Élections cantonales de 2011 dans les Hautes-Alpes

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Élections cantonales de 2011 dans les Hautes-Alpes
15 sièges des 30 du conseil génèral
et
Type d’élection Élections cantonales
Corps électoral et résultats
Population 138 605
Inscrits 53 862
Votants au 1er tour 30 949
57,46 %
Votes exprimés au 1er tour 29 992
Votants au 2d tour 20 132
55,65 %
Votes exprimés au 2d tour 19 024
Majorité départementale – Jean-Yves Dusserre
Voix au 1er tour 12 627
42,20 %
Voix au 2e tour 9 955
52,32 %
Sièges obtenus 16 en augmentation 1
Parti socialiste – Gérard Fromm
Voix au 1er tour 14 815
49,40 %
Voix au 2e tour 9 069
47,67 %
Sièges obtenus 14 en diminution 1
Front national – Joël Reis
Voix au 1er tour 2 404
8,02 %
Sièges obtenus 0 en stagnation
Président du Conseil général
Sortant Élu
Jean-Yves Dusserre
UMP
Jean-Yves Dusserre
UMP

Les élections cantonales ont eu lieu les 20 et [1].

Contexte départemental[modifier | modifier le code]

Assemblée départementale sortante[modifier | modifier le code]

Parti Sigle Élus
Majorité (15 sièges)
Union pour un mouvement populaire UMP 9
Divers droite DVD 6
Opposition (15 sièges)
Parti socialiste PS 7
Divers gauche DVG 4
Parti radical de gauche PRG 3
Divers droite DVD 1
Président du Conseil général
Jean-Yves Dusserre (UMP)

Assemblée départementale élue[modifier | modifier le code]

Parti Sigle Élus
Majorité (16 sièges)
Union pour un mouvement populaire UMP 8
Divers droite DVD 8
Opposition (14 sièges)
Parti socialiste PS 6
Divers gauche DVG 4
Parti radical de gauche PRG 3
Divers droite DVD 1
Président du Conseil général
Jean-Yves Dusserre (UMP)

Résultats à l'échelle du département[modifier | modifier le code]

Résultats départementaux[modifier | modifier le code]

Résultats départementaux des élections cantonales de 2011 dans les Hautes-Alpes.
Étiquette Premier tour Second tour Sièges
Voix % Voix %
Parti socialiste 4 272 14,24 2 253 11,84 4
Parti radical de gauche 3 380 11,27 3 658 19,23 3
Europe Écologie Les Verts 2 690 8,97
Parti communiste français 2 209 7,37 670 3,52 0
Divers gauche 1 820 6,07 1 423 7,48 1
La Gauche moderne 763 2,54 1 110 5,83 0
Fédération pour une alternative sociale et écologique 444 1,48 1 065 5,60 0
Nouveau Parti anticapitaliste 116 0,39
Gauche 15 694 52,33 10 179 53,50 8
Union pour un mouvement populaire 6 182 20,71 3 641 19,14 4
Divers droite 5 682 18,95 5 204 27,35 3
Front national 2 404 8,02
Droite 14 268 47,67 8 845 46,50 7
Inscrits 53 862 100,00 36 175 100,00
Abstention 22 913 42,54 16 043 44,35
Votants 30 949 57,46 20 132 55,65
Blancs et nuls 957 3,09 1 108 5,50
Exprimés 29 992 96,91 19 024 94,50

Élus par canton[modifier | modifier le code]

