Académie de chant de Berlin

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Académie de chant de Berlin
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L'Académie de chant de Berlin (Sing-Akademie zu Berlin en allemand), fondée en 1791 par Carl Friedrich Christian Fasch, est un des plus anciens chœurs mixtes au monde. Son nom est lié à la redécouverte de l'œuvre de Jean-Sébastien Bach au XIXe siècle. L'académie de chant désigne également le bâtiment, situé derrière la Neue Wache, construit en 1827 pour ses représentations. Il a notamment servi de siège à l'assemblée nationale prussienne durant la révolution de mars 1848. Il est ensuite fortement endommagé par un bombardement en 1943. Il abrite par la suite le théâtre Maxime-Gorki. Ce n'est qu'en 2012, qu'il est restitué à l'association de l'académie de chant. En plus de ses fonctions d'académie musicale, elle possède une archive rassemblant de nombreuses partitions du XVIIIe siècle et XIXe siècle. Celle-ci a été perdue entre 1945 et 1999, lorsque Christoph Wolff la retrouve à Kiev. Elle a été ensuite restituée à l'Allemagne. Elle est dirigée en 2014 par Kai-Uwe Jirka (de) de l'université des arts de Berlin.

Histoire[modifier | modifier le code]

Fondation[modifier | modifier le code]

Buste de Carl Friedrich Christian Fasch, mécène de l'académie de chant de Berlin, de Gottfried Schadow

L'académie de chant est fondée le par Carl Friedrich Christian Fasch, claveciniste de Frédéric II de Prusse. Il en est son premier directeur[1]. Le chœur compte alors 28 membres[2].

Il est tout d'abord connu pour son chant a cappella qui est alors à la mode. Il s'agit d'un des premiers chœurs où hommes et femmes sont présents.

Le nombre grandissant de membres fait que les salles privées, utilisées alors pour les répétitions, ne sont plus assez grandes. Fasch demande donc au ministre l'autorisation d'utiliser la salle de l'Académie des arts de Berlin. Le chœur peut y répéter pour la première fois le [3]. À partir de cette date, le chœur se fait nommer académie de chant[4]. À partir de 1794, Fasch se consacre intensivement à l'étude de Jean-Sébastien Bach. L'académie obtient rapidement une renommée dépassant les frontières de Berlin. Ainsi Joseph Haydn ou Ludwig van Beethoven, de passage à l'académie en 1776, composent pour elle.

À la mort de Fasch, le , le chœur compte 137 membres[5].

Développement[modifier | modifier le code]

Carl Friedrich Zelter succède à Fasch au poste de directeur. En 1807, il crée une école de musique et permet à un orphéon de s'y former. Un des premiers chœurs masculins de l'histoire allemande. En 1817, Zelter utilise le droit de coopération nouvellement acquis et inscrit l'académie dans les registres du ministère de l'intérieur. Elle fait donc dès lors partie des institutions musicales prussiennes. Toujours sous sa direction, la construction d'un nouveau bâtiment près d'Unter den Linden est décidée en 1827.

Au XIXe siècle, l'académie permet à la société bourgeoise d'avoir accès à la musique sacrée en dehors des églises. Le , elle interprète ainsi la Passion selon saint Matthieu de Jean-Sébastien Bach pour la première fois depuis sa. Cette représentation, dirigée par Felix Mendelssohn, est une étape importante dans le processus de reconnaissance du compositeur allemand. Le clavecin qui a probablement été utilisé par Felix Mendelssohn ce jour-là, et qui appartenait à Zelter, est exposé au musée instrumental de l'académie.

L'académie dirigée par Georg Schumann derrière la Neue Wache en 1940

Le répertoire évolue peu dans la seconde partie du siècle. Ce n'est que sous la direction de Georg Schumann au début du XXe siècle, que le chœur commence à chanter de la musique moderne.

