Analog Devices

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Analog Devices
logo de Analog Devices
Logo d'Analog Devices
illustration de Analog Devices

Création 1965
Fondateurs Ray Stata et Matthew Lorber
Forme juridique Société par actionsVoir et modifier les données sur Wikidata
Action NASDAQ (ADI)Voir et modifier les données sur Wikidata
Slogan Ahead of What's Possible
Siège social Norwood, Massachusetts
Drapeau des États-Unis États-Unis
Direction Vincent Roche (depuis 2013)
Activité Semi-conducteur
Produits Semi-conducteurVoir et modifier les données sur Wikidata
Effectif 33 000 personnes (2022)
Site web (en) Site officiel

Chiffre d'affaires $25,78 milliards (2022)
Bilan comptable 5,6 G$ ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Résultat net $6,52 milliards (2022)

Analog Devices est une entreprise américaine fondée en 1965 à Cambridge.

Elle est spécialisée dans la conception, la fabrication et la commercialisation d'équipements destinés à la production de circuits intégrés et de composants semi-conducteurs.

En 2022, le groupe réalise la majorité de son chiffre d'affaires en Asie, ses premiers clients étant en Chine (28,1%), à Taïwan (24,3%) et en Corée (17,1%).

Son siège est situé à Norwood dans le Massachusetts.

Production[modifier | modifier le code]

  • Circuits intégrés analogues : convertisseurs, amplificateurs, systèmes MEMS, circuits intégrés radiofréquences, etc.)
  • Circuits intégrés numériques.

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1961, deux diplômés du MIT, Ray Stata, Matthew Lorber créent Solid State Instruments avec William Linko. La société vivotait mais fût rachetée par Kollmorgen avec une obligation pour les fondateurs de rester deux ans. Ray Stata et Matthew Lorber mirent à profit ces deux années pour préparer la création d'une nouvelle société. Cette expérience leur permit de voir qu'il y avait une opportunité sur le marché émergent des amplificateurs opérationnels qu'ils utilisaient pour les produits développés par Solid State Instruments[1],[2].

C'est ainsi qu'en 1965 Ray Stata et Matthew Lorber créent Analog Devices avec pour objectif le marché des amplificateurs opérationnels où il y a peu de concurrence. Le modèle 101 sort la même année, c'est un amplificateur opérationnel fait à partir de composants discrets assemblés à la main dans un boitier[2]. En avril 1967, le premier numéro d'Analog Dialogue est publié. Ce journal périodique est composé d'articles techniques permettant de mettre en avant les produits de la société. Il est toujours publié aujourd'hui[3].

La société prospère rapidement le chiffre d'affaires atteint 5,7 millions de dollars en 1968. En 1969 le capital de la société s'ouvre aux investisseurs et l'introduction en bourse suit. Matthew Lorber quitte la société et Ray Stata, actionnaire majoritaire nomme un nouveau PDG, cela ne fonctionne pas et en 1970 il prend la présidence de la société, fonction qu'il ne quittera qu'en 1996[4].

En 1969, Ray Stata souhaite que la société se lance dans les circuits intégrés, technologie qui commence à croître à la fin des années 1960 (l'Apollo Guidance Computer utilisait les premiers circuits intégrés de Fairchild). Mais le conseil d'administration refuse cette importante prise de risque. Pour contourner ce refus, Stata ruse et investi personnellement dans une start-up de fabrication de circuits intégrés, Nova Devices. Une possibilité de rachat complet de la start-up par Analog Devices était prévue avec l'investissement si la société fonctionnait. Nova Devices fut rachetée par Analog Devices en 1971 et devient sa division semi-conducteurs[1],[2]. Analog Devices possède donc une première usine de fabrication.

Toujours en 1969, Analog Devices fait l'acquisition de Pastoriza Electronics, société pionnière dans les convertisseurs analogique-numérique[5].

