Montcléra

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 4 septembre 2021 à 17:52 et modifiée en dernier par Roland45-Bot (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Montcléra
Montcléra
Mairie
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Lot
Arrondissement Gourdon
Intercommunalité Communauté de communes Cazals-Salviac
Maire
Mandat
Guy Theulet
2020-2026
Code postal 46250
Code commune 46200
Démographie
Population
municipale
257 hab. (2021 en diminution de 8,54 % par rapport à 2015)
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 37′ 16″ nord, 1° 12′ 40″ est
Altitude Min. 154 m
Max. 311 m
Superficie 20,91 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Puy-l'Évêque
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Montcléra
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Montcléra
Géolocalisation sur la carte : Lot
Voir sur la carte topographique du Lot
Montcléra
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Montcléra

Montcléra est une commune française, située dans le département du Lot en région Occitanie.

Géographie

Commune située dans le Quercy en Bouriane sur la route departementale 673 entre Fumel et Gourdon.

Communes limitrophes

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

  • Moyenne annuelle de température : 12,9 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 10,7 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,3 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 904 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,6 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,5 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cazals - Dde », sur la commune de Cazals, mise en service en 1959[7]et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[8],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de précipitations de 940,7 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et à 19 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,4 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,7 °C pour 1981-2010[12], puis à 13,1 °C pour 1991-2020[13].

Milieux naturels et biodiversité

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[14] : la « vallée de la Masse entre le Périé et la Passade » (53 ha), couvrant 3 communes du département[15] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[14] : les « ruisseaux de l'Herm et de la Masse » (661 ha), couvrant 8 communes du département[16].

Urbanisme

Typologie

Montcléra est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[17],[18],[19]. La commune est en outre hors attraction des villes[20],[21].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (69,1 %), zones agricoles hétérogènes (30,9 %)[22].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie

Le toponyme Montcléra est basé sur le mot latin montem qui désigne un endroit élevé et sur clara, clarat qui peut être un adjectif occitan avec l'idée de clarté ou un nom de famille[23].

Histoire

Politique et administration

Liste des maires successifs[24]
Période Identité Étiquette Qualité
1793 1796 Hugues Vaquie    
1796 1805 Géraud Fialet    
1805 1808 Jacques Mayzen    
1808 1822 Guillaume Caustaud    
1822 1843 Géraud Vaquie    
1843 1852 François Gayral    
1852 1856 Jacques Labroue    
1856 1872 Jean Parullie    
1872 1884 Jean Louis Valette    
1884 1902 Dupuy    
1995 2001 Georges Langles    
2001 2014 Jean-claude Astorg    
2014 En cours Jacques Dupuy    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].

En 2021, la commune comptait 257 habitants[Note 6], en diminution de 8,54 % par rapport à 2015 (Lot : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6987366969019419409931 018975
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
906891918908868874852855802
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
736681654557531520451392367
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
380360335291317291279275279
2018 2021 - - - - - - -
267257-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

  • Le château de Montcléra[29] est un bel édifice du XVe siècle, remanié à la Renaissance. Il présente essentiellement un corps de logis rectangulaire flanqué de tours rondes à machicoulis, dont une reçoit l'angle d'un imposant donjon carré portant une échauguette carrée et dont le grand comble est ajouré de fenêtres de la seconde Renaissance. La façade pourvue de chaînes d'angle, est percée d'une porte cochère et d'une porte piétonne, toutes deux en plein cintre. L'ensemble est entouré d'un beau parc. Ce fut le siège d'une seigneurie créée au début du XIVe siècle d'un démembrement de la juridiction royale de Cazals en faveur d'Arnaud de Commarque. Elle passa ensuite aux De Gironde puis, au début du XIXe siècle, à la famille Dupuy. L'édifice est classé et partiellement inscrit au titre des monuments historiques en 1925 et 1929[30].
  • L'église Saint-Caprais de Montcléra, de fondation romane était, au Moyen Âge, une annexe de Cazals. Remaniée à diverses époques, elle a été flanquée de chapelles latérales à l'époque gothique et sa nef prolongée en 1870. Elle a été restaurée récemment et son intérieur comporte trois retables aux décors très riches parmi les plus beaux de la région.

Modèle:Message galerie

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Références

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
  4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
  5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
  6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
  7. « Station Météo-France Cazals - Dde - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Orthodromie entre Montcléra et Cazals », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France Cazals - Dde - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Orthodromie entre Montcléra et Gourdon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  12. « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  13. « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  14. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Montcléra », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « ZNIEFF la « vallée de la Masse entre le Périé et la Passade » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « ZNIEFF les « ruisseaux de l'Herm et de la Masse » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  23. Gaston Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy : Toponymie lotoise, Gourdon, Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 127 p. (ISBN 2-910540-16-2), p. 117.
  24. « Les maires de Montcléra », sur Site francegenweb, (consulté le ).
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  29. Thierry Crépin-Leblond - Le château de Montcléra - p. 429-435, dans Congrès archéologique de France. 147e session. Quercy. 1989 - Société Française d'Archéologie - Paris - 1993
  30. « Château de Montcléra », notice no PA00095174, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Notes et cartes

  • Notes
  1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Bibliographie

  • Colette Chantraine, Christine Ducoux, Marie-Cécile Kuylle, La Bouriane. Gourdon - Souillac, p. 61, Les éditions du Laquet (guide Tourisme & patrimoine no 5), Martel, 1996 (ISBN 2-910333-17-5)

Articles connexes

Liens externes