Renommée internationale[modifier | modifier le code]

Schumann transforme le chœur en une institution de tout premier rang qui, en plus de ses concerts dans sa salle de Berlin, réalise de nombreux voyages en Allemagne et en Europe. Il devient avec l'orchestre philharmonique de Berlin, avec qui il se produit régulièrement, l'un des principaux ambassadeurs de l'Allemagne sur la scène musicale internationale.

Représentations à l'étranger avant la Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Concert en Italie avec l'orchestre philharmonique de Berlin en 1913

Liste non exhaustive de représentations à l'étranger de l'académie de chant avant la Seconde Guerre mondiale [6]:

Le chœur pendant la Seconde Guerre mondiale et renouveau[modifier | modifier le code]

La Seconde Guerre mondiale cause la destruction du bâtiment occupé par l'académie. Le partage de Berlin vient porter un second coup à l'institution et à ses capacités financières. Georg Schumann réussit sous le Troisième Reich à libérer l'académie des griffes de Joseph Goebbels, le ministre de la Propagande. En échange, elle est rattachée à l'Académie des arts de Berlin. Ce fait d'armes permet à l'institution d'éviter l'interdiction des alliés après la guerre, destin commun à quasiment toutes les associations. L'académie a donc eu une existence ininterrompue depuis sa création, les répétitions et les concerts ayant lieu malgré le conflit. Le , peu avant l'entrée de l'Armée rouge dans la ville, le chœur donne avec l'orchestre philharmonique un concert dans la salle Beethoven, épargnée de la destruction, et joue le Requiem allemand de Brahms. Les concerts suivants ont lieu les 21 et à l'opéra de la ville. La Messe en si mineur y est dirigée par Georg Schumann[7].

Renouveau musical et création d'une seconde académie[modifier | modifier le code]

En 1950, Mathieu Lange (de) devient le nouveau directeur de l'académie. Il continue à faire jouer au chœur du Bach mais en le présentant d'une manière différente. Privilégiant le baroque italien, Vespro della Beata Vergine de Claudio Monteverdi est joué pour la première fois en Allemagne, tout comme les messes d'Alessandro Scarlatti et Antonio Caldara. Sous sa direction, le chœur interprète également toute une série d'œuvres de Joseph Haydn. Il s'intéresse tout particulièrement aux jeunes compositeurs du XIXe siècle et fait jouer Puccini et un Te Deum de Georges Bizet. Des morceaux plus modernes sont également joués comme la Symphonie de Psaumes de Stravinsky et Muses siciliennes de Hans Werner Henze pour les 175 ans du groupe de musique en 1966.

Avec la construction du mur de Berlin en 1961, les membres du chœur résidant à Berlin-Est se voient refuser le passage. Le chef d'orchestre Helmut Koch (de) fonde en réaction une seconde académie en 1963. Elle porte le même nom, malgré les protestations venant de l'Ouest, et joue au Konzerthaus de Berlin. En 1964, l'académie de Berlin-Ouest prend son siège à la Philharmonie de Berlin qui vient d'être achevée.

Histoire récente[modifier | modifier le code]

Le chef d'orchestre et compositeur Hans Hilsdorf (de) succède à Lange à la direction de l'institution en 1973. Il élargit le répertoire dans toutes les directions : il fait donner des œuvres de Stabat Mater, Francis Poulenc, Gioachino Rossini, Antonín Dvořák ou Zoltán Kodály. Des compositeurs plus modernes comme Bernd Alois Zimmermann, Hans Gál, Nikolai Badinski, Helge Jörns (de) sont aussi chantés. En 1983, Das Augenlicht d'Anton Webern est présentée. En 1991, l'académie fête ses deux cents ans par un concert à l'opéra allemand de Berlin et un autre devant leur ancienne salle derrière la Neue Wache.