Développement de la fabrication des semi-conducteurs[modifier | modifier le code]

À partir des années 1960, les premiers circuits intégrés se développent en utilisant la technique bipolaire à base de jonctions P-N et de transistors NPN. Les premiers convertisseurs analogique-numériques utilisent une architecture R-2R ladder à base de résistances. Precision Monolithics sort un premier convertisseur 6 bits monolithique, le DAC01 en 1969[6]. Et un convertisseur 10 bits en 1970[7]. Ces convertisseurs utilisent des résistances conçues de la même manière que les jonctions P-N (diffused resistor).

Amplificateur AD520
Amplificateur AD520

Analog Devices explore une autre manière de fabriquer ces résistances avec le dépôt d'un film qui sera taillé au laser. Cette technique, thin film resistor laser trimming, développée tout au long des années 1970, en commençant par James Pastoriza[8], permet la réalisation de résistances très précises et de petite taille contrairement à la technique de Precision Monolithics qui nécessite des résistances plus grandes pour atteindre la même précision. Cette technique permet donc une réduction des coûts des convertisseurs ainsi que la diminution de leur taille[9]. En 1971 sort l'amplificateur opérationnel AD501, premier composant d'Analog Devices utilisant cette technique, puis l'amplificateur d'instrumentation AD520 en 1974 et enfin un convertisseur 10-bit en 1976 avec l'AD561[10],[7],[11].

Die de l'AD571
Die de l'AD571

En 1969 un module convertisseur SAR 12 bits Pastoriza ADC12U, de la taille d'une main, coûtait environ 800 dollars[12]. En 1978, l'AD571, convertisseur SAR 10 bits, coûte environ 24 dollars et fait la taille d'un pouce[13].

En 1973, Analog Devices sort un convertisseur 10 bits monolithique en process CMOS, l'AD7520, conçu par Jim Cecil, qui prendra la tête de la division CMOS, et Hank Krabbe[14],[15].

En 1976, Analog Devices ouvre une usine de fabrication à Limerick en Irlande. Première usine de fabrication de semi-conducteurs d'Irlande, cette installation s'est faite avec l'aide de l'état irlandais[16]. Cette usine fonctionne toujours aujourd'hui et fait partie des deux sites de production d'Analog Devices avec l'usine issue de Nova Devices.

En 1977 le chiffre d'affaires atteint environ 50 millions de dollars[17].

Intégration verticale[modifier | modifier le code]

Au début des années 1970, de nombreuses entreprises développent le concept d'intégration verticale. Étant fournisseur de composants de base, le but est de proposer à ses clients des cartes d'acquisition voire des systèmes d'acquisition complet. C'est ainsi qu'est créé en 1973 le département Systems Development Group (SDG), renommé Measurement and Control Products group (MCP) en 1975, avec à sa tête un ingénieur norvégien, Ivar Wold[18].

En 1978 sort le MACSYM II, un ordinateur couplé à un rack accueillant des cartes d'acquisitions à l'arrière. Innovant pour l'époque du fait de sa petite taille et la possibilité d'évolution avec l'ajout de nouvelles cartes d'entrées/sorties (cela ressemble à un système PXI actuel ou une centrale d'acquisition). Plusieurs types de cartes sont proposés pour de l'acquisition numérique, analogique ou pour les thermocouples. Le MACSYM se programme en MACBASIC.

Le MACSYM II rencontre un certain succès et de nouvelles déclinaisons sont proposées en 1982 avec le MACSYM 350 et en 1984 les MACSYM 120 et 260. Mais l'avènement des ordinateurs personnels à la fin des années 1970 et leur succès important au milieu des années 1980 ainsi que le développement de périphériques d'acquisition sonnera la fin des MACSYM en 1989[19].

Parallèlement sortent des cartes d'acquisition autonomes (avec un microcontrôleur mais sans écran) : la gamme µMAC. Le µMAC-4000 sort en 1981, il consiste en une carte principale comprenant un microprocesseur Intel 8085A, 12 entrées analogiques reliées à un amplificateur à gain programmable et un ADC, 36 entrées et sorties numériques, un port série ainsi qu'un port d'extension permettant de brancher des cartes d'entrées/sorties additionnelles. Un système à base de µMAC-4000 peut avoir jusqu'à 384 canaux analogiques et 512 canaux numériques[20].

