Congé-sur-Orne
Congé-sur-Orne | |
![]() La mairie | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Sarthe |
Arrondissement | Mamers |
Intercommunalité | Communauté de communes Maine Saosnois |
Maire Mandat |
Katia Ambrois 2020-2026 |
Code postal | 72290 |
Code commune | 72088 |
Démographie | |
Population municipale |
329 hab. (2020 ![]() |
Densité | 29 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 12′ 00″ nord, 0° 15′ 13″ est |
Altitude | Min. 53 m Max. 73 m |
Superficie | 11,24 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Le Mans (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Mamers |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
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Congé-sur-Orne est une commune française rurale, située dans le département de la Sarthe, l'ancienne province du Maine et la région Pays de la Loire, peuplée de 329 habitants[Note 1] (les Congéens). La majorité de la population réside dans le village, appelé localement le Bourg.
La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Saosnois.
Géographie[modifier | modifier le code]
Congé-sur-Orne est située à 19 km au sud-sud-ouest de Mamers et à 22 km au nord du Mans. L'Orne saosnoise, qui coule au sud-est, sépare la commune et celle de Mézières-sur-Ponthouin.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
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Congé-sur-Orne vue des coteaux de Ballon.
-
Congé-sur-Orne vue de la route de Dangeul.
-
L'Orne saosnoise à Congé-sur-Orne.
-
Entrée dans le bourg en venant de Nouans.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Congé-sur-Orne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Mans, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 144 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (99,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72 %), prairies (25,5 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %), forêts (0,2 %)[7]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]
Les Arcis (peut-être issu du bas latin arcisterium, lieu où vivent des religieux), l'Arçonnerie, Beauregard, Beaugé, les Bois, le Bois des Brosses, le Bois d'Assé, le Boivent, la Boulerie, la Boudinière, les Bourgeons, la Bouteillerie, la Commune, le Carrefour, le Chapitre, la Chatrerie, le Chesnay, le Clos de Beaugé, Coq Fresne, le Cormier, les Coudreaux, le Coudray, les Coulvenderies, la Davière, la Dolinière, Chantepie, le Grand Chemin, le Grand Chesnay, le Grand Mortier, l'Éspérance, les Fontaines, l'Île, le Joncheray, la Maison Neuve, Maleffre, Maumusson, Montotet, le Petit Clos, la Petite Sennerie, le Petit Mans, le Pont Esnault, le Pressoir, la Rangée, le Ribay, le Rideray, les Ronces, les Roseaux, la Route, Saint-Georges, la Sennerie (peut-être le lieu où les protestants avaient un prêche), la Salmondière, la Sourdonnerie, la Tiroufière.
Histoire[modifier | modifier le code]
- La seigneurie de la paroisse appartenait à la maison le Vayer de la Davière comme dépendance du marquisat de Ballon.
- Durant les années 1980, le remembrement a fait disparaître une grande partie du paysage traditionnel de bocage.
Toponymie[modifier | modifier le code]
- La localité est appelée Congé puis Congé-sur-Orne à partir de 1801.
- Dans son dictionnaire topographique publié en 1829, Julien Rémy Pesche propose l'origine suivante : de Congestio ou Congestus, c'est-à-dire amas, assemblage, soit de la terre et de la vase charriées par les eaux de la rivière Orne saosnoise, soit les eaux débordées elles-mêmes qui croupissent sur un terrain argileux.
- D'après Gérard Taverdet[8] (2003), le toponyme du village était Comiaco en 802. Il y voit soit le nom d’homme gaulois Comios, soit le nom gaulois cumba qui désigne une vallée (une combe), suivi du suffixe -iacum francisé en « -é ». Toutefois, alors que ce nom d’homme gaulois semble bien attesté dans la région, la vallée en question est assez peu marquée dans la topographie.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].
En 2020, la commune comptait 329 habitants[Note 4], en diminution de 4,91 % par rapport à 2014 (Sarthe : −0,31 %, France hors Mayotte : +1,9 %). En 1841, Congé comptait 985 habitants.
Économie[modifier | modifier le code]
Essentiellement tournée vers l'agriculture, la commune de Congé est le siège d'entreprises de construction, de commerce, de services aux entreprises et aux particuliers. Durant la belle saison, les gîtes ruraux et les résidences secondaires contribuent à la vie sociale et économique de la commune. Traditionnellement, l'activité agricole principale était la polyculture-élevage et comprenait la production de chanvre.
Activité et manifestations[modifier | modifier le code]
- Au cours de l'année, l'ancienne école, accueille divers événements socio-culturels.
Patrimoine et lieux touristiques[modifier | modifier le code]
- L'église remarquable Notre-Dame-et-Sainte-Marie-Madeleine est du XIIe siècle et fut modifiée au XVIe siècle. Le clocher, du XIIe siècle, en forme de tour médiévale ronde rare dans la région, est surmonté d'une flèche à section hexagonale couverte d'ardoise. À l'intérieur, le retable du XVIIe siècle est du sculpteur manceau Noël Mérillon. Il comprend plusieurs sculptures du même artiste : une Vierge à l'Enfant, un saint Sébastien et un saint Joseph.
- Monument aux morts.
- Moulin à eau des XIXe et XXe siècles.
- Ancien lieu de baignade aménagé sur les rives de l'Orne.
- Fours à chanvre aux lieux-dits le Grand Chesnay et Coq Fresne.
- Sentiers de randonnée (départ et carte près de l'église) : sentier du Grand Chesnay (9,5 km), sentier du Cormier (5,9 km), Circuit de Bois Villiers (4 km)
- De Congé on aperçoit, au sud-ouest, le donjon du château de Ballon.
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Église Notre-Dame-et-Sainte-Marie-Madeleine
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Intérieur de l'église.
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Monument aux morts.
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Four à chanvre au Grand Chenay.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale 2020.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 1, , p. 890
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Le Mans », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Gérard Taverdet, Noms de lieux du Maine, Chamalières, Éditions Bonneton, , 232 p., p. 60
- « Espace souvenirs de Jean-Michel Bougard – Dans nos cœurs », sur dansnoscoeurs.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Réélection 2014 : « Les maires élus suite aux élections municipales de mars 2014 », sur le site de la Préfecture de la Sarthe (consulté le ).
- « Municipales. Congé-sur-Orne : une confiance renouvelée à la municipalité », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Réélection 2020 : Répertoire national des élus : les maires (data.gouv.fr, téléchargement du 18 juillet 2020) )),
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.