Conseillers sortants et conseillers élus
Canton Conseiller sortant Parti Conseiller élu Parti
Aiguilles Jean-Claude Catala PRG Jean-Louis Poncet DVD
Briançon-Nord Gérard Fromm PS Gérard Fromm PS
Chorges Bernard Allard-Latour PRG Bernard Allard-Latour PRG
Gap-Centre Roger Didier DVD Roger Didier DVD
Gap-Sud-Est Bernard Jaussaud PS Bernard Jaussaud PS
L'Argentière-la-Bessée Raymond Marigne UMP Pierre Denis PRG
La Bâtie-Neuve Joël Bonnaffoux PS Joël Bonnaffoux PS
Le Monêtier-les-Bains Alain Fardella PRG Alain Fardella PRG
Rosans Nicolas Rosin PS Gérard Tenoux DVD
Saint-Bonnet-en-Champsaur Jean-Yves Dusserre UMP Jean-Yves Dusserre UMP
Saint-Firmin Marc Zecconi DVG Marc Zecconi DVG
Savines-le-Lac Victor Bérenguel UMP Victor Bérenguel UMP
Serres Michel Roy UMP Michel Roy UMP
Tallard Jean-Michel Arnaud UMP Jean-Michel Arnaud UMP
Veynes Louis Massot PS Louis Massot PS

Résultats par canton[modifier | modifier le code]

Canton d'Aiguilles[modifier | modifier le code]

Après avoir arraché le canton d'Aiguilles à la droite qui le détenait depuis 55 ans en 2004, le radical de gauche Jean-Claude Catala est cette fois sévèrement sanctionné. Le conseiller municipal de Molines-en-Queyras est en effet battu dès le premier tour emporté en majorité absolue par le seul candidat de droite, Jean-Louis Poncet, maire de Château-Ville-Vieille. Cette unité de la droite a dû certainement mieux réunir les électeurs qu'en 2004 où se présentaient alors un divers droite, deux candidats déclarés UMP (dont le sortant de l'époque) et un du FN. Cette désunion est observée cette fois-ci surtout à gauche avec trois candidats, le sortant radical donc, un écologiste, l'activiste Hervé Gasdon (président de la SAPN) et un communiste, l'ancien maire d'Abriès, Claude Wursteisen, candidat pour la cinquième fois, qui perd une centaine de voix par rapport à 2004. L'abstention est en légère augmentation : + 6 % par rapport à 2004.

Résultats[2]
Candidat Parti Premier tour
Voix %
Jean-Louis Poncet DVD 635 51,58
Jean-Claude Catala * PRG 259 23,48
Hervé Gasdon EELV 157 12,75
Claude Wursteisen PCF 150 12,19
Inscrits 1 849 100,00
Abstention 572 30,94
Votants 1 277 69,06
Blancs et nuls 46 3,60
Exprimés 1 231 96,40

Canton de Briançon-Nord[modifier | modifier le code]

Deux ans après avoir conquis la mairie de Briançon et mis un terme à 18 ans de direction de la droite, Gérard Fromm n'avait pas grand souci à se faire quant à sa réélection au conseil général. Effectivement, le nouveau maire socialiste de la sous-préfecture est assez largement réélu pour un troisième mandat face à un de ses opposants municipaux, le jeune candidat UMP Romain Gryzka. Ce dernier souffrait déjà de la présence d'un autre candidat de droite qu'il n'a devancé que de 17 voix au premier tour, l'indépendant Jean-Louis Chevalier, ancien maire du village de Névache, soutenu par la majorité départementale. La performance de l'écologiste Joël Pruvot est honorable puisqu'il enregistre une progression de 60 voix environ par rapport à 1998 et le FN est assez stable par rapport à 2004 cette fois en gagnant timidement une trentaine de voix. On remarquera une hausse significative de l'abstention qui gagne 21 % au premier tour et 23 au second par rapport à 2004. (ce qui cause un paradoxe de score pour Gérard Fromm : il gagne près de 10 % mais perd presque 250 voix)

Résultats[3]
Candidats Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Gérard Fromm * PS 643 38,83 992 63,71
Romain Gryzka UMP 272 16,43 565 36,29
Jean-Louis Chevalier DVD 255 15,40
Joël Pruvot EÉLV 251 15,16
Michelle Thivolle FN 189 11,41
Sabin Roubaud DVD 46 2,78
Inscrits 3 675 100,00 3 675 100,00
Abstentions 1 974 53,71 1 943 52,87
Votants 1 701 46,29 1 732 47,13
Blancs et nuls 45 2,65 175 10,10
Exprimés 1 656 97,35 1 557 89,90

