Noiron
Noiron | |||||
Le château de Noiron. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Haute-Saône | ||||
Arrondissement | Vesoul | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Val de Gray | ||||
Maire Mandat |
Olivier Vuillier 2020-2026 |
||||
Code postal | 70100 | ||||
Code commune | 70389 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Noironais | ||||
Population municipale |
58 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 10 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 23′ 05″ nord, 5° 37′ 47″ est | ||||
Altitude | Min. 199 m Max. 244 m |
||||
Superficie | 5,58 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Gray (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Gray | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
| |||||
modifier |
Noiron est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie
La commune est traversée par la Tenise, un affluent de rive gauche de la Saône.
Communes limitrophes
Gray | ||||
Champvans Le Tremblois |
N | Cresancey | ||
O Noiron E | ||||
S | ||||
Lieucourt | Arsans | Champtonnay |
Urbanisme
Typologie
Noiron est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gray, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 63 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (71,1 %), terres arables (13 %), zones agricoles hétérogènes (10,5 %), prairies (5,4 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Les premières traces écrites du nom du village apparaissent au XIIe siècle sous les intitulés « Neront – Nocront – Noyront » mais le nom est orthographié pour la première fois comme nous le connaissons aujourd’hui en 1329.
Dans la Chronique de Bèze, il est fait mention d’un meix « in villa quae dicitur Neronis juxta Gradiacum castris » d’où l’on a conclu que Noiron aurait existé dès la période romaine.
Noiron est cité dans une charte de 1150 par laquelle Narduin de Noiron et sa sœur Ermengarde, donnent à l’abbaye de Corneux des droits de justice sur le village. En 1188, Pierre de Noiron donna à la même abbaye le moulin de Noiron « molendinum Noeront ». Cette famille apparaît encore en 1320 avec Renaud de Noiron, damoiseau. En 1329, Henri de Vergy confessait tenir de la reine Jeanne, la terre de Noiron, à cause de son comté de Bourgogne. La seigneurie appartint ensuite à la famille de la Baume-Saint-Amour. De 1620 à 1637, Bénigne Balahu acquit quelques fiefs, ce qui lui permit de s’intituler seigneur de Noiron. En 1709, Claude François de la Baume, comte de Saint-Amour, vendit une portion de la seigneurie dite de Saint-Amour ou de Saint-Loup à Jean Baptiste Balahu, lieutenant particulier au présidial de Gray, à Claude François Balahu, ci-devant capitaine d’infanterie et à Ferdinand Balahu, capitaine au régiment de Poitiers. Le second acquit en 1743 une nouvelle portion de la seigneurie et celle-ci appartenait en entier en 1789 à Baptiste Joseph Balahu de Noiron. En 1780, le village dépend du bailliage de Gray et en 1790, du district de Gray et canton de Champvans[8].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription de la Haute-Saône.
Elle fait partie depuis 1801 du canton de Gray[9] (dont la composition a été modifiée dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, passant de 21 à 24 communes).
Intercommunalité
La commune a adhéré le à l'ancienne communauté de communes Val de Gray.
L'article 35 de la loi n° 2010-1563 du [10] « de réforme des collectivités territoriales » prévoyait d'achever et de rationaliser le dispositif intercommunal en France, et notamment d'intégrer la quasi-totalité des communes françaises dans des EPCI à fiscalité propre, dont la population soit normalement supérieure à 5 000 habitants.
Dans ce cadre, le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) approuvé par le préfet de Haute-Saône le [11] a prévu la fusion de cette intercommunalité avec la petite communauté de communes du Pays d'Autrey, auxquelles plusieurs communes jusqu'alors isolées devraient se joindre.
La commune est donc membre depuis le de la nouvelle communauté de communes Val de Gray[12].
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].
En 2021, la commune comptait 58 habitants[Note 3], en évolution de +3,57 % par rapport à 2015 (Haute-Saône : −1,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le village possède une église construite dans la seconde moitié du XVIIIe siècle.
- Une maladrerie, établie sur le territoire, est mentionnée dans la charte d’affranchissement de Gray en 1324.
- Le château (XVIIe siècle) a été restauré en 2010/2011.
- Jadis, une verrerie a pu exister, en tout cas, un bois appelé Tertre de la Verrerie semble l'indiquer.
- Un haut-fourneau a été établi à Noiron en 1824. Il produisait 800 tonnes de fonte en 1840. Il fut arrêté en [8].
Galerie
-
Léglise. -
Le clocher de l'église. -
Le lavoir au bord de la Tenise. -
Le monument aux morts. -
La rue principale et le pont sur la Tenise. -
Vue du château et de son parc.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Gray », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Extrait du Dictionnaire des Communes de la Haute-Saône
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales sur Légifrance.
- « Arrêté préfectoral du 23 décembre 2011 portant définition du schéma départemental de coopération intercommunale du département de la Haute-Saône » [PDF], Préfecture de la Haute-Saône (consulté le ), p. 4.
- « CC Val de Gray (N° SIREN : 200036549) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, (consulté le ).
- « Les maires de Noiron », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
- Préfecture de Haute-Saône, Liste des communes de Haute-Saône, publiée le 23 janvier 2013, consultée le 18 juillet 2013
- « Olivier Vuillier élu maire », L'Est républicain, (lire en ligne).
- « Un vrai pro pour le développement touristique : Élu à la quasi-unanimité jeudi soir, Olivier Vuillier, est le nouveau vice-président chargé de ce domaine à la communauté de commues Val de Gray. À 47 ans, celui qui est maire de Noiron et directeur du développement au Comité régional de tourisme dans le civil, connaît parfaitement son affaire. Portrait… », La Presse de Gray, (lire en ligne, consulté le ).
- « Noiron 70100 », Résultats aux municipales 2020, sur https://www.lemonde.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.