Bassignac
Bassignac | |||||
Chapelle romane Saint-Jacques du hameau de Vendes sur la commune de Bassignac. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Mauriac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Sumène Artense | ||||
Maire Mandat |
Marc Maisonneuve 2020-2026 |
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Code postal | 15240 | ||||
Code commune | 15019 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bassignacois, Basssignacoises | ||||
Population municipale |
221 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 18 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 19′ 18″ nord, 2° 24′ 24″ est | ||||
Altitude | Min. 359 m Max. 671 m |
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Superficie | 11,95 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Ydes | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Bassignac est une commune française, située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune est arrosée par la Sumène, un affluent de la Dordogne ; elle est brièvement bordée au sud par le Mars, principal affluent de la Sumène.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 166 mm, avec 14,1 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saignes à 6 km à vol d'oiseau[3], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 987,0 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Bassignac est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[8],[9].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (50,5 %), forêts (48,4 %), zones agricoles hétérogènes (0,7 %), zones urbanisées (0,4 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 249, alors qu'il était de 239 en 2013 et de 236 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 43,8 % étaient des résidences principales, 52,2 % des résidences secondaires et 4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 72,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 26,5 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bassignac en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (52,2 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 78 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (81,7 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | Bassignac[I 2] | Cantal[I 5] | France entière[I 6] |
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Résidences principales (en %) | 43,8 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 52,2 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 4 | 11,9 | 8,2 |
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]La commune fait partie du canton de Saignes jusqu'en 2015.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune de Bassignac est membre de la communauté de communes Sumène Artense[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Champs-sur-Tarentaine-Marchal. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[11].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Mauriac, à la circonscription administrative de l'État du Cantal et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Ydes pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la deuxième circonscription du Cantal pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[12].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].
En 2021, la commune comptait 221 habitants[Note 1], en évolution de −0,45 % par rapport à 2015 (Cantal : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]Une école (une classe maternelle et les classes primaires).
Vie associative
[modifier | modifier le code]- Association 3V - Les espavents[18] Vendes Viaduc Village : Association de sauvegarde du viaduc de la Sumène et de la fête des épouvantails.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Chapelle de Vendes, XIIe siècle, dédiée à saint Jacques.
- Le viaduc de la Sumène construit en 1893 pour permettre à la ligne de chemin de fer reliant Clermont-Ferrand à Aurillac de franchir la vallée de la Sumène. il est inscrit à l'inventaire des monuments historiques en 2006[19]. Ce viaduc est en partie sur la commune voisine de Méallet.
- L'église Sainte-Radegonde, XIe siècle, est une église romane remaniée au XIIe siècle.
- Les vestiges de la forteresse de Charlus sur le pic de Charlus[20],[21],[22] où est placée une croix, possession des Comborn, des Ventadour, des Roger de Beaufort de Turenne et des Lévis-Ventadour (cf. le comte de Charlus, duc de Lévis[pas clair]).
- Le château du Rieu.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Bassignac » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Bassignac - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Bassignac - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Bassignac et Saignes », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saignes », sur la commune de Saignes - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saignes », sur la commune de Saignes - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « communauté de communes Sumène Artense - fiche descriptive au », sur la Base nationale sur l'intercommunalité (consulté le ).
- « Découpage électoral du Cantal (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
- Annuaire des maires du Cantal sur le site de l'AMF15.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- 3V - Les espavents
- « Viaduc de la Sumène », notice no PA15000034, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Pic de Charlus », sur Piste Verte.
- « La forteresse de Charlus », sur La Montagne, 7-12-2014.
- « La famille de Lévis et Charlus », sur La Montagne, 14-12-2014.