L'académie tente depuis de combiner musique ancienne et moderne. En 1999, quand Hilsdorf s'éteint, il laisse derrière lui une situation difficile. Le chœur n'a pas d'avis commun concernant la réunification de l'académie de l'est avec celle de l'ouest. La direction artistique est également sujet de disputes. La succession est par ailleurs longue à venir. Des directeurs par intérim dirigent les répétitions et les concerts.

En , Joshard Daus (de) prend la direction artistique et crée une coopération étroite à l'EuropaChorAkademie (de). Au niveau musical, les Passions de Carl Philipp Emanuel Bach sont jouées pour la première fois. Un chœur de chambre est également fondé pour jouer certaines œuvres provenant des archives.

En , il quitte la direction de manière amiable. Kai-Uwe Jirka (de) reprend la direction du chœur durant l'été 2006. Une coopération avec l'université des arts de Berlin commence alors. L'académie sert donc dorénavant aussi à former des chefs de chœur. Le nouvel ensemble joue pour la première fois le . Le programme contient des cantates méconnues d'Anton Eberl avec pour thème la mort de Mozart, ainsi que de la musique a-capella typique des débuts de l'académie. L'académie crée une section pour les enfants et les adolescents, dénommée Benevoli, et orphéon.

Salle de concert[modifier | modifier le code]

Plans de Schinkel[modifier | modifier le code]

En 1821, après que le roi a attribué un terrain pour l'érection d'un bâtiment pour l'académie de chant près de la Neue Wache, l'architecte Karl Friedrich Schinkel, ami de Zelter, dessine des esquisses. Il présente un bâtiment à deux étages. La salle de concert est légèrement surélevée par rapport au sol et non pas souterraine. Le fronton grec doit montrer une lyre avec des volutes en forme de poisson et des cygnes.

Esquisse de l'académie de chant de Schinkel qui n'est pas réalisée de 1821

La salle a deux étages, un piédestal fait le tour de la salle du rez-de-chaussée. Des colonnes doriques doivent dominer la décoration intérieure du premier étage. Sur les côtés, derrière ces colonnes, deux galeries laissent la place à une rangée assise. Au centre, se trouvent cinq rangés qui prennent place. Derrière la scène, une petite salle de taille variable permet aux chanteurs de s'exercer et permet également les représentations hivernales[8].

Les plans de Schinkel sont refusés pour des questions de coût. En 1812, ce dernier avait déjà présenté des plans pour l'académie des arts cette fois-ci, qui avaient été recalés quelque peu violemment pour cause de manque de place.

Plans d'Ottmer et construction[modifier | modifier le code]

L'architecte Carl Theodor Ottmer (de) reprend les esquisses de Schinkel et y apporte des modifications importantes. La salle de concert ne se trouve plus au rez-de-chaussée mais au premier étage.

La construction débute en proche du fossé de l'enceinte de la ville. Le niveau élevé de la nappe phréatique rend difficile les travaux de terrassement. Un sous-sol provisoire doit être creusé afin de réaliser la cave. Le gros-œuvre, qui est achevé le , coûte l'équivalent de l'ensemble des fonds prévus. L'inauguration a finalement lieu le . Zelter et l'académie font face à de nombreux problèmes financiers liés au projet de construction de la salle de concert.

L'assemblée nationale prussienne siège à l'académie de chant en 1848

En 1865, la salle est réorganisée par l'architecte Martin Gropius afin de permettre le placement de spectateurs supplémentaires. L'académie est équipée par la suite d'un orgue.

En 1875, un escalier est construit dans le coin sud-ouest. En 1888, un autre escalier est ajouté, cette fois dans coin nord-ouest, la petite salle est ouverte, la scène est agrandie[9].

