 Gaston Robert    
mars 1945 1947 Maurice Grousset    
Novembre 1947 1953 Maurice Grousset    
mars 1953 1959 Gabriel Cholet    
mars 1959 1965 Roger Lavielle    
mars 1965 1971 Roger Lavielle    
mars 1971 1977 Roger Lavielle    
mars 1977 1983 Roger Lavielle    
mars 1983 1989 Roger Lavielle    
mars 1989 1995 Bernard Solans SE  
juin 1995 2001 Bernard Solans SE  
mars 2001 2008 Élisabeth Caner SE  
mars 2008 2020 Monique Andron Claverie[24] SE Retraitée de l'enseignement
mai 2020 En cours Thomas Solans    
Les données manquantes sont à compléter.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Les habitants sont appelés les Courpiacais[25].

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].

En 2021, la commune comptait 124 habitants[Note 3], en augmentation de 2,48 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
143133123131131131124128120
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1231241101021061071017690
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
81908698104101879295
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
748488839310187114122
2021 - - - - - - - -
124--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Guy Soulié, astronome ayant découvert les astéroïdes Floirac et Aiguillon, né le 12 octobre 1920 à Bordeaux, y est décédé le 24 avril 2015.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de 32,5 km pour Bordeaux, 23,5 km pour Langon et 7 km pour Targon. Données fournies par lion1906.com, consulté le 5 novembre 2012.
  2. Courpiac sur Géoportail, consulté le 4 mai 2015].
  3. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Orthodromie entre Courpiac et Talence », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Talence » (commune de Talence) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Talence » (commune de Talence) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Courpiac », sur Géorisques (consulté le ).
  17. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  18. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  19. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  20. a et b « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Courpiac », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  22. Courpiac sur le site « Visites en Aquitaine - Région Aquitaine » (CC-BY-SA), consulté le 4 mai 2015.
  23. Historique des communes, p. 17, sur GAEL (Gironde Archives en ligne) des Archives départementales de la Gironde, consulté le 1er avril 2013.
  24. Commune de Courpiac sur le site de l'AMF, Association des Maires de France, consulté le 21 décembre 2011.
  25. Nom des habitants de Courpiac sur habitants.fr, consulté le 21 décembre 2011.
  26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  30. « Classement MH de l'église Saint-Christophe », notice no PA00083526, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 5 novembre 2012.
  31. « Classement MH de la croix de cimetière », notice no PA33000040, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 5 novembre 2012.