*sortant

Canton de Chorges[modifier | modifier le code]

Bernard Allard-Latour, conseiller depuis 1998, obtient pour la troisième fois la confiance des électeurs en l'emportant largement une nouvelle fois face au même candidat de la droite, Alain Durand. Malgré son départ du PS pour les radicaux de gauche, le maire du village de Remollon depuis 1983 obtient une centaine de voix de plus qu'au premier tour des élections cantonales de 2004. Son élection avait alors été facilitée par l'union de la gauche derrière sa candidature, cette fois concurrencée par celle de Francine Michel, la maire écologiste de la commune voisine, Espinasses, qui réussit à mobiliser plus de 300 électeurs, soit 130 voix environ de plus que la dernière fois où les Verts s'étaient présentés, en 1992. On note sinon à droite, un nombre de voix stable entre 2004 et ce second tour mais du même coup, 300 voix de moins si on se réfère au premier tour uniquement et ce, alors que l'extrême droite progresse d'une centaine de voix.

Résultats[4]
Candidats Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Bernard Allard-Latour * PRG 955 41,11 1 351 58,54
Alain Durand UMP 657 28,28 957 41,46
Francine Michel EÉLV 315 13,56
Joël Reis FN 280 12,05
Sébastien Ibanez NPA 116 4,99
Inscrits 3 675 100,00 3 675 100,00
Abstentions 1 277 34,75 1 244 33,85
Votants 2 398 65,25 2 431 66,15
Blancs et nuls 75 3,13 123 5,06
Exprimés 2 323 96,87 2 308 94,94

*sortant

Canton de Gap-Centre[modifier | modifier le code]

Le centre de la préfecture des Hautes-Alpes fait à nouveau confiance à Roger Didier qui obtient ainsi un troisième mandat. Mais le contexte a beaucoup changé depuis 2004 : alors radical de gauche et simple conseiller municipal, Roger Didier revient cette fois en tant que maire de Gap et candidat de la majorité présidentielle. Malgré ce changement de bord, les électeurs lui font donc à nouveau confiance face au candidat communiste, Jean-Claude Eyraud, un de ses opposants au conseil municipal. Ce dernier aura au moins réussi à dépasser au premier tour la militante socialiste, Marie-José Allemand, qui voit le nombre des électeurs de son parti se réduire de moitié par rapport au premier tour des élections de 2004, perte toujours moins forte que celle du PRG trahi par Roger Didier, dont le candidat perd 800 voix par rapport à 2004, bon dernier de ce scrutin derrière un FN stable en voix par rapport à 2004.

Résultats[5]
Candidats Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Roger Didier * DVD 965 43,04 1 281 54,60
Jean-Claude Eyraud FASE 444 19,80 1 065 45,40
Marie-José Allemand PS 383 17,08
Denis Fabre FN 299 13,34
Christophe Peyre PRG 151 6,74
Inscrits 5 658 100,00 5 658 100,00
Abstentions 3 333 58,91 3 179 56,19
Votants 2 325 41,09 2 479 43,81
Blancs et nuls 83 3,57 133 5,37
Exprimés 2 242 96,43 2 346 94,63

*sortant

Canton de Gap-Sud-Est[modifier | modifier le code]

Le socialiste Bernard Jaussaud parvient à obtenir un troisième mandat de conseiller général de Gap face à l'adjoint au maire (La Gauche moderne) de la ville, Pascal Lissy. Toutefois, le conseiller municipal socialiste doit céder du terrain face à la droite alors que l'abstention bondit de 23 points au second tour. À tel point que le candidat de centre droit a bien failli ravir la première place au conseiller sortant au premier tour. Cela peut s'expliquer, en plus de l'abstention montante, par l'union de la droite derrière Pascal Lissy, le renforcement des écologistes qui gagnent près de 150 voix par rapport à 2004 et la stabilisation de l'électorat communiste. Malgré cette fédération à droite, on observe une chute de 600 voix au premier tour (400 au second) environ pour cet électorat, similaire à celle des voix de Bernard Jaussaud au premier comme au second tour.

