Barrage de Saint-Étienne-Cantalès
Pays | |
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Région | |
Département | |
Communes | |
Coordonnées | |
Cours d'eau |
Vocation | |
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Date du début des travaux |
1940 |
Date de la fin des travaux |
1945 |
Date de mise en service |
1945 |
Type |
poids-voûte en béton |
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Hauteur (lit de rivière) |
69 m |
Longueur |
270 m |
Épaisseur en crête |
5 m |
Épaisseur à la base |
35 m |
Nom | |
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Volume |
133 millions de m³ |
Superficie |
5,62 km² |
Puissance installée |
106 MW |
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Le barrage de Saint-Étienne-Cantalès est un barrage en béton situé en France sur la Cère, dans le Massif central.
Généralités
[modifier | modifier le code]Le barrage de Saint-Étienne-Cantalès est situé sur les communes de Saint-Gérons (rive gauche) et de Saint-Étienne-Cantalès (rive droite), dans le département du Cantal, dans le Massif central. Il retient les eaux de la Cère. Exploité par EDF, il est placé sous le contrôle de la DRIRE Auvergne.
Le barrage a une hauteur de 69 mètres[2]. Sa retenue, longue d'environ 12,5 kilomètres[3], reçoit également les eaux de l'Authre. Elle forme le lac de Saint-Étienne-Cantalès (ou du Ribeyrès), une vaste étendue d'eau de 5,62 km2[3] aménagée pour la baignade et les sports nautiques : Puech des Ouilhes, Rénac-Plage, Espinet-Plage. Une passerelle himalayenne de 124 mètres de long relie les presqu'îles de Rénac et d'Espinet.
Il fait partie des installations intégrées à l’Unité de production Centre, et appartient au groupe d’exploitation hydraulique de la Dordogne[4]. Il dispose d'une puissance installée de 106 mégawatts[3].
Histoire
[modifier | modifier le code]Le projet datait de la période de l'intense spéculation boursière des années 1920 sur l'hydroélectricité. Finalement construit de 1939 à 1945, par Forces motrices du Cantal (ingénieurs, techniciens et ouvriers du chantier qui ont activement participé aux réseaux de la Résistance)[5], il fut inauguré le 1er juillet 1945 par le Général de Gaulle et le Sultan du Maroc. Le barrage fait partie du réseau des lieux de mémoire de la Résistance[6].
En 2010, la société Shéma (filiale d’EDF) obtient l’autorisation de réaliser sur la Cère un « deuxième aménagement en amont, sur la queue de retenue du lac », à Saint-Mamet-la-Salvetat, pour un montant de 10 à 12 millions d’euros[5].
Galerie
[modifier | modifier le code]-
La porte amont d'un des deux évacuateurs de crue. -
La retenue juste en amont du barrage. -
La Cère juste en aval du barrage.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Carte IGN classique » sur Géoportail.
- Barrage de Saint-Étienne-Cantalès sur Structurae, consulté le 26 février 2014.
- Informations techniques sur les panneaux situés au belvédère, côté Saint-Étienne-Cantalès, vus le 23 juin 2015.
- [PDF] Plaquette du GEH Dordogne, sur le site d'EDF, consulté le 13 juillet 2015.
- « L’usine réalisée par une filiale d’EDF à Saint-Mamet sera achevée d’ici septembre » sur le site de La Montagne, consulté le 13 juillet 2015.
- « Vallée et gorges de la Cère », sur webissimo.developpement-durable.gouv.fr, .
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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