Ban Xing

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 7 avril 2021 à 14:07 et modifiée en dernier par Artvill (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Ban Xing
Description de cette image, également commentée ci-après
Maquette de Ban Xing en exposition.
Données générales
Organisation CNSA
Domaine Développement de la technologie des mini-satellites.
Statut Mission achevée
Lancement Le 25 septembre 2008 (11h27 UTC)
Lanceur Longue Marche 2F
Identifiant COSPAR 2008-047G
Caractéristiques techniques
Masse au lancement 40 kg

Ban Xing ou BX-1 (Chinois: 伴星 littéralement « satellite compagnon »)[1], est un petit satellite de développement de technologies ayant la forme d'un carré de 40 cm de côté qui a été déployé depuis le vaisseau spatial Shenzhou 7 le à 11h27 UTC[1]. Avant le déploiement, le satellite était monté sur le dessus du module orbital Shenzhou 7.

But du satellite

Ce mini-satellite était équipé d'un petit dispositif de propulsion et de 2 caméras stéréo de 150 mégapixels chacune[2]. Les tâches de ce satellite inclurent le test de la technologie des mini-satellites, l'observation et la surveillance du vaisseau spatial, et le test de la technologie de suivi et de l'approche utilisée pour les rendez-vous spatiaux et les amarrages[3]. Cette dernière technologie sera utilisée lors du programme Shenzhou 8 et de son amarrage à la station orbitale Tiangong 1, le .

Ban Xing prit des photos et des vidéos près du module orbital manœuvrant à environ 100 à 200 km de distance du vaisseau spatial. Après que le module de rentrée se soit séparé du module orbital et soit rentré dans l'atmosphère, le satellite a rattrapé le module spatial en orbite à l'aide d'un moteur fonctionnant à l'ammoniac liquide puis continua à orbiter autour du module spatial. Le mini-satellite fonctionnera pendant environ trois mois[4].

Quelques minutes après le lancement du BX-1, Shenzhou 7 passa à proximité de la Station spatiale internationale. Cela a provoqué quelques spéculations comme l'hypothèse que la Chine pourrait avoir profité de l'occasion de passer près de la station spatiale pour tester une technologie d'interception antisatellite « co-orbitale »[5].

Notes et références

Articles connexes