Résultats[6]
Candidats Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Bernard Jaussaud * PS 772 32,27 1 261 53,18
Pascal Lissy LGM 763 31,90 1 110 46,82
Martine Lelievre-Maaziz FN 408 17,06
Michel Olivier EÉLV 240 10,03
Gilbert Piussi PCF 209 8,74
Inscrits 6 282 100,00 6 282 100,00
Abstentions 3 791 60,35 3 693 58,79
Votants 2 491 39,65 2 589 41,21
Blancs et nuls 99 3,97 218 8,42
Exprimés 2 392 96,03 2 371 91,58

*sortant

Canton de L'Argentière-la-Bessée[modifier | modifier le code]

Après une trentaine d'années de domination de la droite, L'Argentière-la-Bessée se choisit un nouveau camp. Le canton le plus disputé du département, 7 candidats, choisit finalement le radical de gauche Pierre Denis pour succéder à Raymond Marigne, vice président divers droite du conseil général, réélu dès le premier tour en 2004, qui ne se représentait pas. Le maire de Saint-Martin-de-Queyrières l'emporte face à la candidate divers droite qui l'avait devancé de peu au premier tour, Marie-Noëlle Disdier, conseillère municipale de L'Argentière-la-Bessée. Mais avant d'en arriver à ce second tour, la compétition ne fut pas aisée au premier tour pour les deux candidats : à gauche, Pierre Denis doit faire face au candidat communiste mais surtout à son propre premier adjoint au maire, Vincent Leleu, candidat des Verts, qui obtient tout de même la troisième place et près de 500 voix. À sa droite, Mme Disdier voit s'opposer à elle le candidat FN qui maintient un socle d'environ 200 électeurs pour son camp et le maire UMP du village de Freissinières, Cyrille Drujon d'Astros, qui obtient finalement un score assez médiocre en comparaison du candidat officiel UMP de l'époque, Raymond Marigne, puisqu'il perd près de 1600 voix par rapport au conseiller sortant à l'époque. À tous ces candidats, s'est également ajouté Patrick Vigne, adjoint au maire de L'Argentière-la-Bessée, se présentant en tant qu'indépendant et il obtient un score honorable mais insuffisant pour l'emporter.

Résultats[7]
Candidats Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Marie-Noëlle Disdier DVD 724 24,83 1 360 48,04
Pierre Denis PRG 711 24,38 1 471 51,96
Vincent Leleu EÉLV 485 16,63
Patrick Vigne DVG 364 12,48
Cyrille Drujon D'Astros UMP 235 8,06
Luc Chardronnet PCF 208 7,13
Yves Pruvoost FN 189 6,48
Inscrits 5 222 100,00 5 222 100,00
Abstentions 2 208 42,28 2 198 42,09
Votants 3 014 57,72 3 024 57,91
Blancs et nuls 98 3,25 193 6,38
Exprimés 2 916 96,75 2 831 93,62

*sortant

Canton de La Bâtie-Neuve[modifier | modifier le code]

On retrouve un schéma équivalent à 2004 dans ce canton du sud du département. En effet, Joël Bonnaffoux, élu en 2008 maire du chef-lieu du canton, La Bâtie-Neuve, obtient aisément un troisième mandat en progressant d'une soixantaine de voix face à la même candidate FN, Monique Le Gourrierec qui obtient une centaine de voix de plus qu'en 2004. L'abstention bondissante de 18 points affecte surtout finalement le nouveau candidat de la droite qui se trouve cette fois être un opposant du conseil municipal de M. Bonnaffoux, Paul Colette, qui fait perdre 300 voix à la droite.

