Saint-Étienne-Cantalès
Saint-Étienne-Cantalès | |||||
Le barrage de Saint-Étienne-Cantalès. | |||||
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Aurillac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Châtaigneraie Cantalienne | ||||
Maire Mandat |
Patrick Giraud 2020-2026 |
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Code postal | 15150 | ||||
Code commune | 15182 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
138 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 12 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 56′ 55″ nord, 2° 13′ 28″ est | ||||
Altitude | Min. 452 m Max. 604 m |
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Superficie | 11,21 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Aurillac (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Paul-des-Landes | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | saint-etienne-cantales.fr | ||||
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Saint-Étienne-Cantalès est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie[modifier | modifier le code]
Dans le Massif central, à l'ouest du département du Cantal, la commune de Saint-Étienne-Cantalès est bordée au sud-est par la Cère, et notamment par le lac de Saint-Étienne-Cantalès formé par le barrage du même nom.
Le bourg de Saint-Étienne-Cantalès, traversé par la route départementale (RD) 18, se situe, en distances orthodromiques, à dix-sept kilomètres à l'ouest d'Aurillac.
Le territoire communal est limité au nord par la RD 120.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Saint-Étienne-Cantalès est limitrophe de six autres communes.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Saint-Étienne-Cantalès est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aurillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Seigneurie[modifier | modifier le code]
La seigneurie de Saint-Étienne appartenait au XIIIe siècle à Astorg VI d'Aurillac, fils d'Astorg V et de Marie de Rodez, seigneur de Conrot, viguier d'Arpajon pour l'abbé d'Aurillac.
Jacques de Giou, baron de Giou en 1633, gentilhomme de la Chambre du roi Louis XIII et de sa Fauconnerie, est seigneur de Saint-Étienne. De son mariage en 1627 avec Marie de Murat, il a trois filles, dont la dernière, Suzanne de Giou dite de Saint-Étienne, épouse en 1672 maître Amable Delort, seigneur de Brozelles, lieutenant civil, auquel elle apporte la seigneurie de Saint-Étienne. Leur fils, Isaac Delort de Saint-Étienne, lieutenant civil, devient premier consul d'Aurillac.
Par la suite, Antoine Cambefort, procureur du roi au siège d'Aurillac, est seigneur ou coseigneur de Saint-Étienne. Il était le fils d'autre Antoine Cambefort, procureur du roi, et d'Antoinette Pagès de Vixouze. Son fils Jean Cambefort de Saint-Étienne, consul d'Aurillac, lui succède.
Chemin de fer[modifier | modifier le code]
Sur le territoire, on trouvait la gare de Miécaze mise en service en 1891 et fermée en 1994.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Depuis 1945, ont été élus maires de la commune de Saint-Étienne-Cantalès[6],[7] :
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[10].
En 2018, la commune comptait 138 habitants[Note 3], en stagnation par rapport à 2013 (Cantal : −1,54 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Le château de Gresse a appartenu à la famille du Fayet de La Tour, puis par héritage à la famille de Falvelly qui le possède toujours.
- Le château de Vabret était habité en 1610 par Isabeau de Lapanouse, dame de Viescamp.
- L'église Saint-Étienne arbore un clocher-mur.
- Le barrage de Saint-Étienne-Cantalès est un barrage hydraulique sur la Cère qui a formé une vaste retenue : le lac de Saint-Étienne-Cantalès. Depuis 2013, un belvédère offre une vue panoramique sur le barrage et le lac[13].
- Un théâtre de verdure.
- Une piscine d'été[14].
Patrimoine environnemental[modifier | modifier le code]
Partagée avec les communes de Lacapelle-Viescamp et Saint-Paul-des-Landes, le marais du Cassan et de Prentegarde est une zone Natura 2000 de 506 hectares dont environ 20 % sont sur le territoire de Saint-Étienne-Cantalès[15],[16].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 24 mars 2021).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le 24 mars 2021).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 24 mars 2021).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le 24 mars 2021).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le 24 mars 2021).
- MairesGenWeb
- Site Web de la commune de Saint-Etienne-Cantalès
- Liste des maires du Cantal, site de la préfecture du Cantal (consulté le 10 août 2014).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Belvédère de Saint-Étienne-Cantalès, consulté le 9 février 2020.
- piscine d'été avec un grand bassin, une pataugeoire et une vue sur lac
- FR8302003 - Marais du Cassan et de Prentegarde, INPN, consulté le 9 février 2020. [PDF]
- Le marais du Cassan et de Prentegarde
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Liste des communes du Cantal
- Entre deux lacs en Châtaigneraie
- Barrage de Saint-Étienne-Cantalès
- Lac de Saint-Étienne-Cantalès