En 1983 sort le µMAC-5000, évolution basée sur le Intel 8088 et compatible avec les cartes d'extensions déjà existantes. Il se programme en µMACBASIC, déclinaison du langage BASIC[21].

Avènement des processeurs numériques de signal (DSP)[modifier | modifier le code]

Avec le développement des MOSFET dans les années 1970, le traitement numérique s'est développé. À la fin des années 1970 et au début des années 1980, les premiers DSP sortent : AT&T DSP1 (en) (1979) et NEC µPD7720 (en) (1981) ainsi que le premier DSP fondé sur l'architecture de type Harvard, le Texas Instruments TMS32010 (1982).

Die de l'ADSP-2100A
Die de l'ADSP-2100A

Si Analog Devices sort des multiplicateurs ADSP-1080 (8x8 bits) et ADSP-1016 (16x16 bits) en 1983, ils ne sont pas programmables ni assimilables à des processeurs. Le premier DSP programmable d'Analog Devices est le ADSP-2100 sorti en 1986. Analog Devices ne fait donc pas partie des sociétés pionnières et pour se différencier met l'accent sur des composants à faible consommation[22],[23].

L'ADSP-2100 est gravé avec une finesse de 1,5 µm et consomme moins de 0,5W pour une fréquence de 8 MHz. Néanmoins la consommation est à pondérer du fait un choix particulier d'Analog Devices pour ce composant : il ne contient pas de mémoire interne pour stocker les données ou le programme. Il faut donc ajouter des mémoires externes mais cela permet d'optimiser le die pour le calcul[24].

En 1988, une version améliorée, ADSP-2100A, est commercialisée. Elle est gravée en 1 µm et profite d'une augmentation de la fréquence à 12,5 MHz. Suivi en 1989 de l'ADSP-2101 qui reprend le cœur de l'ADSP-2100 mais rajoute de la mémoire interne (1Kb pour les données et 2Kb pour le programme) tout en conservant la possibilité d'utiliser de la mémoire externe[25].

Histoire récente[modifier | modifier le code]

En , Analog Devices acquiert Hittite Microwave, spécialisée dans l'électronique des ondes radios, pour 2 milliards de dollars[26].

En , Analog Devices annonce l'acquisition de Linear Technology pour 14,8 milliards de dollars[27].

En juillet 2020, Analog Devices est en négociation exclusive pour acquérir pour 17,1 milliards de dollars Maxim Integrated, une entreprise de plus de 7 000 personnes[28].

Acquisitions[modifier | modifier le code]

Au fil des ans, Analog Devices a acquis de nombreuses sociétés pour consolider des compétences ou acquérir de nouvelles technologies.

Date Société acquise Compétence Coût
1969 Pastoriza Electronics[29] ADC
1971 Nova Devices
1978 Computer Labs High-speed converter
1984 International Imaging Systems
8 août 1990 Precision Monolithics, Inc (PMI) DAC 60,5 millions de dollars[30]
Août 1991 Edsun Laboratories[31] VGA DAC[32]
Mosaic Microsystems Ltd[30].
Décembre 1997 Medialight Inc[30]. ADSL
25 février 1999 Edinburgh Portable Compilers[30] DSP 23 millions de dollars[33]
25 février 1999 White Mountain DSP Inc[30]. DSP
21 août 2000 BCO Technologies plc (BCO) Wafer SOI 150 millions de dollars[34]
31 octobre 2000 Thomas Neuroth AG (Neuroth)[35] SDSL 4,5 millions de dollars
10 novembre 2000 Signal Processing Associates Pty. Ltd. (SPA) 3,8 millions de dollars
8 décembre 2000 Integrated Micro Instruments (IMI) MEMS 1,9 million de dollars
4 janvier 2001 ChipLogic, Inc. (ChipLogic) 98,6 millions de dollars[35]
16 janvier 2001 Staccato Systems, Inc. (Staccato) 24 millions de dollars
Mai 2006 TTPCom Limited - Division logiciel GSM/GPRS 23 millions de dollars[36]
31 juillet 2006 Integrant Technologies Inc. (Integrant) 127 millions de dollars[37]
18 septembre 2006 AudioAsics A/S (AudioAsics) 19 millions de dollars[38]
13 juin 2011 Lyric Semiconductor, Inc[39]
septembre 2014 Metroic[40]
9 juin 2015 Hittite Microwave Corp. 2 milliards de dollars[26]
17 mars 2016 SNAP Sensor SA
26 juillet 2016 Linear Technology Corp. 14,8 milliards de dollars[27]
18 août 2016 Sypris Electronics LLC
30 mars 2017 OneTree Microdevices
8 mars 2018 Symeo GmbH
16 mai 2018 OtoSense[41]
29 octobre 2019 Test Motors[42]

