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Carlo Sommaruga

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Carlo Sommaruga
Illustration.
Portrait officiel, 2019.
Fonctions
Conseiller aux États
En fonction depuis le
(4 ans, 11 mois et 6 jours)
Élection 10 novembre 2019
Législature 51e
Groupe politique Socialiste (S)
Commission CAJ, CdG et CPE
Prédécesseur Liliane Maury-Pasquier
Conseiller national

(16 ans)
Législature 47e à 50e
Groupe politique Socialiste (S)
Commission CAJ (2003-13)
CJ (2007-15)
CPE (2007-19)
CPS (2015-19)
Député au Grand Conseil du canton de Genève

(2 ans)
Législature 55e (2001-2005)
Biographie
Date de naissance (65 ans)
Lieu de naissance Zurich
Nationalité Suisse
Parti politique Parti socialiste
Père Cornelio Sommaruga
Diplômé de Université de Genève
Profession Avocat

Carlo Sommaruga, né le à Zurich (originaire de Lugano), est un avocat et une personnalité politique suisse, membre du Parti socialiste. Il est député du canton de Genève au Conseil national de à , puis au Conseil des États.

Biographie

Carlo Sommaruga naît à Zurich le . Il est originaire de Lugano[1]. Il est le fils de l'ancien diplomate suisse Cornelio Sommaruga ; la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga est une cousine éloignée[2].

Il grandit à l'étranger, dans différentes grandes villes européennes où son père est affecté[3],[4]. Après une maturité scientifique[réf. nécessaire] au Collège Saint-Michel à Fribourg[4] et une année de voyage en Amérique du Sud, il s'installe définitivement à Genève en 1980, où il décroche une licence en droit à l'Université de Genève en 1983. Après une année à l'Institut universitaire d'études du développement[5], il obtient en 1989 son brevet d'avocat[3]. Il est inscrit au Barreau de Genève.

Membre fondateur du squat étudiant de la rue Argand à Genève de 1980 à 1982[5], il commence sa carrière professionnelle au sein du Mouvement anti-apartheid de Suisse comme responsable de la campagne de boycott des banques impliquées en Afrique du Sud de 1982 à 1984[6],[7]. En 1984, il devient secrétaire syndical du Syndicat interprofessionnel de travailleurs, poste qu'il occupe jusqu'à son stage d'avocat de 1987 à 1989. Il devient ensuite avocat en 1990 au sein de la section genevoise de l’Association suisse des locataires (ASLOCA) avant de devenir secrétaire général de l’ASLOCA romande en 2005 et président de l'ASLOCA Suisse en , où il succède à Marina Carobbio Guscetti[3],[8]. Il travaille en parallèle dans sa propre étude d'avocats depuis 2006[6],[5].

Il est père de quatre enfants[1]. Il a été en couple avec Sandrine Salerno[9],[10],[11],[12].

Parcours politique

Il adhère au Parti socialiste suisse en 1989[13].

Il siège au conseil municipal de Thônex de à et le préside en 1997-1998. Il est ensuite brillamment[3] élu au Grand Conseil du canton de Genève, où il siège de à [1].

En , il rencontre Julian Assange à Londres[14].

En février 2017, il annonce vouloir briguer l'investiture de son parti pour les élections au Conseil d'État genevois du printemps 2018[15].

Conseiller national

Il est élu au Conseil national le et réélu à trois reprises, en 2007, 2011 et 2015. Il siège au sein de la Commission des affaires juridiques (CAJ) jusqu'en , de la Commission judiciaire (CJ) de à , de la Commission de politique extérieure (CPE), qu'il préside de à , à partir de et la Commission de la politique de sécurité (CPS) à partir de [1].

Il participe à de nombreuses délégations parlementaires à l'étranger en Europe, Afrique, Amérique latine et Asie[réf. nécessaire]. Il est l'un des premiers parlementaires[réf. nécessaire] à se rendre à Gaza dans les jours qui suivent l'opération militaire israélienne Plomb durci[16]. Il se rend également à diverses reprises au Kurdistan turc et irakien[réf. nécessaire].