Résultats[8]
Candidats Parti Premier tour
Voix %
Joël Bonnaffoux * PS 1 376 62,80
Paul Colette DVD 463 21,13
Monique Le Gourrierec FN 352 16,07
Inscrits 3 654 100,00
Abstentions 1 394 38,15
Votants 2 260 61,85
Blancs et nuls 69 3,05
Exprimés 2 191 96,95

*sortant

Canton du Monêtier-les-Bains[modifier | modifier le code]

Après avoir défait de justesse le maire du Monêtier en 2004, le maire de La Salle-des-Alpes, Alain Fardella obtient finalement un second mandat face à l'adjointe de son prédécesseur, Anne-Marie Forgeoux-Damarius. Même si l'élection est serrée, on observe une progression en pourcentages pour le maire nouvellement radical de gauche, mais une perte pour chaque camp d'environ 200 voix surtout venue d'une abstention grimpant de 16 points. On note la présence d'une troisième candidate, Marie-Hélène Ponsart, conseillère municipale écologiste de Briançon, qui obtient un assez bon score et qui a pu en partie expliquer qu'Alain Fardella n'ait pas été réélu dès le premier tour.

Résultats[9]
Candidats Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Alain Fardella * PRG 699 47,91 836 52,09
Anne-Marie Forgeoux DVD 593 40,64 769 47,91
Marie-Hélène Ponsart EÉLV 167 11,45
Inscrits 3 171 100,00 3 170 100,00
Abstentions 1 653 52,13 1 505 47,48
Votants 1 518 47,87 1 665 52,52
Blancs et nuls 59 3,89 60 3,60
Exprimés 1 459 96,11 1 605 96,40

*sortant

Canton de Rosans[modifier | modifier le code]

C'est une défaite assez lourde et prévisible pour le conseiller socialiste sortant, Nicolas Rosin. Alors qu'il avait été élu au bénéfice de l'âge, ex æquo avec le sortant UMP de l'époque lors d'une triangulaire face également à l'UDF Gérard Tenoux, celui qui a également perdu la mairie de Rosans, est largement battu dès le premier tour par ce même Gérard Tenoux qui a réussi cette fois à fédérer toute la droite derrière sa seule candidature (il y avait 5 candidats de droite et un FN en 2004). Le maire de Bruis double ainsi son score personnel par rapport à 2004 mais fait perdre 150 voix environ à son camp. À gauche, le sortant est donc largement défait et ne dépasse, de surcroît, que d'une poignée de voix le candidat communiste et son collègue divers gauche du conseil municipal de Rosans, Pierre Michel.

Résultats[10]
Candidats Parti Premier tour
Voix %
Gérard Tenoux DVD 411 53,24
Nicolas Rosin * PS 126 16,32
Pierre Michel DVG 121 15,67
Michel Denieault PCF 114 14,77
Inscrits 1 026 100,00
Abstentions 232 22,61
Votants 794 77,39
Blancs et nuls 22 2,77
Exprimés 772 97,23

*sortant

Canton de Saint-Bonnet-en-Champsaur[modifier | modifier le code]

Sans surprise, le président du conseil général, Jean-Yves Dusserre obtient largement un quatrième mandat en étant élu dès le premier tour, comme en 2004 et en 1998, gagnant même 200 voix par rapport à l'échéance précédente. Face à lui, il retrouve la même candidate de gauche, la maire radicale de gauche du village de La Motte-en-Champsaur, Claire Bouchet, et le même candidat communiste, le militant Emile Giuglaris. Ces deux candidats perdent chacun du terrain : la suppléante de Joël Giraud à l'Assemblée nationale perd 550 voix environ et le représentant du PC près de 200. Ces baisses de voix sont explicables par une abstention gagnant 11 % mais aussi du militant écologiste, Thierry Baud qui obtient plus de 400 voix juste devant le candidat FN qui stabilise l'extrême droite à près de 10 % soit 400 électeurs.

