Marmeaux

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 18 août 2021 à 23:26 et modifiée en dernier par ProméthéeBot (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Marmeaux
Marmeaux
L'église Saint-Michel.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Yonne
Arrondissement Avallon
Intercommunalité Communauté de communes du Serein
Maire
Mandat
François Camburet
2020-2026
Code postal 89420
Code commune 89244
Démographie
Population
municipale
83 hab. (2021 en diminution de 6,74 % par rapport à 2015)
Densité 7,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 34′ 59″ nord, 4° 05′ 50″ est
Altitude Min. 230 m
Max. 339 m
Superficie 10,76 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Avallon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Chablis
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Marmeaux
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Marmeaux
Géolocalisation sur la carte : Yonne
Voir sur la carte topographique de l'Yonne
Marmeaux
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Voir sur la carte administrative de Bourgogne-Franche-Comté
Marmeaux

Marmeaux est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

Communes limitrophes

Rose des vents Châtel-Gérard Rose des vents
N
O    Marmeaux    E
S
Talcy Santigny

Urbanisme

Typologie

Marmeaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avallon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 74 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (63,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,3 %), forêts (36,3 %), prairies (10,5 %), zones agricoles hétérogènes (2,9 %)[6].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

Histoire

On a retrouvé des vestiges remontant à l'époque gallo-romaine : tuiles à rebords (vers la fontaine Saint-Martin et près d'une ferme, au bas du village).

On trouve la trace de Marmeaux sous les noms de Marmellae ou Marmaicus.

Au Moyen Âge, la paroisse de Marmeaux dépendait du diocèse de Langres, puis le patronage fut donné au XIIe siècle à l'Abbé de Moutiers-Saint-Jean.

Le chevalier Jean de Marmeaux vendit en 1270 ce qu'il possédait dans le village au duc de Bourgogne. Plus tard, les terres furent en possession des seigneurs de Montréal puis de Chastellux. Elles dépendirent également du marquisat de Ragny.

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1989 mars 2020 Rémy Guichard[8] PCF [9]  
mars 2020 en cours François CAMBURET[10]    

Économie

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[12].

En 2021, la commune comptait 83 habitants[Note 3], en diminution de 6,74 % par rapport à 2015 (Yonne : −2,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
330275274254261245287249257
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
266271299242213223229213200
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
188184152133143132117119112
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1189184676783787881
2015 2020 2021 - - - - - -
898383------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

L’église actuelle, plus récente, n’a conservé de ces périodes anciennes que les quatre piliers et les arcades en plein cintre qui soutiennent le clocher.
Une petite chapelle porte une pierre tombale datée de 1652.
La nef fut reconstruite en 1806 et restaurée en 1856.

Personnalités liées à la commune

  • François Garnier, né en 1798, a fondé en 1835 à Paris avec les frères Gariel une maison de travaux publics. Cette entreprise, connue pour exploiter le ciment romain (ou ciment prompt), sous l'appellation de "ciment de Vassy", a participé aux Transformations de Paris sous le Second Empire, les ingénieurs des Ponts et Chaussées lui confiant la construction ainsi que la rénovation des ponts et des égouts de la capitale. La maison Gariel eut jusqu'à mille ouvriers à Paris et autant en province.

Député d'Avallon de 1846 à 1848, François Garnier a soutenu la politique de Guizot jusqu'à la Révolution française de 1848. Il a construit à Marmeaux, où il avait été berger durant son enfance, une ferme modèle.

  • Son fils Etienne-Henri Garnier a été élu député d'Avallon de 1876 à 1877 et de 1884 à 1885. Élève de l'École polytechnique, il fit carrière dans l'administration préfectorale.

Pour approfondir

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

  1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Avallon », sur insee.fr (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  8. Conseil général de l’Yonne, Ma Commune, consulté le 27 décembre 2013.
  9. http://www.lesbiographies.com/Biographie/GUICHARD-Remy,96402
  10. Le Monde, « Résultats municipales 2020 à Marmeaux », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.