Clemenceau, la force d'aimer
| Réalisation | Lorraine Lévy |
|---|---|
| Scénario |
Jacques Santamaria Nathalie Saint-Cricq Elizabeth Bourgine |
| Musique | Cyrille Aufort |
| Acteurs principaux | |
| Sociétés de production |
Effervescence Fiction France Télévisions |
| Pays de production |
 France |
| Genre | Film biographique |
| Durée | 100 minutes |
| Première diffusion |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Clemenceau, la force d'aimer est un téléfilm français réalisé en 2022 par Lorraine Lévy d'après un scénario de Jacques Santamaria et Nathalie Saint-Cricq[1],[2].
Cette fiction est une coproduction d'Effervescence Fiction et France Télévisions pour la chaîne de télévision France 2[3],[4], réalisée avec la participation de TV5 Monde et le soutien des régions Île-de-France et Pays de la Loire.
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Synopsis[modifier | modifier le code]
Distribution[modifier | modifier le code]
- Pierre Arditi : Georges Clemenceau
- Arthur Choisnet : Albert Boulin, le majordome de Clemenceau
- Guillaume Destrem : Alfred Brabant, le chauffeur de Clemenceau
- Arnaud Maillard : Leroy, le professeur gymnastique de Clemenceau
- Chantal Neuwirth : Clotilde, cuisinière de Clemenceau
- Élizabeth Bourgine : Madeleine Clemenceau Jacquemaire, fille de Clemenceau
- François Marthouret : Claude Monet, ami de Clemenceau
- Sophie Guiter : Blanche Hoschedé Monet, bru de Monet
- François Levantal : Nicolas Pietri, ami de Clemenceau
- Émilie Caen : Marguerite Baldensperger, éditrice
- Scali Delpeyrat : Fernand Baldensperger, époux de Marguerite
- Marylou D'Amico : Marie Baldensperger, fille de Marguerite et Fernand
- Andy Koubi : Pierre Baldensperger
- Serge Riaboukine : Aristide Briand
- Anne Tifine : Blandine
- Sandrine Stracciatella : Laurence, invitée de la réception
Production[modifier | modifier le code]
Genèse et développement[modifier | modifier le code]
Le téléfilm est une adaptation du livre de Nathalie Saint-Cricq, Je vous aiderai à vivre, vous m'aiderez à mourir, paru aux Éditions de l'Observatoire[1],[2],[3],[4] en 2021.
Il est réalisé par Lorraine Lévy d'après un scénario de Jacques Santamaria et Nathalie Saint-Cricq[1],[3],[4].
La production est assurée par Simone Harari Baulieu pour Effervescence Fiction[4].
Attribution des rôles[modifier | modifier le code]
Le rôle principal est tenu par Pierre Arditi qui, âgé de 77 ans lors du tournage, a accepté de se vieillir pour incarner le « Père la Victoire »[5]. La réalisatrice Lorraine Lévy dit de lui : « Il est allé au-delà de ce que je lui demandais. Les grands acteurs ont une signature, mais là, on oublie Pierre Arditi, il est ébouriffant »[5].
Émilie Caen le confirme : « On ne l'a jamais vu comme ça ! Il m'a bluffée, c'est le partenaire le plus enfantin que je n'ai jamais eu. Il ne voulait jamais s'arrêter, il était toujours enthousiaste et en même temps dans l'exigence. C'est un gros bosseur »[5].
Pierre Arditi dit de son personnage : « On apprend beaucoup de choses sur lui. On connaît évidemment le parcours et l'envergure politique du bonhomme, on connaît moins sa sensibilité, son humanité et ses fragilités. C'est un homme amoureux, comme un adolescent aimant et parfois jaloux. On en apprend aussi plus sur son rapport avec le peintre Claude Monet »[6].
Tournage[modifier | modifier le code]
Le tournage se déroule du au en Île-de-France, en Vendée et à la préfecture de Nantes[1].
L'histoire a été filmée dans les lieux même où elle s'est déroulée[4]. On peut citer le Musée Clemenceau à Paris, les jardins de Giverny pour les scènes entre Clemenceau et Monet, ainsi que la maison et le jardin de Georges Clemenceau à Saint-Vincent-sur-Jard en Vendée, où le Tigre a passé ses derniers jours[7]. Les extérieurs de Paris et les scènes dans un ministère ont été tournés à Nantes[7].
Émilie Caen garde un souvenir attendri du tournage : « C'est facile de travailler quand ça se passe aussi bien. Lorraine Lévy fédère tout le monde, la distribution et l'équipe technique. Elle nous regarde avec amour, on est en confiance, on pouvait retravailler le texte de notre côté, mais on allait tous dans la même direction »[5]. Pierre Arditi a, lui aussi, beaucoup apprécié travailler avec Émilie Caen : « Elle est formidable. Une personnalité forte et belle. Elle me connaissait car je suis plus âgé mais je ne la connaissais pas et on s'est trouvé immédiatement. On a été très client l'un de l'autre et on s'est amusé, avec une vraie connivence »[8].
Pour incarner Clemenceau au crépuscule de sa vie, Pierre Arditi a dû se transformer physiquement : « Je ne suis pas chauve ! La métamorphose demandait environ trois heures de travail par jour »[6].