Résultats[11]
Candidats Parti Premier tour
Voix %
Jean-Yves Dusserre * UMP 2 281 58,13
Claire Bouchet PRG 605 15,42
Thierry Baud EÉLV 412 10,50
Philippe Mollar FN 390 9,94
Emile Giuglaris PCF 236 6,01
Inscrits 6 134 100,00
Abstentions 2 133 34,77
Votants 4 001 65,23
Blancs et nuls 77 1,92
Exprimés 3 924 98,08

*sortant

Canton de Saint-Firmin[modifier | modifier le code]

Quatre mois après les cantonales partielles qui l'avaient fait élire à la suite du décès du maire et conseiller de Saint-Firmin, Robert Blache, Marc Zecconi, comme beaucoup, devait s'attendre à voir se rejouer des élections assez similaires. En effet, face à l'indépendant de gauche, se présentent ses deux opposants de  : le maire divers droite de Saint-Maurice-en-Valgodemard, Daniel Alluis et le militant communiste Jérôme Bellon. Mais c'était sans compter sur la présence d'un quatrième compétiteur qui est apparu lors de cette élection, et pas des moindres, le nouveau maire sans étiquette de Saint-Firmin, Alain Freynet. À l'issue du premier tour, il triomphe du - de l'autre, puisqu'on peut considérer M. Freynet à droite - candidat de droite qui perd une centaine de voix mais doit s'incliner face au sortant avec un score tout de même en progrès de 100 voix par rapport à Daniel Alluis, quelques semaines plus tôt, au second tour. À noter que Saint-Firmin est l'un des seuls cantons à voir sa participation augmenter, de 3 points, par rapport à 2004 ; augmentation explicable par la seule présence d'un candidat FN face à Robert Blache à l'époque, ce qui avait dû décourager les électeurs de gauche.

Résultats[12]
Candidats Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Marc Zecconi * DVG 473 38,30 630 51,60
Alain Freynet DVD 355 28,74 591 48,40
Daniel Alluis DVD 302 24,45
Jérôme Bellon PCF 105 8,50
Inscrits 1 658 100,00 1 658 100,00
Abstentions 407 24,55 395 23,82
Votants 1 251 75,45 1 263 76,18
Blancs et nuls 16 1,28 42 3,33
Exprimés 1 235 98,72 1 221 96,67

*sortant

Canton de Savines-le-Lac[modifier | modifier le code]

Le canton de Savines confirme son ancrage à droite, actif depuis 1979, en réélisant dès le premier tour Victor Berenguel. Celui qui est devenu entre-temps maire UMP de Savines-le-Lac obtient son second mandat dès le premier tour alors qu'il n'avait été élu qu'avec 9 voix d'avance en 2004 face à la candidate de gauche au second tour. Il avait cette fois pour s'opposer à lui, l'ancien conseiller général divers gauche d'Embrun, Alain Musson qui fait perdre plus de 200 voix à la gauche, en partie récupérées par l'écologiste Karine Goninet qui obtient 150 voix. Malgré une abstention en hausse de 5 %, le FN hausse timidement d'une trentaine de voix et donc surtout le sortant qui augmente de 200 voix par rapport au 1er tour de 2004, 100 par rapport au second.

Résultats[13]
Candidats Parti Premier tour
Voix %
Victor Bérenguel * UMP 666 59,78
Alain Musson DVG 213 19,12
Karine Goninet EÉLV 152 13,64
Benoit Brun FN 83 7,45
Inscrits 1 578 100,00
Abstentions 431 27,31
Votants 1 147 72,69
Blancs et nuls 33 2,88
Exprimés 1 114 97,12

*sortant

Canton de Serres[modifier | modifier le code]

Pour sa quatrième élection, le conseiller et maire de Serres, Michel Roy est assez aisément réélu. Il obtient un score en légère baisse au second tour par rapport à 2004 : 1,5 % et plus de 80 voix en moins. Face à lui, une gauche qui se réorganise puisque le PS est cette fois absent, contrairement à 2004. Il retrouve néanmoins le même candidat communiste qu'en 2004, André Auberic, devenu entre-temps maire du village de L'Épine. Ce dernier bénéficie au premier tour du report logique de la plupart des voix de gauche, étant soutenu par le PS et le PRG, les autres allant au candidat écologiste qui est tout de même éliminé et dont les voix vont logiquement au candidat du PC qui obtient ainsi un nombre de voix équivalent au candidat de gauche au second tour en 2004. Un autre maire de village, le divers droite du Bersac, Dominique Drouillard se présentait également face à Michel Roy mais ne parvient pas à ébranler le sortant en n'obtenant qu'une centaine de voix sans entamer l'électorat du candidat UMP qui est quasiment au même nombre entre ce premier tour et celui de 2004.

