Amanty
Amanty | |
Chapelle Sainte-Anne au cimetière. | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Commercy |
Canton | Ligny-en-Barrois |
Intercommunalité | Communauté de communes Haute Saulx et Perthois-Val d'Ornois |
Maire Mandat |
Jean-Luc Diotisalvi 2014-2020 |
Code postal | 55130 |
Code commune | 55005 |
Démographie | |
Population municipale |
42 hab. (2016 ![]() |
Densité | 3,8 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 31′ 08″ nord, 5° 36′ 44″ est |
Altitude | Min. 295 m Max. 426 m |
Superficie | 11,17 km2 |
Localisation | |
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Amanty est une commune française située dans le département de la Meuse en région Grand Est.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
L'appellation Amanty proviendrait du nom d'homme gaulois Mantaius ; dans le document de la Chambre des comptes de Gondrecourt de 1327, elle figure sous la forme de Amenti et, dans le pouillé de 1749, sous celle de Amantius[1].
Histoire[modifier | modifier le code]
Jusqu'en 1790, le village dépendait du bailliage de Saint-Thiébault, puis celui de Lamarche et du parlement de Paris. Il y avait, en 1505, une maison forte assez étendue, flanquée de tourelles, entourée de fossés, qui, aux dires des habitants, communiquait avec l'église. La seigneurie appartenait, en 1332, à Guillaume de Gondrecourt et à Édeline, sa sœur. En 1397, la terre passa à Jean Thirion, écuyer de Gondrecourt, en 1441 à Jean d'Ourches. Puis la seigneurie échut pour plus d'un siècle à la famille de Verrières, futur propriétaire du château de Montbras (mariage de Jeoffroy de Verrières avec Isabelle d'Ourches en 1451), pour passer ensuite à la famille de Sommyèvre[1].
Les habitants, dans la plupart des cas de petits éleveurs et agriculteurs, jouissaient, de très longue date, des droits d'usage de la forêt qui s'étendait sur les finages de Gondrecourt, Abainville, Amanty et Gérauvilliers et dont les ducs de Bar étaient propriétaires[1].
Amanty, actuellement dans le diocèse de Verdun, se trouvait jusqu'à la Révolution dans celui de Toul. L'érection en cure date de 1707, lorsque l'évêque François de Camilly, par sentence du 22 septembre « ''désunit et détacha l'église d'Amanty et celle d'Epiez et la rétablit en son premier état'' ». Un prieuré Saint-Romain, dépendant de l'abbaye des chanoines réguliers de Saint-Léon de Toul, fut installé à Amanty mais on n'en connaît quasiment que le nom[1].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[2]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[3].
En 2016, la commune comptait 42 habitants[Note 1], en diminution de 8,7 % par rapport à 2011 (Meuse : -2,33 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Saint-Martin.
- Chapelle Sainte-Anne du cimetière.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Héraldique[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références[modifier | modifier le code]
- Gondrecourt-le-Château, inventaire topographique, 1981, p. 93 (ISBN 2-11-080752-0)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.