Utilisations de la salle de concert[modifier | modifier le code]

La salle est rapidement vantée pour son acoustique. Aussi bien Niccolò Paganini, Franz Liszt, Clara et Robert Schumann, Anton Rubinstein, Johannes Brahms que Richard Strauss y donnent des concerts.

de 1926 à 1943, la salle sert à réaliser l'enregistrement de vinyles notamment pour le label Electrola (de). La Staatskapelle de Berlin dirigé par Leo Blech (de), Erich Kleiber et Otto Klemperer y enregistre ainsi la musique du film Ich bin von Kopf bis Fuß auf Liebe eingestellt de Marlene Dietrich et produit par Universum Film AG. La Telefunken signe un contrat d'exclusivité avec l'académie de chant en 1932 pour l'enregistrement de disques. Le matériel est placé dans le sous-sol du bâtiment. Des centaines de prises ont ainsi lieu. L'orchestre philharmonique de Berlin y joue sous la direction de Wilhelm Furtwängler ou Willem Mengelberg, avec des artistes comme Peter Igelhoff ou Peter Kreuder[10].

La grande salle est également louée en particulier pour des rencontres scientifiques. Alexander von Humboldt y tient ainsi un cours magistral sur le cosmos, Rudolf Virchow sur Goethe scientifique, Ferdinand von Zeppelin sur la conquête des airs, Ernst Haeckel sur le combat pour le développement de la pensée et sur l'état des connaissances actuelles de l'origine de l'homme, Berthold Auerbach sur Goethe et l'art de raconter, Friedrich Adler sur les villes mondiales dans l'architecture, Heinrich Adolf von Bardeleben (de) sur la théorie des blessures et les nouvelles méthodes de guérison, Alexander Braun sur l'ère glaciaire enfin Ernst Curtius sur l'Acropole d'Athènes.

Vue du bâtiment en 1941. Photographie de Martin Gropius

Du à , l'assemblée nationale prussienne siège dans le bâtiment de l'académie de chant.

Le , une attaque aérienne endommage fortement l'édifice. La prévoyance du directeur Georg Schumann, qui a fait placer les archives en sécurité, a permis d'éviter leur destruction. Les membres de l'académie déménagent leur répétitions alors à Steglitz dans le Titania-Palast (de).

Théâtre Maxime-Gorki

Expropriation[modifier | modifier le code]

Le bâtiment de l'académie est réquisitionné après la guerre par les Soviétiques. En 1947, il devient le lieu de représentation théâtrale du palais am Festungsgraben qui est directement adjacent. En 1952, le théâtre Maxime-Gorki y prend ses quartiers.

Au milieu des années 1960, l'administration de la RDA décide de considérer l'association de l'académie de chant comme illégale et l'exproprie. À partir de 1991, l'académie tente de remettre en question cette décision et demande la récupération de son bien. Le tribunal administratif de Berlin donne son verdict le et tranche en faveur de l'académie de chant[11]. Toutefois, il faut attendre le pour que la cour fédérale déclare que le terrain et le bâtiment de l'académie de chant sont inséparables et appartiennent sans réserve à l'association de l'académie de chant[12].

Autour du bâtiment[modifier | modifier le code]

En 1891, un buste de Carl Friedrich Christian Fasch sculpté par Fritz Schaper est placé dans le jardin devant la salle de concert pour fêter les cent ans de l'institution. Il est retiré dans les années 1930 puis est donné en 1947 au Märkisches Museum par le directeur de l'académie. En , le monument en l'honneur de Fasch est reconstitué et retrouve sa place. Le buste de bronze de Fritz Schaper est placé sur un socle de granit, reconstitué d'après photo[13].

Archives[modifier | modifier le code]

Carl Friedrich Zelter, directeur de 1800 à 1832 et créateur des archives

Carl Friedrich Zelter crée les archives de l'académie de chant. Sous sa direction, celles-ci recueille d'innombrables partitions auprès des chorales de Berlin, des passionnés de musique, dont font aussi partie ses propres membres. Le collectionneur Georg Poelchau notamment en gère l'organisation. En 2004, les archives comptaient 5 170 compositions[14].