Fiche technique[modifier | modifier le code]
- Titre français : Clemenceau, la force d'aimer
- Réalisation : Lorraine Lévy[1],[2]
- Scénario : Jacques Santamaria et Nathalie Saint-Cricq[1]
- Œuvre originale : d'après le roman Je vous aiderai à vivre, vous m'aiderez à mourir de Nathalie Saint-Cricq, Éditions de l'Observatoire, 2021
- Production : Simone Harari Baulieu[4]
- Sociétés de production : Effervescence Fiction et France Télévisions[3]
- Photographie : Dominique de Wever[4]
- Son : Jean-Paul Bernard
- Musique : Cyrille Aufort
- Décors : Yves Fournier[4]
- Costumes : Sylvie de Segonzac[4]
- Maquillage : Isabelle Abriol Kindinis[4]
- Montage : Clémence Samsson et Elisabeth Paquotte
- Pays de production :
France - Langue originale : français
- Format : couleur
- Genre : Film biographique
- Durée : 100 minutes
- Dates de première diffusion : sur France 2[4],[9],[10]
Œuvres utilisées dans le film[modifier | modifier le code]
- Pavane pour une infante défunte (1899) de Maurice Ravel - scène dans laquelle Marguerite (Émilie Caen) joue du piano pour la première fois depuis le suicide de sa fille
Accueil[modifier | modifier le code]
Diffusions et audience[modifier | modifier le code]
En France, diffusé le sur France 2, le téléfilm est regardé par 2 510 000 téléspectateurs et se classe troisième en termes d'audience[11].
Accueil critique[modifier | modifier le code]
Le magazine Télé 7 jours estime que Clemenceau, la force d'aimer est « un magnifique téléfilm où tout n'est que délicatesse et sensibilité grâce notamment à l'interprétation XXL de Pierre Arditi à la hauteur du personnage tout comme les prestations d'Émilie Caen et François Marthouret »[9].
Pour le magazine Télé-Loisirs, « Formidablement dialoguée et tournée dans des lieux d'exception – l'équipe a eu l'autorisation de filmer dans la maison en Vendée et dans l'ancien hôtel particulier du politique, ainsi qu'à Giverny –, cette fiction est sublimée par l'interprétation magistrale de Pierre Arditi, qui s'empare de ce rôle avec gourmandise. La pureté de cet amour et la beauté des échanges entre ces amants d'exception, dont on ne sait s'ils ont un jour consommé leur relation, sont d'une grande poésie »[10].
Pour le journal L'Avenir, « cette histoire incarnée par Pierre Arditi (Georges Clemenceau) et Émilie Caen (Marguerite Baldensperger) est intense en émotions »[12].
Pour Lucie Reeb, du site Allociné, « Malgré quelques longueurs, probablement dûes [sic] aux dialogues parfois trop explicatifs, nous sommes transportés dans cette histoire d'amour touchante racontée avec beaucoup de délicatesse et d'intelligence, le tout servi par une distribution remarquable. Pierre Arditi est très crédible en Clemenceau bougon, jaloux et possessif qui gagne en humanité au contact de Marguerite. De son côté, Émilie Caen n'est pas en reste, grâce à son interprétation tout en subtilité de ce personnage qui aura eu un impact durable sur les dernières années de Clemenceau. Tourné entre Paris et la Vendée, en passant par les magnifiques jardins de Claude Monet à Giverny, Clemenceau : La force d'aimer nous offre également de très beaux paysages, qui participent à la poésie du téléfilm »[13].
Références[modifier | modifier le code]
- Pascal, « Adaptation d'un récit de Nathalie Saint-Cricq pour France 2, avec Pierre Arditi dans la peau de Clémenceau », sur Le Blog TV News, .
- Jeremy, « Clemenceau et Marguerite, fiction adaptée d'un livre de Nathalie Saint-Cricq, en tournage pour France 2 », sur Le Zapping du PAF, .
- « Pierre Arditi incarne Clémenceau pour France 2 », sur Le Film français, .
- Patricia Lejeune Louis, « Communiqué de presse du 17 octobre 2023 », sur France TV Pro, .
- Nathalie Simon, « Notre critique du téléfilm Clemenceau, la force d'aimer : le dernier amour du Tigre sur France 2 », sur Le Figaro Magazine, .
- A.V., « Pierre Arditi incarne Clemenceau : « C'est un homme amoureux » », sur L'Alsace, .
- Ségolène Alunni, « Lorraine Lévy et Nathalie Saint-Cricq pour Clemenceau, la force d'aimer », sur Radio France, .
- Mathieu Faure, « Après son malaise sur scène au théâtre, Pierre Arditi se confie au sujet de son interprétation de Clemenceau dans un film à voir à la télévision ce lundi soir », sur Var Matin, .
- Hacène Chouchaoui, « Clemenceau, la force d'aimer », sur Télé 7 jours (consulté le ).
- Stephanie Fuzeau, « Clemenceau, la force d'aimer : faut-il regarder la fiction historique avec Pierre Arditi diffusée lundi 6 novembre ? », sur Télé-Loisirs, .
- Emmanuel Lassabe, « Audiences TV Prime (lundi 6 novembre 2023) : L'Amour est dans le pré leader sur M6, les retrouvailles de Clem devancent Pierre Arditi sur France 2 », sur Toutelatele, .
- M.U., « À la télé ce lundi soir : le dernier pacte de Clemenceau, avec Pierre Arditi », sur L'Avenir, .
- Lucie Reeb, « Pierre Arditi épatant en Georges Clemenceau : que vaut le téléfilm La force d'aimer sur France 2 ? », sur Allociné, .