Actionnaires[modifier | modifier le code]

Liste des principaux actionnaires au [43] :

Capital Research & Management 6,00 %
The Vanguard Group 5,53 %
JPMorgan Investment Management 4,65 %
SSgA Funds Management 2,37 %
Massachusetts Financial Services (en) 2,07 %
Fidelity Management & Research 1,76 %
Franklin Advisers 1,68 %
BlackRock Fund Advisors 1,51 %
Lazard Asset Management 1,50 %
Wells Fargo Clearing Services 1,11 %

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) Roberts, Edward B. (Edward Baer), Entrepreneurial impact : the role of MIT, Now, (ISBN 978-1-60198-479-1 et 1-60198-479-0, OCLC 755629816, lire en ligne), p. 47,48
  2. a b et c (en) « Ray Stata on the evolution of the semiconductor industry | McKinsey », sur www.mckinsey.com (consulté le )
  3. « Analog Dialogue 50 Years | Analog Devices », sur www.analog.com (consulté le )
  4. (en) Main, Jeremy., Quality Wars : The Triumphs and Defeats of American Business, Free Press, , 384 p. (ISBN 978-1-4391-3845-8 et 1-4391-3845-1, OCLC 893122631, lire en ligne), p. 47
  5. (en) Pasiuk, Laurie. et Vault (Firm), Vault guide to the top tech employers, Vault, (ISBN 978-1-58131-339-0, OCLC 62271630, lire en ligne), p. 32
  6. (en) D. Dooley, « A complete monolithic 6-bit D/A converter », 1971 IEEE International Solid-State Circuits Conference. Digest of Technical Papers, vol. XIV,‎ , p. 50–51 (DOI 10.1109/ISSCC.1971.1154922, lire en ligne, consulté le )
  7. a et b « 1968: Dedicated Current Source IC Integrates a Data Conversion Function | The Silicon Engine | Computer History Museum », sur www.computerhistory.org (consulté le )
  8. J. Pastoriza, H. Krabbe et A. Molinari, « A high-performance monolithic D/A converter circuit », 1970 IEEE International Solid-State Circuits Conference. Digest of Technical Papers, vol. XIII,‎ , p. 122–123 (DOI 10.1109/ISSCC.1970.1154864, lire en ligne, consulté le )
  9. (en) Kester, Walt. et Analog Devices, inc., Data conversion handbook, Elsevier, (ISBN 1-4175-6598-5, 978-1-4175-6598-6 et 0-7506-7841-0, OCLC 57299080, lire en ligne), p. 265
  10. « Analog Devices », sur www.analog.com (consulté le )
  11. (en) P. Holloway et M. Norton, « A high yield, second generation 10-bit monolithic DAC », 1976 IEEE International Solid-State Circuits Conference. Digest of Technical Papers, vol. XIX,‎ , p. 106–107 (DOI 10.1109/ISSCC.1976.1155521, lire en ligne, consulté le )
  12. (en) Kester, Walt. et Analog Devices, inc., Data conversion handbook, Elsevier, (ISBN 1-4175-6598-5, 978-1-4175-6598-6 et 0-7506-7841-0, OCLC 57299080, lire en ligne), p. 22
  13. (en) Analog Devices, Analog Dialogue, vol. XII, Analog Devices (no 1), (lire en ligne), p. 6
  14. (en) Kester, Walt. et Analog Devices, inc., Data conversion handbook, Elsevier, (ISBN 1-4175-6598-5, 978-1-4175-6598-6 et 0-7506-7841-0, OCLC 57299080, lire en ligne), p. 267
  15. (en) Analog Devices, Analog Dialogue, vol. VIII, Analog Devices (no 1), (lire en ligne), p. 2
  16. (en) Suzanne Lynch, « Brains behind a major player », sur The Irish Times (consulté le )