Environ quatre-vingts pour cent d'entre elles sont manuscrites. La collection comprend en particulier des sources essentielles sur le processus de composition des deux fils aînés de Jean-Sébastien Bach : Carl Philipp Emanuel Bach et Wilhelm Friedemann Bach. Ainsi l'oratorio de Carl Philipp Emanuel y est conservé, tout comme l'Altbachisches Archiv (de), un recueil de compositions appartenant aux ancêtres de Jean-Sébastien Bach. Par ailleurs, les archives regroupent de nombreuses partitions de la chapelle royale de la cour et de la chapelle d'opéra de la cour du temps de Frédéric II de compositeur comme Carl Heinrich Graun, Johann Joachim Quantz, Christoph Schaffrath, Johann Friedrich Agricola ou Georg Philipp Telemann.

En 1943, les partitions sont transportées au château d'Ullersdorf sur initiative du directeur de l'époque, Georg Schumann, afin de les mettre en sécurité. Cette action a permis de les sauver de la destruction lors de l'incendie de l'académie de chant provoqué par un bombardement qui a lieu peu de temps après. Cependant en 1945, les archives ont disparu sans laisser de traces. Le seul indice trouvé par les directeurs de l'académie quelques décennies plus tard, est que les derniers combats dans la région avant la disparition des archives ont été menés par un régiment ukrainien de l'armée rouge.

En 1999, après de longues recherches, Christoph Wolff retrouve la collection à Kiew. Elle se trouvait au musée des archives pour la littérature et l'art d'Ukraine depuis plus de 50 ans et était répertorié comme étant le fonds 441. Elle est alors dans un excellent état de conservation. En guise de remerciement, l'académie de chant de Berlin lègue à l'Ukraine trente-trois compositions, qui sont écrites en langues slaves. Ce retour en Allemagne de la collection constitue un important succès pour la restitution des œuvres d'art spoliées sous le Troisième Reich. De manière symbolique, le président ukrainien Leonid Koutchma remet en 2001 au chancelier fédéral Gerhard Schröder une partition de Bach provenant des archives. Les archives de l'académie de chant sont depuis lors stockées à la Bibliothèque d'État de Berlin.

La restitution des archives est entérinée le dans l'orchestre philharmonique de Berlin par un contrat entre le ministre des Affaires étrangères allemand Joschka Fischer et l'ambassadeur d'Ukraine Anatolij Ponomarenko (de)[15].

Directeurs[modifier | modifier le code]

Personnalités[modifier | modifier le code]

Membres du chœur[modifier | modifier le code]

