Aillières-Beauvoir
Aillières-Beauvoir | |||||
L'église Saint-Denis d'Aillières. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Sarthe | ||||
Arrondissement | Mamers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Maine Saosnois | ||||
Maire Mandat |
Nadine Céconi 2020-2026 |
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Code postal | 72600 | ||||
Code commune | 72002 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
199 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 13 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 24′ 18″ nord, 0° 19′ 31″ est | ||||
Altitude | Min. 142 m Max. 337 m |
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Superficie | 15,07 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Alençon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Mamers | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Sarthe
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Aillières-Beauvoir est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 199 habitants[Note 1].
La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Saosnois.
Géographie
[modifier | modifier le code]Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 815 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Fresnaye », sur la commune de Villeneuve-en-Perseigne à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 770,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Aillières-Beauvoir est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alençon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 89 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (52,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,7 %), terres arables (34 %), prairies (8,6 %), zones agricoles hétérogènes (5,7 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Aillières est attesté sous les formes Odo de Aileriis vers 1186[13] ; Allerias au XIIe siècle[14] et dans ce passage Castra, id est Allerias ; Alleciae en 1210[13]. Pour Dauzat et Rostaing[15], il découlerait du nom d’homme germanique Ala-hari, latinisé en Allarius, alors que pour Taverdet[16] ou pour Pesche[17], il s’agirait d’un endroit où l’on a pu cultiver de l’aïl. Toutefois, Pesche n’exclut pas que la plante nommée « alliaire » n’y ait pas abondamment poussé : ses racines étaient autrefois consommées, ainsi que ses feuilles, ses tiges et ses graines, et la plante avait également divers usages médicinau
Beauvoir est attesté sous la forme de Bello Videre en 1248[13] et en 1149[18], Parrochia de Bello Visu en 1274, Bellus visus en 1687[13].D’après Dauzat & Rostaing[15], son toponyme proviendrait du latin Bellum Videre qui signifie « belle vue ». C’est tout simplement l’endroit d’où l’on jouit d’une belle vue, ce qui n’était pas négligeable pour voir arriver l’ennemi au Moyen-âge.
Histoire
[modifier | modifier le code]Aillières-Beauvoir est née de la fusion d'Aillières et de Beauvoir le .
Politique et administration
[modifier | modifier le code]De 1809 à 2014, neuf maires de la famille Caillard d'Aillières se sont succédé à la tête de la commune[19].
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[24].
En 2021, la commune comptait 199 habitants[Note 3], en évolution de −9,55 % par rapport à 2015 (Sarthe : −0,42 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]-
Le moulin à vent du XVIIIe siècle.
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Le château d'Aillières.
-
L'église Saint-Denis.
- Église Saint-Denis, du XIIe au XVIe siècle, inscrite au titre des monuments historiques en 1927[27]. Porche cintré roman avec une ouverture en forme de meurtrière. Le chœur est du XVIe siècle.
- Château d'Aillières, du XIIe au XIVe siècle.
- Forêt de Perseigne.
Activité et manifestations
[modifier | modifier le code]Personnalités liées
[modifier | modifier le code]- René Dagron (1819 à Beauvoir - 1900) inventeur du microfilm.
- Jean Brochet, plus connu sous le nom de Jean Bruce (1921-1963), créateur et auteur de Hubert Bonisseur de La Bath alias OSS 117, est arrivé dès son plus jeune âge à Aillières où ses parents tenaient un restaurant.
- Bernard d'Aillières (1895 à Aillières - 1957 à Aillières), député conservateur sous la Troisième République.
- Michel d'Aillières (1923-2010), maire, conseiller général, député, sénateur, président du conseil général jusqu'en 1992.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale 2021.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
- Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 1, , p. 36
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Aillières-Beauvoir et Villeneuve-en-Perseigne », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « La Fresnaye », sur la commune de Villeneuve-en-Perseigne - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « La Fresnaye », sur la commune de Villeneuve-en-Perseigne - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Alençon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Lucien Bezard - Toponymie communale de l'arrondissement de Mamers (Sarthe) - Page 12.
- Dans l'Orderici Vitalis Angligenæ.
- « Dictionnaire des noms de lieux de France, par Albert Dauzat et Charles Rostaing - 1 volume relié plein toile (13,5 x 20 cm), 738 pages. Paris, Larousse; Collection des Dictionnaires du langage, 1963 », Journal des traducteurs, vol. 9, no 1, , p. 24 (ISSN 0316-3024 et 2562-2994, DOI 10.7202/1061086ar, lire en ligne, consulté le )
- Gérard Taverdet, Noms de lieux du Maine, Limoges, Bonneton, , 232 p.
- Julien-Rémy Pesche, Dictionnaire topographique, historique et statistique de la Sarthe., 1829 à 1842
- Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 1126 - (ISBN 2600001336).
- « Histoire d’une famille engagée / Le Perche », sur actu.fr, (consulté le ).
- « La place du village a été baptisée place Michel-d'Aillières », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Les nouveaux maires et adjoints élus », Le Maine libre, (consulté le ).
- Réélection 2020 : « Aillières-Beauvoir. Nadine Céconi entame sa seconde mandature », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Église d'Aillières », notice no PA00109657, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.