  17. (en-US) Robert Metz, « Market Place; Semiconductor Maker's Goals », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  18. (en) Analog Devices, Analog Dialogue, vol. XIII (no 1), (lire en ligne)
  19. (en) Victor Chang, Michael Feng, Benson Fu, Sanjay Rao et Karen Wang, The Cycle of technology disruption : Analog Devices' MACSYM, (lire en ligne)
  20. (en) Analog Devices, Analog Dialogue, vol. XV (no 1), (lire en ligne)
  21. (en) Analog Devices, Analog Dialogue, vol. XVII (no 3), (lire en ligne)
  22. (en) Analog Devices, Analog Dialogue, vol. XVII (no 1), (lire en ligne)
  23. (en) Analog Devices, Analog Dialogue, vol. XX (no 2), (lire en ligne)
  24. John Roesgen, « The ADSP-2100 DSP Microprocessor », IEEE Micro, vol. 6, no 6,‎ , p. 49–59 (ISSN 0272-1732, DOI 10.1109/MM.1986.304809, lire en ligne, consulté le )
  25. (en) Analog Devices, Analog Dialogue, vol. XXIII (no 2), (lire en ligne)
  26. a et b Analog to buy Hittite to boost radio frequency chips business, Lehar Maan et Soham Chatterjee, Reuters, 9 juin 2014
  27. a et b Analog Devices to buy Linear Technology for $14.8 billion, Reuters, 26 juillet 2016
  28. Greg Roumeliotis, « Chipmaker Analog Devices in advanced talks to buy Maxim Integrated: sources », sur Reuters,
  29. (en) Pasiuk, Laurie. et Vault (Firm), Vault guide to the top tech employers, Vault, (ISBN 1-58131-339-X et 978-1-58131-339-0, OCLC 62271630, lire en ligne), p. 32
  30. a b c d et e « Analog Devices to acquire two DSP tool suppliers », sur EETimes (consulté le )
  31. (en) InfoWorld Media Group Inc, InfoWorld, InfoWorld Media Group, Inc., (ISSN 0199-6649, lire en ligne), p. 112
  32. « APR91: GRAPHICS PROGRAMMING », sur collaboration.cmc.ec.gc.ca (consulté le )
  33. (en) « Form 10-K - Fiscal year ended October 31, 1999 », sur www.sec.gov (consulté le )
  34. (en) Alex Romanelli, « Analog Devices Acquires BCO For $150M », sur EDN (consulté le )
  35. a et b (en-US) EDN, « EDN - Analog Devices gets acquisitive », sur EDN, (consulté le )
  36. (en-GB) Staff, « TTPCom nets $23m from GSM software unit sale to Analog Devices », sur Electronics Weekly, (consulté le )
  37. (en-US) Ana Campoy, « Analog closes acquisition of Integrant Technologies », sur MarketWatch (consulté le )
  38. Nicolas Mokhoff, « ADI acquires Danish mixed-signal audio specialist », sur EETimes (consulté le )
  39. (en) Junko Yoshida, « EETimes - ADI buys Lyric - probability processing specialist - », sur EETimes, (consulté le )
  40. (en) « Deal watch: ADI acquires Metroic to expand metering portfolio », sur Smart Energy International, (consulté le )
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  42. « Analog Devices Acquires Test Motors to Expand Condition-Based Monitoring Offerings for Industry 4.0 | Analog Devices », sur www.analog.com (consulté le )
  43. « ANALOG DEVICES, INC. : Actionnaires Dirigeants et Profil Société », sur www.zonebourse.com (consulté le )

Lien externe[modifier | modifier le code]