L'Isle-en-Rigault

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

L'Isle-en-Rigault
L'Isle-en-Rigault
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meuse
Arrondissement Bar-le-Duc
Intercommunalité Communauté de communes des Portes de Meuse
Maire
Mandat
Bernard Henrionnet
2020-2026
Code postal 55000
Code commune 55296
Démographie
Population
municipale
475 hab. (2020 en diminution de 4,62 % par rapport à 2014)
Densité 45 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 43′ 07″ nord, 5° 02′ 53″ est
Altitude Min. 162 m
Max. 236 m
Superficie 10,54 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Bar-le-Duc
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Ancerville
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
City locator 14.svg
L'Isle-en-Rigault
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
City locator 14.svg
L'Isle-en-Rigault
Géolocalisation sur la carte : Meuse
Voir sur la carte topographique de la Meuse
City locator 14.svg
L'Isle-en-Rigault
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
City locator 14.svg
L'Isle-en-Rigault

L'Isle-en-Rigault (anciennement Lisle-en-Rigault) est une commune française située dans le département de la Meuse en région Grand Est, à 11 km au sud-ouest de Bar-le-Duc.

Géographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est limitrophe de sept communes, dont une commune, Trois-Fontaines-l'Abbaye, se trouve dans le département limitrophe de la Marne.

La localité est arrosée par la Saulx, un affluent de la Marne.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

L'Isle-en-Rigault est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bar-le-Duc, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 86 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (56,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,9 %), terres arables (31,6 %), zones agricoles hétérogènes (6,7 %), zones urbanisées (3,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2 %), prairies (0,9 %)[6].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

Toponymie[modifier | modifier le code]

La commune nommée Lisle-en-Rigault prend le nom de L'Isle-en-Rigault fin 2017[8].

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 En cours Bernard Henrionnet [9]
Réélu pour le mandat 2020-2026
SE Ancien cadre
  • Décret no 2017-1744 du portant changement du nom de communes.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11].

En 2020, la commune comptait 475 habitants[Note 3], en diminution de 4,62 % par rapport à 2014 (Meuse : −4,45 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
394357426428552644578608602
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
589657704654680675668725743
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
736751721689712728708658695
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
650627610607609532537537530
2015 2020 - - - - - - -
487475-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Associations[modifier | modifier le code]


Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Édifices religieux et monuments commémoratifs[modifier | modifier le code]

  • L'ancienne église Saint-Hilaire, construite en 1160 dans l'ancien cimetière.
  • L'église Saint-Hilaire, construite en 1857, au centre du village.
  • La chapelle Saint-Christophe avec ses plaques commémoratives de guerre devant l'église.
  • Le monument aux morts.
  • Une plaque commémorant sœur Marie-André, héroïne de la guerre.

Édifices civils et petit patrimoine[modifier | modifier le code]

Site spéléologique[modifier | modifier le code]

La commune comporte plus de 55 cavités souterraines, dont 22 de plus de 150 m de développement ou de plus de 25 m de profondeur : l'aven du Marcassin, le gouffre Avril, le gouffre de l'Armistice (ou BC19), le gouffre du Céphalopode (ou BC27), le gouffre de la Momie, le gouffre de Lisle-en-Rigault (ou cheminée des Grands Parcs), le gouffre de Noël, le gouffre des Bûcherons, le gouffre des 4 Jeans, le gouffre des Cascades, le gouffre des Os, le gouffre des Parsons, le gouffre du , le gouffre du Blaireau, le gouffre du Burin, le gouffre du Cordonnier, le gouffre du Collecteur, le gouffre du Poisson no 1 (ou réseau du Crâne), le gouffre du Toboggan, le gouffre Pierre, le ruisseau souterrain de Jean d'Heurs et le ruisseau souterrain de la Dorma[18].

Située en plein cœur du karst meusien, la commune accueille la Maison lorraine de la spéléologie, centre de formation régional et gîte ouvert à tous.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

La commune n'a pas de blason connu.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Théobald de Courtomer, Le révérendissime père Venance de Lisle-en-Rigault : ex-ministre général des frères mineurs capucins, Société et libr. Saint-François, Paris, 1927, 128 p.
  • Saint Christophe à Lisle-en-Rigault, livret du pèlerinage, Impr. Saint-Paul, Bar-le-Duc, 1953, 16 p.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  8. Décret no 2017-1744 du 22 décembre 2017 portant changement du nom de communes
  9. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
  14. « Abbaye Notre-Dame-de-Jean-d'Heurs (ancienne) », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  15. « Inscription du Château de Lisle », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  16. « Classement de l'intérieur du Château de Lisle », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  17. « Château de Ville-sur-Saulx », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  18. Devaux Fr. (2007) - « Inventaire souterrain de la Meuse (8/8) », Spéléo L no 16 (ISSN 0758-3974), Ligue spéléologique lorraine, Tomblaine, p. 7-48.