Résultats[14]
Candidats Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Michel Roy * UMP 627 45,11 788 54,05
André Auberic PCF 471 33,88 670 45,95
Jean-Marc Marsollier EÉLV 180 12,95
Dominique Drouillard DVD 112 8,06
Inscrits 2 152 100,00 2 152 100,00
Abstentions 714 33,18 639 29,69
Votants 1 438 66,82 1 513 70,31
Blancs et nuls 48 3,34 55 3,64
Exprimés 1 390 96,66 1 458 96,36

*sortant

Canton de Tallard[modifier | modifier le code]

Comme en 2004 où il avait dû souffrir la présence de deux autres candidats de droite face à lui, le conseiller de centre droit, cette fois à l'UMP, Jean-Michel Arnaud est réélu mais pas sans à nouveau affronter un autre candidat de droite et ce, jusqu'au second tour. Le maire de Tallard retrouve ainsi son éternel rival de droite, Roger Grimaud, qui s'était déjà opposé à lui en 2004 mais aussi aux municipales de sa ville en 2008. Ce dernier gagne tout de même au second tour plus de 200 voix par rapport à 2004, tandis que le sortant en perd 250. Face à ces divisions à droite, la gauche ne réussit pas à tirer son épingle du jeu, son candidat principal, le maire de Neffes, Michel Gay-Para, n'arrivant que troisième aux deux tours avec un score équivalent au PS en 2004, au second tour. En revanche, au premier tour, on observe un gonflement des voix de gauche qui ne réussit pas à se répercuter au second : les écologistes doublent leurs voix de 2004 avec la conseillère régionale Marie Tarbouriech, Michel Gay-Para obtient 150 voix de plus que le PS en 2004 et presque 200 voix sont récupérées par le PCF via son militant de Tallard, Gérard Janin. L'abstention en hausse de plus de 11 % au premier tour atteint surtout la droite qui perd presque 700 voix par rapport à 2004 mais pas les autres camps, la gauche donc mais aussi le FN qui progresse légèrement d'une cinquantaine de voix.

Résultats[15]
Candidats Parti Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Jean-Michel Arnaud * UMP 1 015 31,55 1 331 40,01
Roger Grimaud DVD 821 25,52 1 203 36,16
Michel Gay-Para DVG 649 20,17 793 23,84
Marie Tarbouriech EÉLV 331 10,29
Bernadette Commier FN 214 6,65
Gérard Janin PCF 187 5,81
Inscrits 4 683 100,00 4 683 100,00
Abstentions 1 404 29,98 1 247 26,63
Votants 3 279 70,02 3 436 73,37
Blancs et nuls 62 1,89 109 3,17
Exprimés 3 217 98,11 3 327 96,83

*sortant

Canton de Veynes[modifier | modifier le code]

Pas de suspense dans ce canton tenu par la gauche depuis les années 1960. Le socialiste Louis Massot obtient, comme en 2004, un nouveau mandat dès le premier tour. On observe néanmoins une baisse de 250 voix en sa faveur alors que le communiste Franck Gatounes réussit à faire monter le score de la gauche radicale de 350 voix par rapport à 2004 pour atteindre un quart des électeurs. Comme le socialiste, le candidat de la droite voit 250 voix disparaître de son camp par rapport à 2004. Ces baisses de voix peuvent trouver leur explication en partie dans la hausse de 12 points de l'abstention.

Résultats[16]
Candidats Parti Premier tour
Voix %
Louis Massot * PS 972 50,36
Franck Gatounes PCF 529 27,41
Alain Lebœuf UMP 429 22,23
Inscrits 3 445 100,00
Abstentions 1 390 40,35
Votants 2 055 59,65
Blancs et nuls 125 6,08
Exprimés 1 930 93,92

*sortant

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]