Mécènes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (de) Wolfram Enßlin, Die Bach-Quellen der Sing-Akademie zu Berlin, Hildesheim, Zurich, New York, Olms,
  • (de) Axel Fischer et Matthias Kornemann, Sing-Akademie zu Berlin: Die Sammlung der Sing-Akademie zu Berlin. Teil I: Oratorien, Messen, Kantaten und andere geistliche Werke., Munich, Saur, (ISBN 3-598-34446-5) * (de) Axel Fischer et Matthias Kornemann, Sing-Akademie zu Berlin: Die Georg Philipp Telemann-Sammlung, Supplement II: Die Georg Philipp Telemann-Sammlung aus dem Archiv der Sing-Akademie zu Berlin., Munich, Saur, (ISBN 978-3-598-34441-1)
  • (de) Axel Fischer et Matthias Kornemann, Sing-Akademie zu Berlin: Supplement II: Die Bach-Sammlung aus dem Archiv der Sing-Akademie zu Berlin., Munich, Saur, (ISBN 3598344384)
  • (de) Ulrich Leisinger, Hans-Joachim Schulze, Christoph Wolff et Peter Wollny, Bach in Leipzig – Bach und Leipzig, Konferenzbericht Leipzig 2000, Hildesheim, Zurich, New York, Olms, , « Die Handschriftensammlung der Sing-Akademie zu Berlin im „Archiv-Museum für Literatur und Kunst der Ukraine“ in Kiew und ihre Bedeutung für künftige Forschungsvorhaben (Round Table). »
  • (de) Gottfried Eberle et Michael Rautenberg, Die Sing-Akademie zu Berlin und ihre Direktoren, Berlin, Staatliches Institut für Musikforschung, (ISBN 3922378161)
  • (de) Horst Redlich et Chr. Redlich, Das Haus der Chormusik. Die Sing-Akademie zu Berlin. Baubezogenes, geschichtliches und aktuelles anläßlich der Ausstellung „Die Singakademie zu Berlin und ihre Direktoren“ 1998 im Musikinstrumenten-Museum Berlin., Berlin, Eigenverlag,
  • (de) Gottfried Eberle, 200 Jahre Sing-Akademie zu Berlin. Ein Kunstverein für die heilige Musik, Berlin, Nicolai, (ISBN 3-87584-380-0)
  • (de) Werner Bollert, Sing-Akademie zu Berlin. Festschrift zum 175jährigen Bestehen., Berlin, Rembrandt,
  • (de) Georg Schünemann, Die Singakademie zu Berlin. 1791–1941, Ratisbonne, Bosse,
  • (de) Joh. Seb. Bachs Matthäus-Passion in der Singakademie zu Berlin 1829–1929, Leipzig, Breitkopf & Härtel,
  • (de) Fest-Aufführungen zur Feier des 125jähr. Bestehens der Sing-Akademie zu Berlin am 27. und 28. Mai 1916., Berlin, Reinhold Raasch,
  • (de) Hinrich Lichtenstein, Zur Geschichte der Sing-Akademie in Berlin. Nebst einer Nachricht über das Fest am funfzigsten Jahrestage ihrer Stiftung und einem alphabetischen Verzeichniss aller Personen, die ihr als Mitglieder angehört haben, Berlin, Trautwein,
  • (de) Martin Blumner (de), Geschichte der Sing-Akademie zu Berlin. Eine Festgabe zur Säcularfeier am 24. Mai 1891., Berlin, Horn & Raasch,
  • (de) Hermann Kawerau (de), Die Säcularfeier der Sing-Akademie zu Berlin. Als Nachtrag zu Martin Blumners Geschichte der Sing-Akademie, Berlin, Horn & Raasch,
  • (de) Knut Brehm, Bernd Ernsting, Wolfgang Gottschalk et Jörg Kuhn, Katalog der Bildwerke 1780-1920 der Stiftung Stadtmuseum Berlin, Cologne,

Références[modifier | modifier le code]

  1. Schünemann 1941, p. 14
  2. Lichtenstein 1843, p. VI
  3. Lichtenstein 1843, p. VIII
  4. « Singe-Accademie »
  5. Lichtenstein 1843, p. XIV
  6. Schünemann 1941, p. 178
  7. Eberle 1991, p. 196
  8. Redlich et Redlich 1998, p. 6
  9. Redlich Redlich1998, p. 8
  10. (de) Hansfried Sieben, Herbert Grenzebach: ein Leben für die Telefunken-Schallplatte, Dusseldorf, , p. 37-39
  11. (de) « Sing-Akademie ist Eigentümerin ihres Grundstücks geblieben », sur berlin.de, (consulté le )
  12. (de) « Pressemitteilung des BGH Nr. 201/2012 », (consulté le )
  13. (de) « Haushaltsplan von Berlin für die Haushaltsjahre 2006/2007 », 8, sur berlin.de (consulté le ), p. 130
  14. (de) « Deutscher Bundestag, Drucksache 15/3183 vom 25. Mai 2004 », sur dip.bundestag.de (consulté le ), p. 10
  15. (de) « Rückkehr des Archivs der Berliner Sing-Akademie », sur auswaertiges-amt.de, (consulté le )
  16. (de) Hinrich Lichtenstein, Zur Geschichte der Sing-Akademie in Berlin, Berlin,

Liens externes[modifier | modifier le code]