Marie-Eugénie du Tillet
Marie-Eugénie du Tillet | |
Personnage de fiction apparaissant dans La Comédie humaine. |
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Alias | Marie-Eugénie de Granville |
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Sexe | Féminin |
Famille | Le comte de Granville, son père ; Ferdinand du Tillet, son mari ; Marie-Angélique de Vandenesse, sa sœur ; Félix de Vandenesse, son beau-frère |
Entourage | Delphine de Nucingen, Natalie de Manerville, Raoul Nathan, maître Roguin, madame Roguin |
Ennemie de | Lady Dudley, Natalie de Manerville, |
Créée par | Honoré de Balzac |
Romans | Une fille d'Ève, Splendeurs et misères des courtisanes |
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Marie-Eugénie du Tillet est un personnage de La Comédie humaine d’Honoré de Balzac qui apparaît essentiellement dans Une fille d'Ève. Née en 1814, elle a à peine dix-sept ans lorsqu'elle épouse Ferdinand du Tillet, qui la trompe cinq ans plus tard avec une femme de cinquante ans, madame Roguin.
Elle a eu une enfance malheureuse avec sa sœur aînée Marie-Angélique, à cause de leur mère, bigote hystérique dont leur père, monsieur de Granville, n'a pu compenser les méfaits qu'en éloignant ses filles en pension.
Marie-Eugénie a trouvé quelques consolations dans les leçons de piano que lui donne Wilhelm Schmucke, l'ami de Sylvain Pons dans Le Cousin Pons. C'est d'ailleurs à lui qu'elle va faire appel lorsque sa sœur aînée se trouve en difficulté financière à cause de Raoul Nathan. Elle lui fait signer des lettres de change. Et pour la première fois de sa vie, elle tient tête à son mari qui lui demande des comptes qu'elle refuse de lui donner. Elle réussit de justesse à sauver sa sœur grâce à l'aide de Delphine de Nucingen et à la bienveillance de son beau-frère Félix de Vandenesse.
Marie-Eugénie du Tillet est également citée dans :
Pour les références voir :