Conseiller aux États

Candidat au Conseil des États lors des élections fédérales suisses de 2019, il est élu au deuxième tour avec Lisa Mazzone le [17].

Il est membre de la CPE, de la CAJ, qu'il préside depuis début 2022, et de la Commission de gestion (CdG). Il est également membre de plusieurs délégations parlementaires (auprès de l'AELE/UE, de l'OCDE[18] et de l'Assemblée parlementaire de la francophonie et pour le Parlement français)[1].

Autres mandats

Il préside l’organisation non gouvernementale Genève Tiers-Monde de 2001 à 2006[19][source insuffisante].

Positionnement politique

Il est vu comme un socialiste traditionnel, clairement à la gauche du parti[3].

Il s'engage dans la lutte pour la démocratie et les droits de l'homme, notamment en Colombie[20],[21], en Palestine et en Turquie[réf. nécessaire].

Il dépose en 2013 une initiative, auquel le Conseil national refuse de donner suite, pour accorder l'asile à ceux qui dénoncent les violations de l'État de droit, tels Edward Snowden et Julian Assange[22]. La même année, il dénonce les agissements de l'agence de renseignement des États-Unis (NSA)[23].

Notes et références

  1. a b c d et e « Biographie de Carlo Sommaruga », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. « Sommaruga: portrait d’une famille engagée », L'Hebdo,‎ , p. 26 (lire en ligne).
  3. a b c d et e Servan Peca, « Carlo Sommaruga: «Chez les locataires, les inégalités se creusent» », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  4. a et b « 1. Personnel - [Carlo Sommaruga] », sur Site personnel, (consulté le )
  5. a b et c « Carlo Sommaruga | Accueil », sur Site personnel, (consulté le )
  6. a et b « Carlo Sommaruga », sur Linkedin.com (consulté le )
  7. Guillaume Arbex, « Le socialiste Carlo Sommaruga en quête du «siège des locataires» genevois à Berne », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  8. Agence télégraphique suisse, « Berne – Carlo Sommaruga nouveau président de l'Asloca », 24 heures,‎ (ISSN 1424-4039, lire en ligne, consulté le )
  9. Alexis Favre, « Sandrine Salerno, deuxième essai », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  10. Laetitia Guinand, « Sandrine Salerno, la femme qui fait peur à Genève », sur Bilan, (consulté le )
  11. Didier Tischler, « Un couple d'élus en conflit d'intérêt », sur 20 minutes, (consulté le )
  12. « Le loyer de Sandrine Salerno », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  13. « 2. Politique - [Carlo Sommaruga] », sur Site personnel, (consulté le )
  14. Sophie Roselli, « Pourquoi Carlo Sommaruga est allé voir Julian Assange », Tribune de Genève,‎ (ISSN 1010-2248, lire en ligne Accès payant, consulté le )
  15. « Carlo Sommaruga candidat à un siège au gouvernement genevois en 2018 », sur rts.ch (consulté le )
  16. « Gaza: des parlementaires suisses "choqués" », sur rts.ch, (consulté le )
  17. « Second tour de l'élection du Conseil des Etats du 10 novembre 2019 - République et canton de Genève - GE.CH », sur www.ge.ch (consulté le )
  18. « Délégation parlementaire permanente pour la participation aux activités s’inscrivant dans le cadre de l’OCDE - DP-OCDE », sur www.parlament.ch (consulté le )
  19. « 3. Associatif - [Carlo Sommaruga] », sur Site personnel, (consulté le )
  20. (es) « Carlo Sommaruga, consejero nacional suizo: «La situación en Colombia es chocante» – Rebelion » (consulté le )
  21. http://www.carlosommaruga.ch/solidarite-internationale-colombie-le-combat-des-paysans-pour-la-dignite/
  22. « Initiative parlementaire 13.465 - Pour une protection des lanceurs d'alerte en matière de violation de l'État de droit, des droits démocratiques et des droits des citoyens », sur www.parlement.ch, (consulté le )
  23. « NSA: du scandale à l'action politique », sur PS Suisse, (consulté le )

Liens externes